Après avoir lu la longue histoire du bâtiment, aujourd’hui je sais que l’ancien Hôtel Moderne a été transformé en Centre socio-culturel qui est géré par l’AIEC (Association Inter Etablissement de Cambo).

Mais ce qui est extraordinaire c’est que l’accès au Jardin est libre !

Et là, j’ai découvert des sculptures étonnantes que j’ai prises en photos, mais comme il y a en avait une sacrée collection, j’ai dû faire des choix. 

J’aime bien la définition de leur association que j’ai trouvée sur leur site    :

« Aujourd’hui, le Centre est un espace neutre ouvert à tous, qui tente à travers ses activités de favoriser l’autonomie et l’épanouissement des personnes, de créer des liens sociaux sur le territoire afin que chacun participe à la construction d’une société plus solidaire. »

La suite avec le Jardin des sculptures :

«  […] Certaines de ces sculptures illustrent même l’origine du fondement de notre association.  Au tout début, notre centre d’animation avait en effet pour objectif la réinsertion sociale, professionnelle et culturelle des tuberculeux, et éviter ainsi tout désœuvrement consécutif à la durée des séjours (2 ans en moyenne). Des personnes en provenance d’Afrique noire ou d’Afrique du Nord débarquaient à Marseille où elles contractaient la tuberculose.

D’autres sculptures plus énigmatiques traduisent quant à elles la fragilité de leurs auteurs anonymes. Un parcours les met en scène désormais dans notre jardin. Elles trônent sur des soubassements qui découlent, eux aussi, d’une belle histoire, puisqu’ils ont été conçus avec les poutrelles récupérées lors de l’enlèvement de la scène fixe de notre salle de spectacle.

[…] Enfin, de célèbres citations viennent ponctuer ce cheminement incitant à la rêverie et à la flânerie ! n’hésitez plus, venez le découvrir et rendre ainsi hommage à ces artistes oubliés ! »

Extraordinaire musée à l'air libre ouvert à tous ! J'ai dû faire une sélection des œuvres photographiées tellement ce jardin est riche de trésors. 

Comme quoi l'intelligence l'emporte parfois sur la médiocrité.

Hélas trop de puissances noires qui jouent en ce moment aux Mille Bornes ignorent l'imaginaire, la beauté du monde ! 

Triste, trop de piques !

Et pendant que les uns la sculptent (la beauté de la simplicité), les "toujours les mêmes", les sinistres tenants des Jours Malheureux sauf pour sanctifier leur égoïsme congénital, s'acharnent à détruire le bonheur accessible à tout un chacun car la mort de l'intelligence ne les concerne pas. 

Alors après cette respiration jouissive lors de la traversée de cet étonnant Eden irrationnel en diable, la réalité pédestre continue de m'enchanter mais je n'oublie pas les nuages gris qui continuent de s'amonceler au-dessus de ma tête, portés par un vent du sud, ni les oiseaux de malheur qui hurlent leur désamour de la vie au profit de leur seule puissance si mal acquise !

Car je rappelle que comme beaucoup de personnes, j'ai fait le castor et basta ...