Selon Kenneth White, les cols les plus  modestes ne sont pas les lieux d’exploits personnels, apanages des marcheurs ancrés dans une culture centrée sur le moi et sa glorification mais de simples passages poétiques (interprétation personnelle) car White ne cherche pas à se dépasser mais à se déplacer !

Et ça c’est fabuleux car dans mes déplacements reclusiens, les yeux ont toujours primé sur les jambes, l’esprit sur le corps !

Rien de bien spectaculaire dans cette nouvelle approche pyrénéenne et pourtant la poétique chère à White ou à Glissant sans oublier Reclus se traduit pas à pas sur des sentiers de la modestie pédestre tout au long de la traversée de l’immensité paysagère.

Enfin c’est comme ça que je le vois.

C’est amusant, j’en suis aux balbutiements de la géopoétique de Kenneth White et lorsque j’avais lu Elisée Reclus ou la Passion du monde d’Hélène Sarrazin, j’avais carrément sauté l’introduction de Kenneth White.

Et pour rebondir avec cette évidente filiation entre Reclus et White, je rappelle qu’on la doit  à un simple échange d’information majeures avec ce poète de l’essentialisation Max Demau !