-
ALLELHUJA
En ce jour maussade de grisaille d’automne
La voie du poète s’est tue dans le silence de la nuit.
Dans le souffle sombre et mystérieux du vent glacial
Juste l’infini murmure du silence.
C’est dans les hauteurs célestes de la galaxie
Qu’une étoile file à travers le firmament.
L’atmosphère prend des airs de dramaturge.
Les images de certitude s’effritent en lambeaux
Dans nos esprits submergés de sensations confuses.
Une douce mélodie d’une grâce intemporelle
Égrène quelques accords empreints de souvenirs.
Au creux de notre oreille la nostalgie nous emporte,
Le cœur en lambeaux, le regard lointain,
Voilà que l’on s’égare dans le tourbillon du vide.
En équilibre sur le fil de nos émotions
Une étincelle de pluie, une larme qui coule,
Sur les chemins de traverse,
Par- delà les sentiers des douleurs,
La route continue au péril de nos existences.
Laissons passer la tempête.
So long, Léonard.
Marianne t’attend au bout du chemin.
Suzanne t’y amène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin…
-
© LeonardCohenVEVO
-
© LeonardCohenVEVO
Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.