QUAND UN CON FINI S'EN PREND A UN CONFINE :
Grenoble, Nonidi 29 Germinal An 228, 9h30 du matin
Sortie en masse des flics municipaux ce matin
Z'étaient une bonne dizaine.
Arrêt du tram Saint-Bruno : le premier à être contrôlé, c'est bien sûr un jeune black à casquette.
Pas d'attestation ? Hop, menottes, faut bien ça !
Le black gueule de toute ses forces et fait scandale. Je vais à la fenêtre, je prends des photos et des vidéos.
Un flic qui ressemble à Bruce Willis se prend pour Bruce Willis, lève les yeux vers moi, menace et gueule :
"pas le droit de filmer", "on va monter vous voir", "si vous mettez ça sur les réseaux sociaux, on sait ou vous habitez" etc...
Bien sûr, je sais qu'il est dans son tort, mais les types comme lui, si vous leur faites un cours de droit, ça les énerve, ils perdent les pédales et c'est là que les bavures arrivent. Comme je n'ai pas envie de ressembler à une bavure (dixit Coluche), je coupe mon portable...
Le black vocifère encore plus fort, insulte les flics, les traite de fils de p..., exige d'être emmené au commissariat, se paie de leur tête en leur disant qu'il est un puissant sorcier et qu'il va les transformer en femmelettes.Les municipaux ont l'air de plus en plus emmerdés
Fin de l'histoire : attroupement, le scandale s'éternise, et finalement, les flics lui enlèvent les menottes et tout le monde s'en va de son côté.
Reste l'arrogance insupportable de Bruce Willis qui a fait tout ce qu'il a pu pour ajouter sa pierre au slogan "tout le monde déteste la police"
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