À la suite d’articles parus dans Mediapart sur la présence de Forbes en Guinée équatoriale, Lisa Gordillo, Directrice de País Penresa Internacional a adressé une lettre ouverte publiée par le site gouvernemental équato-guinéen, et adressée au Président de la Coalition CORED qui représente 19 partis politiques et associations en exil et plus de 250.000 équato-guinéens qui ont fui le régime pour ne pas se faire assassiner comme l’ont été les 310 personnes dont liste jointe assassinées par le régime pour permettre au mandataire actuel Obiang Nguema Mbasogo de se maintenir au pouvoir.
Dans cette lettre rendue publique sur le site officiel du Gouvernement, la Société Penresa piquée au vif sur le fait de s’être mise au service d’une dictature pour en vanter les bienfaits, ce qui relève soit dit en passant de ce que l’on peut appeler « une mission impossible », entend «clarifier» sa position d’une façon formelle, son but étant de « mettre en valeur les aspects positifs de ce beau pays, qui est une référence et un modèle à suivre dans le monde, et pour soutenir les efforts que réalise le pays pour sensibiliser la communauté internationale sur la réalité de la Guinée équatoriale« .
Sur ce point, la beauté des paysages et des édifices luxueux cache en réalité une grande misère sociale qui dure depuis 40 ans dans le domaine de la pauvreté de la population dont plus de 70 pour cent vit en dessous du seuil de pauvreté, ce qui entraîne immanquablement l’impossibilité de se soigner et de pourvoir à l’éducation des enfants, les soins et l’école n’étant pas gratuits, ce qui fait que 42% des enfants ne sont pas scolarisés pendant que le taux de mortalité de la population caracole au sommet dans les sondages, sauf pour leur dirigeant qui n’en finit pas de se maintenir au pouvoir en dépensant des fortunes pour se faire soigner dans les meilleurs hôpitaux de la planète en utilisant tous les artifices de ce que l’on appelle «la médecine politique » dont on sait depuis Franco, qu’elle permet aux dictateurs qui n’en finissent pas de survivre, de s’éterniser au pouvoir pour le malheur de leur peuple.
Curieusement, Obiang Nguema Mbasogo est arrivé au pouvoir sans le sou, mais par miracle, il est devenu subitement un multimillionnaire que l’on a découvert grâce aux révélations dignes de foi par son sérieux, du magazine FORBES qui a porté à la connaissance de la communauté internationale cet enrichissement sans cause de 600.000.000 $ sans que l’on sache si le mandataire Équato guinéen avait gagné au Loto et surtout sans qu’il puisse fournir la moindre explication sur cet enrichissement spectaculaire... sa seule réponse étant : »je travaille... »
Il travaille, et depuis 40 ans, il gagne 44.000$ par jour, il est le chef d’Etat le mieux payé de la planète...
Wikipedia, le dictionnaire du web des personnalités nous renseigne encore à l’heure actuelle sur « cet enrichissement du président Obiang et de sa famille qui semble initialement provenir pour une bonne part du trafic international de drogue »
La deuxième source de revenus fut celle du pétrole qui a servi à construire les infrastructures du pays : des routes, 3 palais présidentiels , des immeubles, des aéroports, 50 villas « grand luxe » pour accueillir tous les chefs d’État de l’Union Africaine et les dictateurs en exil, des logements sociaux et des appartement luxueux qui aujourd’hui sont encore désespérément vides.
Ces travaux pharaoniques avaient un but très simple, qui est celui de s’enrichir en percevant des commissions qui s’ajoutaient à ce que la famille Obiang recevait déjà à titre personnel pour l’ouverture des concessions pétrolières ou forestières, au nom de quoi ou de quel droit, on se le demande encore aujourd’hui.
Et le peuple dans tout cela ?
La suite est moins glorieuse pour le dictateur qui a réussi à chaque fois à tromper l’opinion internationale en utilisant la presse et tous les médias et moyens de communication et des sociétés à l’affût de business pour redorer l’image du dictateur toujours prêtes à rendre service contre de jolis contrats afin de masquer la réalité par des films, des publi reportages (TELESUD), des achats d’espace (54 ETATS) à la gloire du régime dictatorial auprès des médias et par des participations financières dans certaines chaînes de télévision étrangères (AFRICA 24, etc) qui en plus des deux chaînes de télévision équato guinéennes l’une nationale (RTVGE)), l’autre (ASONGA) appartenant au fils Obiang déversent à flot continu des concerts de louanges sur Obiang Nguema Mbasogo, sa famille et son clan.
On apprendra ensuite, par « l’affaire dite des biens mal acquis » que la famille Obiang dépense sans compter depuis des années des sommes fantastiques aux 4 coins du monde afin de se préparer des retraites dorées à l’étranger au cas où… car on ne sait jamais ce qui peut arriver et les fortunes amassées par certains leaders (Hosni Moubarak, Zine El Abidine Ben Ali et Mouammar Kadhafi) sont dans toutes les mémoires de ceux qui chaque jour peaufinent avec l’aide de conseillers bien documentés la dissimulation de leurs avoirs à l’étranger.
En plus de nombreux comptes bancaires ont été créés à l’étranger, des millions de dollars sont partis en fumée dans des achats compulsifs pour le moins très éloignés des préoccupations du peuple équato-guinéens (immeubles très luxueux, bijoux, montres de collection, œuvres d’art, avions, hélicoptères, véhicules très haut de gamme, fêtes somptueuses, que ce soit en France, en Suisse, en Espagne, au Brésil, etc... la liste est longue et n’en finit pas...)
Pour tromper les organisations internationales le dictateur Obiang est encore allé plus loin en faisant des fausses amnisties qui ont servi de prétexte à faire revenir les opposants pour leur proposer de se rallier à lui et à son parti, ou de créer un nouveau parti qui se rallierait ensuite au sien pour montrer à la communauté internationale que la démocratie existe façon Obiang, à défaut d’avoJe accepté, ils sont allés rejoindre la liste des 310 citée plus haut et publiée à la suite de cet article, ce qui est assez exceptionnel dans un pays où la peine de mort existe et où soit disant elle n’est pas appliquée... au fait, petit détail en passant, comment ce fait-il que dans ce pays on ne pratique jamais d’autopsie ?..., la raison est simple, le dictateur les a fait interdire.
Idem en ce qui concerne les visites des prisons organisées pour la Croix Rouge et les associations humanitaires accompagnées des medias, les prisonniers torturés et non présentables sont transportés en secret avant la visite dans les sous-sols du palais présidentiel, lesquels sont remplacés par des militants en pleine santé pour la plus grande satisfaction des visiteurs et de ceux qui leur font faire la visite...
Dans le même sens, le dictateur sollicité de multiples fois par la CORED POUR ORGANISER UNE VÉRITABLE TABLE RONDE AVEC TOUS LES PARTIS POLITIQUES pour mettre en place un vrai système démocratique et éviter la fraude aux élections présidentielles, en réponse mensongère Obiang a fait savoir à la communauté internationale qu’il avait réuni cette table ronde avec tous les partis politiques. En fait, il a organisé de fausses tables rondes dans lesquelles il manquait la vraie opposition qu’Obiang avait voulu écarter.
Ceci lui a permis en s’appuyant sur le clientélisme électoral d’avoir à toutes les élections des scores qui ont permis à Obiang d’être réélu lors de sa dernière élection avec le score inimaginable sur cette terre, de 93,7% alors que la Constitution qu’il a lui même écrite ne lui permettait pas de se présenter plus de deux fois (pour preuve, l’article 36, paragraphe 2 de la Constitution limite obligatoirement la possibilité pour un président de la république de se présenter aux élections présidentielles, en limitant l’exercice du pouvoir suprême à deux mandats consécutifs... alors qu’il est depuis 40 ans et 5 mandats au pouvoir. Ce texte est très clair puisqu’il indique précisément «qu’après deux mandats consécutifs il n’est plus possible de se présenter» ).
Le ridicule a été atteint, lorsque son parti présidentiel a obtenu 99 députés sur cent, alors qu’ils ne servent à rien puisqu’ils n’ont voté aucune Loi et que c’est Obiang qui régente tout par décret présidentiel...
Ces résultats sont le fruit d’un système particulièrement choquant sur le plan démocratique et dont nous relevons ici que quelques uns des éléments du système de triche électorale mis en place par le pouvoir actuel :
* - il y a eu dans de nombreux bureaux plus de votants que d’inscrits
* - les listes électorales sont actualisées avec de nombreuses inscriptions douteuses
* - une seule personne peut voter pour 20 personnes ou plus
* - les opposants réels (nous ne parlons pas de la prétendue opposition mise en place par le régime qui se rallie automatiquement au pouvoir en place quelques jours avant le scrutin) sont arrêtés ou mis en détention administrative, certains leaders ont eu leur maison encerclée avec interdiction d’entrer ou de sortir pendant toute la durée du scrutin, d’autres ont été torturés pour leur faire changer d’avis et voter pour le parti OBIANG
* - de faux procès sont engagés contre les opposants pour qu’ils soient en prison le jour des élections ou pour les priver de leurs droits civiques
* - le clientélisme est à son apogée, car pour pouvoir disposer d’un emploi ou d’un toit il faut obligatoirement être inscrit au parti du président
* - les militants du parti au pouvoir ont l’obligation de prêter serment, ce qui en dit long sur le régime démocratique et sur le parti politique au pouvoir qui est contraint d’user de tels procédés anti démocratiques pour fidéliser ses militants...
* - les cotisations d’adhésion au parti sont prélevées directement sur les salaires
* - la majorité des bureaux de vote sont tenus par des militaires
La CORED a dénoncé le système de triche électoral mis en place par Obiang, sachant qu’aux dernières élections il y avait un taux d’abstention de 16% et si on enlève les bulletins blancs ou nuls il y avait 270.000 électeurs, or 250.000 personnes ont fuit la dictature d’Obiang pour se réfugier à l’étranger.
Tous ces faits démontrent que le pouvoir est à bout de souffle et que le dictateur doit quitter le pouvoir pour permettre la mise en place d’un véritable système démocratique basé sur une meilleure répartition des richesses.
Il est temps maintenant de remercier tous ceux qui nous soutiennent dans notre action et qui ne supportent plus le mensonge propagé par des sociétés payées pour faire la propagande de la dictature en faisant croire à tort « que la Guinée équatoriale est une référence et un modèle à suivre dans le monde, et pour soutenir les efforts que réalise le pays pour sensibiliser la communauté internationale sur la réalité de la Guinée équatoriale ».
La communauté internationale connaît maintenant la triste réalité rappelée par tout ce qui précède et qui a été dénoncé par la CORED et qui font que le racket fiscal et l’impôt révolutionnaire dénoncé par les ambassadeurs de France, d’Allemagne et des Êtas Unis doit cesser car aujourd’hui malgré les efforts que pourra faire en Guinée équatoriale Lisa Gordillo, Directrice de País Penresa Internacional pour dire le contraire, avec ou sans l’aide de FORBES, « plus personne ne veut investir en Guinée équatoriale tant qu’Obiang, sa famille et son clan seront au pouvoir ».
Et si Lisa Gordillo a le moindre doute à ce sujet, elle peut aller interviewer Roberto Berardi avant le procès qui aura lieu à Paris au cours du 2ème trimestre 2018 devant la 17ème chambre du tribunal, il expliquera dans le détail comment cela fonctionne... et là vous allez en apprendre des choses que vous pourrez nous faire partager.
Bien entendu nous restons à sa disposition pour lui fournir les preuves de tout ce que nous affirmons afin de mettre en valeur les aspects positifs de ce beau pays, une fois qu’Obiang Nguema Mbasogo aura quitté le pouvoir.
LISTE GÉNÉRALE ALPHABÉTIQUE DES PERSONNES ASSASSINÉES EN GUINÉE ÉQUATORIALE
1. ANA ISABEL GONZALES TORRALBA, cooperante española 20 años.
2. ARMANDO BALBOA, político.
3. ANTONIO NKULU OYE, funcionario, 41 años.
4. ANTONIO MARTINEZ LISTE, empresario español, 35 años.
5. ANGEL NGUEMA EFUA, funcionario 36 años.
6. AGUSTÍN SAÑABÁ, político 60 años.
7. ANTONIO NKONI, sargento del ejército.
8. AURELIO NICOLAS ITOHA, funcionario.
9. ANTONIO VILÁ, constructor español, 51 años.
10. ANDRES NKOA MONSUY, sargento primero del ejército.
11. ATANASIO BITÁ ROPE LOESA, economista.
12. ALIPIO NDONG ASUMU, empleado.
13. AMANCIO BUERIBERI ECHUACA, empresario.
14. ANTONIO PUYE SEPA, gendarme retirado.
15. ALBERTO LOSOHA ETEBA, taxista, disparado frente al cuartel de Ela Nguema 10/12/2014.
16. AGUSTIN EÑESO NEÑE, Ministro de Hacienda.
17. AQUILINO BONDJALE.
18. ANDRES MOLONGUA RAMBE, economista.
19. ALFREDO RONDO IGAMBO.
20. AMADEO EFAMBA.
21. ANTONIO ESONO, teniente del ejército.
22. AVELINO ABAGA ELO, militante CPDS.
23. ANTONIO NDONG ABENG, sargento gendarmería.
24. ANDRES LOUIS BRANGER, ciudadano francés.
25. AMBROSIO ONDO NGUEMA, alférez de fragata.
26. AVELINO LOSOHA.
27. ALFREDO JONES.
28. ANDRES NTUTUMU MIKO, gobernador de Rio Muni.
29. ATANASIO NDONG MIYON, político.
30. ALBERTO (Otrep).
31. ANTONIO NGUEMA NKONI, Evinayong.
32. ANTONIO ENGONGA ONA, oficial administrativo Forestal.
33. AGUSTÍN NGUEMA ENDAMAN, militante de U.P.
34. ALBERTO NGUEMA NDONG, militante de CPDS, asesinado en la campaña electoral. 13.12.02.
35. BONIFACIO ONDO EDU, político.
36. BUENAVENTURA OCHAGA NGOMO, político 45 años.
37. BRUNO ESONO ONDO.
38. BONIFACIO NGUEMA ESONO NCHAMA.
39. BOLEKÁ, brigada del ejército.
40. BOSENJE a METYEBA.
41. BEYANGA be-a NDIVO, empleado 1993.
42. BOBÓ EPESI (cha cha cha), jugador de futbol.
43. BUENAVENTURA MBA EFA, alférez de fragata.
44. BLAS MONSUY, cabo del ejército.
45. CARMELO OWONO NDONG ANDEME, Alférez de complemento y piloto de helicópteros.
46. CONSTANTINO OCHAGA NVE.
47. CARLOS ESONO SALA, inspector de policía.
48. CARMEN SAMARANCH, religiosa española.
49. CONRADO CHALE TOJAKA, agricultor.
50. CARMELO MITOGO ESONO, profesor magisterio.
51. CARMELO DJECK BOHOPO.
52. CLAUDIO BORILE PROBI, político.
53. CARMELO MARTIN MODU EBUKA, ministro.
54. CARLOTA ANGUE, envenenada.
55. CELESDONIO.
56. COSME ONDO ABESO.
57. CRISANTOS MBA NZANG, asesinado en la cárcel por HOMOSEXUAL.
58. CRISTOBAL NDONG EDU.
59. CARLOS PABLO NDONG NDOHO, capitán de las fuerzas aéreas.
60. CARLOS MBA EFA, comisario de policía.
61. CRISTOBAL OBAMA NKOGO, teniente del ejército.
62. CONSTANTINO ABAGA NDUMU.
63. CELESTINO OBIANG MBA.
64. CARLOS CABRERA.
65. DIONISIO SILA SIPEPE, político, empresario, 41 años.
66. DAMASO NGUEMA, comerciante.
67. DANIEL TOBACHI BELOPE.
68. DAMIAN MIKO.
69. DIEGO EPKWA OBIANG.
70. DONATO ABOGO MENDEN.
71. DAVID IBONGO MBUAPUWE, director comercial.
72. DARIO TADEO NDONG OLOMO, ministro de sanidad.
73. DIOSDADO NGUEMA EYI, asesinado.
74. DANIEL NDONG ABESO.
75. ERNESTO ONA NCHAMA, Niefang.
76. ELIAS MAHO SICAHA, médico, presidente de la cruz roja.
77. ESTANISLAO NGUME, sargento paracaidista. 39 años.
78. EUGENIO ABESO MONDUHU, diputado, 40 años. 79. ENRIQUE GORI MOLUEBELA, político, escritor. 80. EXPEDITO RAFAEL MOMO BOKARA, político.
81. ELISEO NGUEMA, funcionario.
82. ELISEO ECHUACA, sargento de la guardia nacional. 83. EDUARDO ONDO MBA, 50 años, diplomado.
84. EDMUNDO BOSIO DIOCO, político 50 años.
85. ELEUTORIO SEPA BORICO.
86. EUGENIO BUERIBERI BOKESA.
87. EMILIO MDONG ASANGONO.
88. ELOY ELÓ NVE MBENGONO, político, abogado.
89. ESTEBAN NVE ONDO. Empresario.
90. EMILIO NDONG NGUEMA, obligado a injerir legía.
91. ESTEBAN NSE ESONO, guardia nacional.
92. EMILIO RIVAS ESARA, político MAIB.
93. ENRIQUE CACHAE LOKÁ, estudiante de derecho abatido en su casa.1995. 94. EBONGO a MECHEBA IKAKA (1972).
95. EPIFANIO BOTE.
96. EDUARDO NVE NVO, Evinayong.
97. ELISEO OCHAGA NGOMO, Ebebiyín.
98. FRANCISCO MACIAS NGUEMA BIYOGO. 53 Años.
99. FRANCISCO MBA MANDAMA, torturado a muerte.
100. FELIPE INESTROSA IKAKA, economista, 43 años.
101. FELIPE ESONO EYHENGA.
102. FELIPE OVONO MEÑANA, teniente coronel del ejército.
103. FLORENCIO ECOMO DE NSOGO Y AKURE, empresario.
104. FLAVIANO CHONI BECOBA, político 39 años.
105. FRUCTUOSO MBA OÑANA NCHAMA, teniente coronel del ejército.
106. FELICIANO BIBANG, sargento de la Marina.
107. FLORECIO NGUEMA, técnico de hacienda.
108. FEDERICO NGOMO NNANDOG, político, funcionario.
109. FAUTINO BOKESA RIVAS.
110. FRANCISCO ABESO MBA, alférez de fragata. 48 años.
111. FELIPE ASEKO MIKO, agricultor.
112. FELIPE ISABEL NSI, comerciante.
113. FILIBERTO BUERIBERI BETA, agricultor.
114. FLORENTINA TAIBER BANGANGA, maestra nacional.
115. FELIPE NCHANA, político MAIB.
116. FRANCISCO SOLECOPA BAPA, estudiante de derecho disparado a bocajarro.
117. FRANCISCO MASSEBO, militar.
118. FELIX KOMBE.
119. FRANCISCO NDOMI MASELA, locutor de radio BATA.
120. FELIPE NDJOLI NGO, funcionario.
121. FELIX IVINA BOTOKO, funcionario.
122. FELICIANO BOKO BEÑA, agricultor 30 años.
123. FERNANDO NGUEMA ANGUAN, cabo del ejército.
124. FLORECIO SIMA ONDO, vigilante hotel.
125. FRIDA MARISOL EYANG NGUEMA, (embarazada) atropellada por la caravana
presidencial.
126. GREGORIO NDONG ELA, teniente del ejército.
127. GERMAN EBENDENG, contable, 41 años.
128. GASPAR COPARIATE MOCHE, político.
129. GERMAN MEÑE. Funcionario de BEAC.
130. GASPAR MENGUE, maestro diplomado.
131. GUILLERMINA EBUKA MASSEBO, empresaria.
132. GABRIELA BANGANGA ICABO.
133. GUSTAVO MULÉ.
134. GREGORIO BOHUAGASI ORAKA, político MAIB.
135. GERTRUDIS EPOSI UBOLE, comerciante.
136. GERHARD EUGEN NERSHZ, empresario alemán (2004).
137. GABRIEL ESONO MOTO.
138. GUSTAVO WATSON.
139. HIPOLITO NGUEMA, brigada del ejército.
140. HIPOLITO MICHA, oficial del ejército. 37 AÑOS.
141. HILARIO BOKESA BOSURARI, empresario.
142. HILARIO MOKUMU ENGURA, funcionario ministerio educación.
143. HONORIO LOERI BOKESA.
144. IGOR CELLOTI, empresario italiano.
145. ISIDORO ABAGA, maestro 47 años.
146. IGNACIO MONSUY ASUMU, sargento de la Marina. 54 años.
147. IRINEO NGOMO MATALA.
148. IRINEO BARBOSA.
149. ISABEL IPUA BENDIYE, maestra diplomada.
150. IKAKO INDIVO (1990).
151. JOB OBIANG MBA, maestro de primera enseñanza.
152. JESUS ALFONSO OYONO ALOGO, político 45 años.
153. JOSE ESONO MITOGO, sacerdote, 45 años.
154. JOSÉ MAÑANA MAÑE, Engong Onvang.
155. JULIAN ESONO ABAGA, diplomático, 45 años.
156. JASSON LAWERRYA, ingeniero norteamericano, 29 años.
157. JOVINO EDU MBUY, militar 47 años.
158. JESUS NDONG (Ndonguito), sargento de la aviación española, 45 años.
159. JUAN OFEBU, comerciante 49 años.
160. JUAN ESONO MOYO, maestro 40 años.
161. JUAN FRANCISCO RIENÓ SOY.
162. JUAN CARLOS, cabo primero del ejército.
163. JUAN ONDO NSUE, maestro diplomado.
164. JAIME ESENG KUNG, maestro diplomado.
165. JESUS EWORO NDONG, político 53 años.
166. JORGE BORICÓ BELOPE.
167. JUAN ONDO NGUEMA.
168. JUAN OVONO ONDO.
169. JUAN OVONO NFA. Teniente del ejército.
170. JOSE ABESO NSUE NCHAMA, capitán del ejército.
171. JACINTO MICHA OBONO, técnico de aduanas.
172. JOSE LUIS MANGUE, funcionario.
173. JUAN LUIS ASEKO, funcionario.
174. JUAN EYEGUE BECHENG.
175. JULIAN HINESTROSA EVITA.
176. JORGE OMA A EKOKA CHELE.
177. JORGE OMA BOKAMBA.
178. JOSEFINA EWELE IKAKO.
179. JUNA ROKU MAREMBO, funcionario.
180. JAIME MALOMGA EPITIE.
181. JOAQUIN MARIA ALOGO, yerno de Obiang.
182. JUAN NSUE, funcionario.
183. JUAN EFUA EFUA ASANGONO.
184. JOSE BEYEME.
185. JUAN NDONG MENGUE.
186. JACINTO NDONG MBEGA.
187. JORGE BITÁ CAEKO, sacerdote católico, asesinado. Mayo de 2011.
188. LUIS MAHO SICACHA, abogado, político.
189. LUIS ENFOCHI, político 47 años.
190. LUCAS ALOGO, maestro 50 años.
191. LUIS NGUEMA, funcionario 45 años.
192. LAUREANO NKOGO NSOGO, 51 años.
193. LEONCIO OKO, maestro enseñanza primaria.
194. LEONCIO EDJANG, kogo.
195. LAUREANO ANGUE EYENE.
196. LIBERATO NGUIA MABALE, estudiante envenenado.
197. LEON MONSUY, ats, envenenado.
198. REVERENDO LEON MBA NCOA, asesinado.
199. MAXIMILIANO MIKO OYONO.
200. MANUEL NSI MBA, político 48 años.
201. MARTIN ESONO, militante del PP.
202. MIGUEL EYEGUE NTUTUMU, político 51 años.
203. MANUEL BEKA EDU MBENGONO, militante PP, 47 años.
204. MARCOS DOMINGO ALO NGUERE maestro, militante PP.
205. MARIANO GANET, funcionario.
206. MARIANO MBA MICHA, 45 años.
207. MARTIN PUYE TOPETE, técnico electromecánico MAIB.
208. MANUEL CEITA.
209. MATIAS MBA MBA NCHAMA, Niefang
210. MANUEL MORGADES.
211. MARIO NVO, maestro diplomado.
212. MANUEL MBA ONDO, maestro diplomado.
213. MACHUELE, funcionario.
214. MANUEL NGUEMA OBONO, medico 45 años.
215. MANUEL COMBE MADJE, médico.
216. MARIANO RIOPO, político MAIB.
217. MARCOS ROPO URI, político MAIB 45 AÑOS.
218. MANUEL NDONG ASANGONO.
219. MOISES ESONO MBA.
220. MANUEL NDONG AZEME, alférez de fragata.
221. MANUEL NKOGO EYI.
222. MANUEL MBOMIO MEÑAN, Niefang.
223. MARCOS MANUEL ROPE BITA.
224. MALAMBO NA MAKAMBO.
225. MAXIMILIANO IKABO.
226. MEKANG MAMENDYI.
227. MAURICIO ENDJE OKO, funcionario.
228. MARIANO EYI NGUEMA, envenenado.
229. MELCHOR OBAMA MBA, envenenado.
230. MARCOSMBA OBIANG.
231. MARCOS (oficial de la gendarmería).
232. MOISES ELA.
233. MELCHOR NDONG MBA, comandante del ejército.
234. MARCELO ABESO ABAGA.
235. MARCELO NSUE, alférez del ejército.
236. MARIANO MBOMIO NGUEMA, Niefang.
237. MARIANO ESONO, nenuco, asesinado por comisario Mondoasi 3.12.06.
238. NORBERTO BALBOA DOUGAN, político.
239. NSE MAMIAGA, brigada del ejército.
240. NDIVO A MBELA.
241. NDUNI A EKOLO MBEMBI.
242. NDONG NZENG, teniente coronel de la gendarmería, asesinado en la tortura.
243. NIEVES ANDEME OBAMA, quemada viva por descubrir a los secuestrados.
244. NTUTUMU EYEGUE, alférez del ejército.
245. NVE MESSI MATOGO, sargento torturado.
246. NICOLAS NGUEMA NDONG ANVENE, Mbini.
247. OLU VAIVIL, comerciante.
248. PABLO GUILLERMO NZENG ESONO, comisario de policía 45 años.
249. PEDRO MOTUHU MAMIAGA, teniente 40 años.
250. PATRICIO MEKO NGUEMA, maestro diplomado.
251. PASCUAL MBA, funcionario.
252. PASCUAL ESONO NGUEMA, Bikurga.
253. PEDRO NDUMU MBA, maestro diplomado.
254. PEDRO BELOPE BORICÓ.
255. PATRICIO TOBACHI BELOPE.
256. PEDRO BAKALE NGUEMA, jefe aeropuerto de Bata.
257. PEDRO ESUMA ETO, agricultor.
258. PAULINO ALOGO NDONG, agricultor.
259. PELAGIO MBA ESONO.
260. PABLO MAMBO COMBE, maestro.
261. PEDRO BANGANGAICABO.
262. PATRICIO MBA DOMINGO.
263. POLICARPO ESONO NGUEMA, capitán del ejército, envenenado.
264. PRIMO JOSE ESONO, torturado y perdió los riñones.
265. PEDRO NSUE, teniente del ejército.
266. PANGRACIO ABAGA NDUMU.
267. PATRICIO ESIMI, soldado.
268. PERICO ONDO OYONO, muerto por tortura.
269. RAFAEL MARIA NZE ABUY, arzobispo de Malabo, envenenado.
270. RICARDO MANGUE MBOMIO, perito agrícola, 39 años.
271. RICARDO MBA MANGUE, funcionario.
272. ROMAN BORICO TOICHOA, funcionario.
273. ROBUSTIANO ECHUBE PINOSA, asesinado MAIB.
274. ROGER GOTZALEK.
275. RAFAEL MAMBO MATALA, director escuela superior Luther King.
276. RAIMUNDO MANGUE NGOMO, militar.
277. ROMUALDO RAFAEL NSONGO, fusilado 18.09.1993.
278. SILVESTRE AVA NDONG, comerciante 39 años.
279. SIMON NGOMO NDUMU ASUM, político 54 años.
280. SALVADOR WATRE MBA, maestro 41 años.
281. SANTIAGO NTENA, funcionario.
282. SANTIAGO PEDRO NKULU, fusilado barrera km.10, carretera Bata-Niefang. 28.10.04
283. SALVADOR BUERIBERI BORICÓ.
284. SANTIAGO CHALE TOJAKAS.
285. SANTIAGO RIQUEZA TOICHOA.
286. SANTIAGO NDONG ABESO, empresario.
287. SALOMON OVENGA MBA.
288. SABU BIKUMBA BOKETALE, activista MAIB.
289. SANTIAGO IBONGO EVITA, funcionario.
290. SEÑORA KIGNE, locutora radio Bata.
291. SICINIO MBANA.
292. SEÑORA MATUKU, muerta en la barrera militar de Sampaka. 2004.
293. SANTIAGO ELA OBIAN, comandante de Infantería de Marina. Muerte por tortura.
294. SEGUISMUNDO OBAMA ESONO, teniente coronel de aduanas, atropellado.
295. SERAFIN ONDO NKOGO, Teniente de navío, muerte por tortura.
296. SEBASTIAN (Sebas), empleado del aeropuerto de Malabo, ejecutado.
297. SILVESTRE NDONG NSE, Niefang.
298. SANTIAGO NZAMIO ANGUE, Niefang.
299. TEOFILO BIABEDA.
300. TEOPISTO SIALE BOLEPO, Luba.
301. TIRIBIO ONDO ENGAMA, marinero.
302. TOMAS MICHA NSUE, guardia armero.
303. TELESFORO MENGOMO.
304. VALENTIN NDONG NANGALE, alférez de fragata. 36 años, asesinado.
305. VENANCIO BIBANG, alférez de fragata, 52 años.
306. VALENTIN BANGANGA.
307. VALENTÍN BALINGA ALÉN, profesor.
308. VALENTIN cabo primero de las fuerzas aéreas asesinado en el patio de Cipriano Bata.
309. VIRIATO MAHON LOZANO, marinero asesinado en SIPOPO.
310. WILWARDO JONES NIGER.