
Les visages, les regards, les mots -simples, pudiques et forts- des proches et camarades de Zyed et Bouna, morts électrocutés le 27 octobre 2005 dans un transformateur électrique où ils s'étaient réfugiés apeurés, pour échapper à un contrôle au faciès, valent tous les commentaires du monde. Les policiers qui les poursuivaient ayant été relaxés du chef d'inculpation de non-assistance à personne en danger, devrait-on, comme on nous y invite dix ans après, admettre que la mort des deux adolescents, c'est la faute à pas de chance? Le temps dure longtemps.
-Voir le photo-reportage de Denis Allard paru dans Libération
http://www.liberation.fr/france/2015/10/28/zyed-et-bouna-l-heure-du-recueillement_1409457
- blog de Hubert Huertas : http://blogs.mediapart.fr/blog/hubert-huertas/281015/trente-ans-apres-nous-sommes-