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Billet de blog 7 févr. 2023

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²dsv²-Le Pdt @EMacron2, @Elisabeth_Borne, Députés et Sénateurs sont des Cloportes

Bonjour, Mmes/Mrs Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et tous les membres du Gouvernement, tous les Députés et les Sénateurs de tous les partis politiques, tos les Présidents de Régions et de Départements comme des Cloportes financiers. Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges respectables et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.

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LETTRE OUVERTE À LA FRANCE ET AUX FRANÇAIS.

                     PRÉSIDENTIELLE 2027

GRAND DÉBAT NATIONAL DEMOCRATIQUE 2023 SUR LA REFORME DES RETRAITES.

²fde²-La Vérité n'est pas bonne à dire à @EmmanuelMacron et à @BrigitteMacron! ÉDITER

Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d'information et le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception... Le journaliste ne peut être contraint une opinion qui serait contraire à sa conviction ou à sa conscience.

²lcd²-Les journalistes sont tous payés pour mentir malgré la #CharteDeMunich. ÉDITER

Bonjour Partenaires sociaux: Laurent Berger (CFDT), Cyril Chabanier (CFTC), Laurent Escure (UNSA éducation), François Hommeril (CFE-CGC), Philippe Martinez (CGT), Geoffroy Roux de Bézieux (MEDEF), François Souillot (Force ouvrière): Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges respectables et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.

²clf²-Quid des futurs collabo...rateurs @ECioti entre @EMacron2 et @Elisabeth_Borne? ÉDITER

En 2023, le déficit public se stabiliserait à 5% du PIB. Le déficit de l'État atteindrait 165 milliards d'euros en 2023 (+7 milliards par rapport au texte initial). Le poids de la dette publique baisserait de 111,6% du PIB en 2022 à 111,2% en 2023. Comme en 2023, le déficit public se stabiliserait à 5% du PIB. Le déficit de l'État atteindrait 165 milliards d'euros en 2023 (+7 milliards par ...                                                                                          -

Voici pourquoi Frédérique Dumas, Députée la REM a quitté le parti "en marche".

FREDERIQUE DUMAS ET VOUS.

Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine : «Pourquoi je quitte En Marche !»

La productrice Frédérique Dumas avait participé à la campagne d’Emmanuel Macron. Mais la députée ne se reconnaît plus dans le groupe LREM. Manque de sens, manque d’écoute, technocratie… «On a le sentiment d’être sur le Titanic», nous dit-elle.

«Les fondamentaux du macronisme ont été oubliés», juge la députée Frédérique Dumas. LP/Yann Foreix

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Par Pauline Théveniaud 

Le 16 septembre 2018 à 21h02

Députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine, vice-présidente de la commission des affaires culturelles, Frédérique Dumas nous annonce qu'elle quitte le groupe LREM à l'Assemblée pour rejoindre le groupe UDI-Agir. Une première pour la majorité parlementaire, si l'on considère que Jean-Michel Clément (Vienne) avait préféré claquer la porte en avril dernier alors qu'il était sur le point d'être viré pour s'être opposé à la loi Asile immigration.

Membre du comité politique et du groupe de travail sur le programme culturel pendant la campagne d'Emmanuel Macron (qu'elle a prévenu de sa décision), Frédérique Dumas, productrice de cinéma (« The Artist », « Timbuktu »…) de 55 ans, évoque « des désaccords profonds, sur le fond et sur la méthode ». Et dresse un tableau des dysfonctionnements qui ont conduit à cette rentrée ratée.

Pourquoi quittez-vous le groupe LREM ?

FRÉDÉRIQUE DUMAS. Du fait de désaccords profonds, sur le fond et sur la méthode. Beaucoup de choses vont dans le bon sens, mais les fondamentaux du macronisme ont été oubliés. On confond vitesse et précipitation. La méthode, qui repose sur la confrontation d'idées, le débat et l'expérimentation, est essentielle à la réussite. Là, on a plutôt le sentiment d'être sur le Titanic. Il faut un électrochoc. On est au début du mandat, on peut encore changer les choses, car je souhaite la réussite d'Emmanuel Macron.

En quoi ces « fondamentaux » ont-ils été oubliés ?

Le « en même temps », c'est prendre en compte l'ensemble des dimensions, sans prisme idéologique. Mais si on met la transformation aux mains de technocrates hors-sol, voire cyniques, cela ne peut pas fonctionner. Certaines décisions se réduisent à des coupes budgétaires. Il n'y a pas d'ambition, pas de sens.

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Vous évoquez des problèmes de méthode…

Travailler dans l'espoir d'être écouté, voire entendu, faire bouger les lignes… est tout simplement impossible avec l'exécutif et compliqué avec le groupe. Même donner un avis est vu comme une fronde s'il n'est pas conforme.

Vous parlez d'expérience ?

La réforme de l'audiovisuel public devait se faire en coordination avec les députés. Or, on n'a eu aucune réunion avec le gouvernement, si ce n'est un petit-déjeuner avec le Premier ministre, une heure avant les annonces, où la bascule sur le numérique de France 4, la chaîne pour enfants, n'a même pas été évoquée. Toutes nos propositions n'ont pas à être reprises, mais le rapport du groupe de travail de la majorité a été tout simplement balayé d'un revers de main. Les décisions étaient déjà prises, pour habiller des économies et paraître moderne. Et elles vont conduire à l'explosion de l'audiovisuel public. J'ai ensuite envisagé à la radio que l'on rediscute de France 4. Un crime de lèse-majesté! J'ai perdu ma mission sur l'éveil musical, car, m'a-t-on dit, « on ne récompense pas une frondeuse ».

Aucune tête ne doit dépasser ?

Non, à un point caricatural. On nous explique que les ministres doivent faire des sacrifices personnels en abandonnant leurs convictions, leurs idéaux. Qu'il faut avaler toutes les couleuvres, pour rester au gouvernement. C'est dangereux. Emmanuel Macron, lorsqu'il défendait sa loi comme ministre de l'Économie, cela n'avait rien à voir avec la façon de faire actuelle.

A-t-il changé ?

Si on voit l'écart, c'est forcément que quelque chose a bougé. L'été dernier, on était l'illustration de l'exemplarité. On avait voté la loi pour la confiance dans la vie politique, les ministres mis en cause partaient immédiatement, et la rentrée, c'était huit pages d'interview du président dans le Point sur la complexité. Un an après, il y a des accrocs importants dans notre exigence.

Vous pensez à l'affaire Benalla…

J'ai soutenu le président dès le départ. Le « j'assume » m'a plu. Puis, on est passé à « c'est une tempête dans un verre d'eau ». C'est incroyable! « J'assume », cela veut aussi dire : « J'ai compris, je vais faire des choses. » On a le droit de ne pas être infaillible, à condition de se reprendre.

C'est-à-dire ?

J'attendais des gestes forts à la rentrée, cela n'a pas été le cas. Ce que dit Alexandre Benalla des sénateurs ( NDLR : « des petites personnes » ) montre qu'il a encore une forme d'impunité. Et Richard Ferrand, à la présidence de l'Assemblée… Sa procédure judiciaire, même s'il n'est jamais mis en examen, est une épée de Damoclès sur une fonction très importante. Il ne s'agit pas de mettre en cause leurs compétences, mais pourquoi nomme-t-on consul Philippe Besson qui a fait un livre sur le président? Pourquoi, quand on a décapité pratiquement tout le ministère de la Culture, la seule nomination que l'on fait est celle d' Agnès Saal ( condamnée pour « frais de taxis indus » )? L'exemplarité, c'est aussi une question de bon sens.

Il y a aussi l'affaire Françoise Nyssen…

Que la question de son maintien au ministère de la Culture ne se pose pas, alors qu'elle est en charge de la réglementation du patrimoine qu'elle reconnaît elle-même ne pas avoir respectée, qu'on lui enlève le livre pour cause de conflit d'intérêts, que la politique culturelle est d'un vide abyssal, c'est totalement anormal! On va dire que je voulais sa place, mais arrêtons l'hypocrisie. Il est important que les choses soient enfin dites pour que ça change.

Qu'allez-vous faire ?

Je rejoins l'UDI, ma famille d'origine, un vrai contre-pouvoir constructif, et Xavier Bertrand au sein de La Manufacture, un laboratoire d'idées et d'expérimentation. Je veux faire des propositions de l'extérieur. Il faut construire des garde-fous et des contre-pouvoirs, pour éviter les extrêmes.

Il Est Temps De Se Réveiller

@IReveiller· 25 sept.

Révélations de l'ex-députée LREM Frédérique Dumas, au cœur du système Macron

                     

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Revoir 69,4 k vues 1:25 / 2:17 6:46 PM · 25 sept. 2022· Twitter for Android

Les révélations d'une députée du système Macron avec Frédérique Dumas

 Emmanuel Macron Révélations Système

En 2017, Frédérique Dumas a milité pour « En marche » et est devenue une députée LREM des Hauts de Seine, très proche d’Emmanuel Macron avec qui elle échangeait régulièrement sur de nombreux sujets en particuliers culturels.

Productrice de cinéma et un temps pressentie pour devenir ministre de la culture, elle déchantera lentement mais sûrement de la Macronie puis de son leader maximo. Elle quitte le mouvement en septembre 2018 mais continue à avoir des échanges épistolaires avec le président de la République jusqu’à la crise Covid où, c’est une des révélations de cet entretien tonitruant, elle montre qu’Emmanuel Macron savait les dangers mortels de l’épidémie lors des municipales de mars 2020 qu’il a maintenue malgré les risques encourus pour nombre d’élus et d’électeurs.

Cynique, calculateur, obsédé par les échéances électorales, inaffectif, déniant la réalité, le portrait brossé du président et de son homme lige Alexis Kolher est glaçant. « Il joue en permanence au poker avec nous, c’est un algorithme » glisse Frédérique Dumas qui en profite pour tailler des costumes trois pièces à toute l’élite de la Macronie.

D’Alexis Kolher manipulateur et pervers à Édouard Philippe qui ne « regarde jamais ses adversaires dans les yeux » à toute la clique d’opportunistes et de traine-mocassins qui encombrent les allées du pouvoir Gabriel Attal et roselyne Bachelot en tête.

L’ex-députée LREM ne rate jamais sa cible car elle n’est à aucun moment rancunière ou belliqueuse. C’est ce qui donne une grande force à ce Zoom arrière de haut vol, mais aussi au livre servant de support à la conversation « Ce que l’on ne veut pas que je vous dise » (éditions Massot). François Bayrou ou Valérie Pécresse ainsi que plusieurs stars du cinéma en prennent aussi pour leur grade ici : « Il était temps pour moi de témoigner de ce que j’ai vu, entendu, vécu de l’intérieur qui mine notre vie démocratique et nos espérances et d’imaginer un nouveau chemin » énonce Frédérique Dumas.

Le livre sort quelques jours avant le premier tour de la Présidentielle. Si quelqu’un a dans son entourage un électeur hésitant ou vantant la sincérité d’Emmanuel Macron, il faut d’urgence lui passer cet entretien ou lui offrir le livre. Afin qu’il ne puisse pas dire ensuite qu’il ne savait pas et pour qu’il comprenne que nous sommes en train de livrer les clés du pays à un enfant de Machiavel dopé à l’adrénaline du pouvoir. Une sorte de robot humain programmé pour charmer les foules, mais dont le cœur est un algorithme au service d’un capitalisme de plus en plus sauvage.

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