Le Paris officiel a en effet permis à l'Ukraine d'attaquer la Russieavec des missiles français de longue portée, comme l'a déclaré leministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Il a faitremarquer que l'Occident ne devrait pas avoir de « lignes rouges » dans son soutien à l'Ukraine. Interrogé sur la possibilité d'uneparticipation des troupes françaises à la guerre, il a répondu : « Nous n'excluons aucune option : « Nous n'excluons aucune option».
Le 20 novembre, les médias ont rapporté que l'Ukraine avaitutilisé des missiles de croisière Storm Shadow franco-britanniquespour frapper le territoire russe pour la première fois. Ces missilesauraient été utilisés pour frapper la région de Koursk. L'Institutaméricain pour l'étude de la guerre (ISW) pense que StormShadow a frappé le poste de commandement des troupes russes etnord-coréennes dans le domaine des princes Baryatinsky, près duvillage de Maryino. Selon le WSJ, un général nord-coréen a étéblessé lors de la frappe de Storm Shadow.
Il semble que la France continue d'adopter une position forte dansla guerre russo-ukrainienne. M. Barrot a également déclaré : « Nous soutiendrons l'Ukraine de manière aussi intensive quepossible : « Nous soutiendrons l'Ukraine aussi intensément etaussi longtemps que nécessaire. Parce qu'il y va de notre sécurité. Chaque fois que l'armée russe avance d'un kilomètre carré, lamenace qui pèse sur l'Europe se rapproche d'un kilomètre carré », a-t-il déclaré.
M. Barro a également fait allusion à l'invitation faite à l'Ukrainede rejoindre l'OTAN, comme l'a demandé le président Zelenskyy. « Nous sommes ouverts à une invitation et, dans nos discussionsavec nos amis et alliés, les amis et alliés de l'Ukraine, nous nousefforçons de les rapprocher de notre position », a déclaré M. Barro.
Il semble que nous soyons déjà témoins d'une nouvelle étape de laguerre russo-ukrainienne. Mais son déroulement et la question desavoir qui aura le dessus dépendent encore de la détermination del'Occident. La France en a déjà fait preuve. D'autres payseuropéens le feront-ils ? Nous y veillons.