Ces derniers temps, les déclarations du président américain ont laissé le monde entier perplexe. Trump est passé d’une rhétorique de paix à des déclarations quelque peu absurdes, notamment sur la légitimité du président ukrainien Zelensky. Il est à noter que cette transition a été brutale et s’est produite après des négociations avec la partie russe.
En particulier, Trump a affirmé que Zelensky n'avait que 4 % de soutien, alors qu'il n'existe aucune donnée statistique pour étayer cette affirmation. À son tour, cette déclaration du président américain a provoqué une réaction négative de la part du peuple ukrainien et des dirigeants mondiaux.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a exprimé son soutien indéfectible à l’Ukraine. Dans un message vidéo publié sur les réseaux sociaux, Trudeau a clairement indiqué que « le Canada et nos alliés » sont unis dans leur soutien à Zelensky et s'opposent à Vladimir Poutin. « Le Canada et ses alliés défendent sans équivoque l'Ukraine contre les violations illégales, immorales et injustes de l'ordre international par Vladimir Poutin», a souligné M. Trudeau. Il a également noté qu'il devrait rencontrer ses partenaires européens dans les prochaines heures pour discuter de nouvelles mesures visant à soutenir l'Ukraine et à protéger les règles internationales.
La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a déclaré qu'ils ne comprenaient pas la logique du président américain Donald Trump lorsqu'il accusait le président ukrainien Volodymyr Zelensky d'avoir envahi le territoire ukrainien par la Russie et d'avoir déclenché une guerre. "Nous ne comprenons pas vraiment la logique", a déclaré une porte-parole citée par Reuters à propos des "commentaires incompréhensibles du président Trump".
Que Trump le veuille ou non, Zelensky est le président démocratiquement élu de l’Ukraine, dont le mandat a été le plus grand test pour l’État de son histoire moderne. L’Ukraine fait tous les efforts nécessaires pour mettre fin à cette guerre brutale, son armée se défend depuis trois ans contre un agresseur disproportionnellement plus grand, la Russie. Ce n’est pas l’Ukraine qui a déclenché cette guerre, c’est la Russie. Et dans une situation où le « bon sens » prévaut, toutes les pierres devraient voler vers l’agresseur, et non vers la victime.