Les cliniques psychiatriques Clinea sont la filiale la plus rentable d’Orpea. Elles profitent des largesses de l’assurance-maladie, tout en facturant un « confort hôtelier » hors de prix à leurs patients. Pour les soins et le management, le modèle est un copié-collé du groupe.
Insulté par l’extrême droite et critiqué par certains partisans de Macron, le ministre de l’éducation nationale est en réalité un modéré, loin des caricatures indigénistes et des procès en wokisme. Mais, entouré de proches de Jean-Michel Blanquer et du président, Pap Ndiaye aura du mal à s’imposer.
Mediapart a pu consulter les documents fournis aux candidats du parti d’extrême droite pour les législatives. Ils montrent que le parti fait manifestement peu confiance à ses troupes sur le terrain. Ils s'en prennent à la coalition de gauche Nupes, rebaptisée « extrême gauche pro-islamiste ».
Le sujet n'a jamais fait consensus à gauche. Le programme de la Nupes est marqué par les positions abolitionnistes, majoritaires dans les partis. Plusieurs acteurs de terrain s'insurgent.
Dans un livre qui fera date, la juriste Marie Laure Morin propose de faire de l’hospitalité un droit fondamental afin de construire un droit des migrations qui rompe, enfin, avec des législations répressives qui violent les droits humains et menacent l’État de droit. J’ai volontiers accepté d’en écrire la préface.
Des élus de la République, des responsables associatifs, des professionnels du droit et autorités administratives intervenant dans le 20e arrondissement, et à Paris, sonnent la sonnette d'alarme. La prise de rendez-vous dématérialisée auprès des préfectures en vue de déposer des demandes de titres de séjour est devenue quasi impossible. « La déshumanisation et le dévoiement des services publics sont à leur comble ! »
La mort des non Occidentaux semble invisible. Qu’ils soient Syriens, Afghans, Nord Africains, du Moyen Orient, d’Asie... Ils sont comme fantomatiques, presque coupables d’effleurer notre champ de vision.
« Les droits de l’enfant ne se discutent pas, encore moins au profit d’affichages politiciens de “lutte contre l’immigration”. » Face au nombre croissant d’enfants migrants en grand danger faute de prise en charge, une soixantaine d'associations locales de terrain et d'organisations nationales tirent la sonnette d’alarme. Ils demandent que « la présomption de minorité soit inscrite explicitement dans la loi. »