Il s'agit d'un récit d'une écriture libre et incisive, autour d'une mère et sa fille qui débarquent, en 1970, dans un foyer-relai qui vient d'ouvrir à Échirolles, dans la périphérie grenobloise. Les résidents vont se chercher, boire des cafés, se trouver, s'unir et engager, pendant un an, une lutte pour la dignité qui marquera à jamais Yolande et Frédérique mais également l'histoire de ce foyer.
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Agrandissement : Illustration 1
4ème de couverture :
1970. Dans la banlieue de Grenoble, on construit à tour de bras. À Échirolles, s’ouvre un foyer-relais où atterrissent Yolande Liviani et sa fille Frédérique ainsi que d’autres familles en transit. Dans le foyer règne un paternalisme autoritaire qui prétend penser et agir à la place des nouveaux arrivants. Mai 68 n’est pas loin. Il faut d’abord se connaître, s’approcher et se rapprocher, s’apprivoiser. Puis vient la prise de conscience, le long cheminement de la révolte contre l’humiliation, pour le droit à l’intimité, contre le prix trop élevé des loyers. C’est la rencontre avec les résidents immigrés du foyer SONACOTRA, en face, avec les militants qui constituent un comité de soutien, avec Brecht et la maison de la culture... Dix ans après Yolande Liviani raconte. Une écriture puissante, directe, incisive, sans concession. Ce récit, publié une première fois en 1980, demeure d’une profonde actualité.