
Agrandissement : Illustration 1

«A ma mère, Peindel NDIAYE (1937-2012), une Grande Royale, symbole d'amour, de compassion et de bienveillance» par Amadou Bal BA
Quand on est jeune ou adulte, se projetant sur l'avenir et voulant conquérir le monde, on est parfois inattentif à certains signaux faibles ou forts. Subitement, et bien longtemps après la disparition de nos parents, on reste encore inconsolable : «On aime sa mère sans le savoir, sans le sentir, car cela est naturel comme vivre ; et on ne s’aperçoit toute la profondeur des racines de cet amour qu’au moment de la séparation dernière. Aucune affection n’est comparable à celle-là, car toutes les autres sont de rencontre, et celle-là est de naissance» écrit Guy de MAUPASSANT (1850-1893). En effet, «l’amour de la mère est le seul amour invincible, éternel comme la naissance» écrit André MALRAUX. En effet, avec le poids des âges, on retourne à l'enfance : «La vieillesse renouvelle la terreur à l’infini. Elle ramène l’être, sans finir, au commencement» écrit Georges BATAILLE, dans «ma mère». Cette fête des Mères, est donc une évocation de ce voyage dans le passé, cette «madeleine de la tante Léonie» de Marcel PROUST (1871-1922) ou ce «Royaume de l'enfance» comme le dirait Léopold Sédar SENGHOR (1906-2001), vous alerte sur l'immense, inépuisable et précieux héritage que vous ont légués vos parents. «On a reçu une éducation rigoureuse. Nos parents nous ont éduqués dans les valeurs sérères et africaines de travail, d’honnêteté, de générosité, d’ouverture à l’autre, de solidarité. Ils ont fait face à la vie, dans ses joies, comme dans ses épreuves, avec dignité et clarté. En fait, les enfants reçoivent en héritage de leurs parents, moins parce qu’ils disent, plus par leur attitude, leur exemplarité ; c’est quelque chose qui nous imprègne et nous poursuit longtemps après, mais on ne s’en rend compte que bien après leur disparition» dit Felwine SARR, philosophe, écrivain et artiste.
Mes parents, peu diserts, n'étaient pas démonstratifs en termes de câlins, contacts discussions aux autres échanges. Il se trouve aussi que j'ai peu vécu, physiquement, avec eux. Quand je me remémore ce précieux et immense viatique qu'ils m'ont laissé, je me rends compte que si j'ai traversé et vaincu de grandes adversités de la vie, c'est bien grâce à eux. «Une mère, c’est le cœur inexplorable et doux, blanc du côté sacré, noir du côté jaloux» écrit Victor HUGO (1802-1885). Rien ne vaut donc qu’une tendre et aimante maman. «L’avenir d’un enfant est l’œuvre de sa mère» disait si bien Napoléon. Les valeurs foutankaises inculquées sont notamment l'ardeur au travail, la probité, le courage, l'honneur, la dignité, et surtout pour nous les Peuls, l'hospitalité, le partage et l'entraide, en somme ce «Neddo Ko Bandoum» qu'une certaine médiocre classe politique jouissive et perverse tente, honteusement de discréditer. Et pourtant la solidarité et l'hospitalité sont au cœur des valeurs cardinales sénégalaises «L'homme est le remède de l'homme» dit bien un dicton de nos parents et frères Ouolofs. Confucius disait que l'individu, pour sa perfection, doit s'occuper de lui-même, de sa famille de sa nation et être utile au monde entier.
C'est profondément ancré dans mes valeurs ancestrales que l'Afrique, contrairement aux calomnies, est profondément maternelle, et cela a été théorisé notamment par Cheikh Anta DIOP et SEMBENE Ousmane. Si quelqu'un a réussi dans la vie, c'est en raison des qualités morales de sa mère. Je n'entends ici glorifier le patriarcat, la misogynie ou le conservatisme que flattait, dans sa merveilleuse chanson, «Nijaaye » l'exceptionnel chanteur sénégalais Laye MBOUP. Il glorifiait, à travers cette chanson très populaire l'image d'une femme soumise devant appeler son mari «tonton» et de pouponner pour l'accueillir au retour à la maison, après une dure journée de labeur. Ce dont il est question ici, ce sont les valeurs positives, l’éducation et l’influence positive de l’amour d’une mère sur ses enfants «Tout ce que je suis, toute ce que j’aspire à devenir, je le dois à ma mère, mon ange» écrit Abraham LINCOLN (1809-1856), le président américain qui aboli l’esclavage, par une Déclaration d’émancipation. Danielle GOUZE MITTERRAND (1924-2011) a conduit François MITTERRAND (1916-1996), issue d’une bourgeoisie provinciale, vers les forces de progrès.
Ma mère, Dieynaba Harouna NDIAYE dite Peindel (1937-2012), c'est cette héroïne du quotidien que magnifie SEMBENE Ousmane (1923-2007) à travers le personnage de Fatou Kiné. Mon père dès l'âge de 14 ans, et pour faire aux lourds impôts coloniaux a été obligé d'aller à Kaolack travailler comme employé de maison pour des Français. Aussi, ma mère, dès leur mariage, en mère et cheffe de famille, a assumé la lourde responsabilité de l'éducation des enfants, s'occuper de ma grand-mère paternelle et de ses enfants encore restés au village, des vaches et des récoltes. «L’amour d’un père est plus haut que la montagne. L’amour d’une mère est plus profond que l’océan» dit un dicton japonais.
Ma mère est aussi cette «Grande Royale» cette figure tutélaire qu'évoque l'écrivain Cheikh Hamidou KANE dans son «aventure ambiguë». Ma mère était très matinale, et se levait vers 5H30. Après la prière, elle allait traire les vaches, préparer le petit déjeuner avant l'école piler le mil pour le déjeuner. Il fallait aussi, anticiper le repas du soir et retourner attacher les veaux pour traire une seconde fois les vaches la nuit. Je ne parle pas des autres grands et petits tracas de la journée à régler, du bois mort pour la cuisine, l'eau à puiser. «J’entends au-dessus de moi dans les cieux Les anges qui chantent entre eux Ils ne peuvent trouver de mot d’amour plus grand Que celui-ci: Maman» dit Edgar Allan POE (1809-1849).
Stoïque et d'une grande dignité, et en dépit de ces charges écrasantes, loin de se plaindre du chaud et brûlant soleil, des écrasantes et harassantes tâches, ma mère-poule veillait soigneusement et affectueusement sur nous. Cette exemplarité nous poursuit tout au long de notre existence, nous oblige à une quête incessante et permanente à renaître pour devenir meilleur : «Les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l’heure où leur mère leur donne le jour, mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d’eux-mêmes» écrit Gabriel GARCIA MAQUEZ, prix Nobel de littérature.
Ce que je dis sur ma mère, loin d'un discours stéréotypé, convenu et complaisant, est un message universel s'adressant à toutes les femmes du monde, qui sont des mères sœurs et épouses ; base de la famille, elles portent le poids du monde sur leurs fragiles épaules ; elles sont une source inépuisable d'amour de bienveillance et de compassion.
Dans l’histoire de l’Humanité, des épouses et mères, nous ont légués leur sacrifice, dévouement et surtout un Amour impérissable. Derrière chaque grand homme, se cache une Femme exceptionnelle. Eléonore ROOSEVELT (1884-1962) a été d’une influence considérable, en pleine crise de 1929, sur la New deal du parti démocrate et sur son mari de président Franklin Delano ROOSEVELT (1882-1945) dans l’engagement lors de la Deuxième guerre mondiale contre le nazisme.
Khadija (555-619), la première épouse du Prophète, Mahomet, a été son premier soutien contre la persécution des habitants de la Mecque. En raison de ce mariage, en 595, Mahomet est sorti de la pauvreté. L’Islam condamne l’ingratitude. Aussi, Mahomet restera reconnaissant à l’égard de tous ses bienfaiteurs, notamment Khadija : «Par le jour montant et par la nuit qu’elle couvre tout ton Seigneur ne t’a ni abandonné, ni détesté. N’a-t-il pas trouvé l’orphelin ? Et il t’a donné un abri. Et il t’a trouvé errant et il t’a donné un guide. Et il t’a trouvé pauvre, et il t’a enrichi. Quant à l’orphelin, donc ne le maltraite pas. Quant au demandeur ne le repousse pas. Quant au bienfait de ton Seigneur, proclame-le !» Coran, Sourate 93, «Le jour montant». Khadija, ses garçons étant morts jeunes, a donné à Mahomet quatre filles : Zainab, Rukuya, Umm Kultum et Fatima. Elle demande à Mahomet d’adopter Ali, afin de soulager les charges familiales de son oncle, Abu-Talib, et son oncle, Abbas, éleva Djaffar. En 616, les païens de la Mecque décrètent une Fatwa d’ostracisme à l’encontre des musulmans : interdiction des mariages mixtes, de leur parler. Dans une société tribale la solidarité est vitale. Les musulmans alors expulsés du territoire de la Mecque, se réfugient dans un Chi’b, une fente dans le rocher, aux portes de la ville ; c’est un lieu sinistre et de désolation, réservé aux proscrits, comme les Noirs, les esclaves et les fugitifs. Il est interdit de faire commerce avec ces bannis, de leur acheter ou vendre quelque chose. C’est l’abjuration de l’Islam ou la mort. «Désirer la mort, c’est abréger la vie. Mépriser la mort, c’est prolonger la vie» dit un dicton arabe. Les musulmans ont donc préféré endurer la faim, les souffrances et les humiliations. C’est en 619, année de la fin de l’exil, Khadija, épouse, première femme musulmane, conseillère, confesseuse, trésorière et directrice de conscience du Prophète, ruinée et affaiblie, meurt, après de souffrances. Du vivant de Khadija, Mahomet est resté monogame : «Quand j'étais pauvre, elle m'a enrichi ; quand tout le monde m'abandonnait, elle m'a réconforté ; quand on me traitait de menteur, elle a cru en moi» dira le Prophète Mahomet, devenu inconsolable à la mort injuste de sa première femme.
Kasturba GHANDI (1883-1944), l’épouse du théoricien indien de la non-violence, surnommée «Ma Mère», a joué dans l’ombre un rôle considérable, dans la lutte pacifique pour l’indépendance de l’Inde. En effet, Mohandas GANDHI (1869-1948) fait voter, le 8 août 1942, une résolution dite «Quit India», intimant les Britanniques de quitter l’Inde. Le mouvement de désobéissance civile est suivi d’arrestations massives qui n’entament en rien la détermination de GANDHI. Sa femme, Kasturba, meurt en prison, le 22 février 1944. Aux termes de cette lutte héroïque, et sous la direction de GANDHI, l’Inde devenue non gouvernable par les Britanniques, est indépendante, en même temps que le Pakistan, le 15 août 1947. A travers la vie exemplaire de Kasturba, GANDHI a rendu hommage toutes les femmes. Seule la femme est en capacité de donner à l’ensemble de l’humanité l’amour qu’elle a accumulé comme mère. Pour GANDHI, la femme est l’incarnation de la non-violence, cette non-violence qui est amour infini, c’est-à-dire infinie capacité à souffrir. Car qui d’autre que la mère de l’homme démontre mieux cette capacité, elle qui sait oublier les souffrances de la grossesse et de l’accouchement, jusqu’à y trouver la joie de la création, elle qui sait souffrir tous les jours pour que son enfant puisse grandir. L’homme a dominé la femme depuis la nuit des temps et celle-ci a en développé un complexe d’infériorité ; elle a fini par croire à la doctrine intéressée de l’homme, qui la déclare inférieure. Cependant, les sages parmi les hommes ont reconnu l’égalité du statut de la femme. L’épouse n’est pas l’esclave de son époux, mais sa compagne, sa partenaire son égale dans toutes ses joies et ses peines.
Dans le domaine littéraire, la première à soulever les montagnes a été Virginia WOOLF. Elle sera suivie par Simone de BEAUVOIR, Angela DAVIS, Gisèle HALIMI, Mariama BA, Ken Bugul M’BAYE, Aminata SOW FALL, Fatou DIOME, et bien d’autres.
Contrairement à ces «parents toxiques», Susan FORWARD dénonçant ces mères mal-aimantes, à l'effet dévastateur, narcissiques, compétitives, envahissantes, control freak, mère-enfant, mères abusives ou non protectrices, empêchant leurs filles de se construire une identité et une estime de soi solide, d’autres auteurs, ont glorifié le statut héroïque et aimant de la mère. «Une mère, c’est le cœur inexplorable et doux, blanc du côté sacré, noir du côté jaloux» écrit Victor HUGO, dans «la légende des siècles», un recueil de poème sur l’histoire et l’évolution de l’humanité. «Le livre de ma mère» d’Albert COHEN, un monument littéraire, est l'évocation d'une femme à la fois «quotidienne» et sublime, une mère morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. «Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais. Je ne dis pas qu’il faille empêcher les mères d’aimer leurs petits. Je dis simplement qu’il vaut mieux que les mères aient quelqu’un d’autre à aimer» écrit Albert COHEN. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. «Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis» écrit Albert COHEN (1895-1981).
Tendre, froide, envahissante, nourricière, forte ou infantile, idéalisée ou caricaturée, les artistes ont souvent rendu au premier grand amour de leur vie, qu’est la mère. «Elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n’ai jamais su où aller depuis» écrit Romain GARY (1914-1980). De son vrai nom, Romain KACEW, né à Vilnius (Lituanie), il est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances. «Avec l'amour maternel, la vie nous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances» ajoute-t-il dans «la promesse de l’aube». En professionnel de l’enfance, dans une démarche nostalgique, empreinte d’un amour inconditionnel, l’hommage à la mère est un rite incontournable. «L’homme veut son enfance, veut la revoir et s’il aime davantage sa mère à mesure qu’il avance en âge, c’est parce que sa mère c’est son enfance. J’ai été enfant, je ne le suis plus et je n’en reviens pas» écrit Romain GARY. Ainsi, la mère de l'auteur s'est tuée le 21 novembre 1971, à l'âge de 51 ans. Quelques semaines plus tard, Peter HANDKE, prix Nobel de littérature, décide d'écrire un livre sur cette vie et ce suicide, une simple histoire, mais qui contient quelque chose d'indicible. «On la rencontrait dans la rue lorsque les journées d'automne étaient belles, elle avançait à pas très lents et on l'encourageait à marcher tout de même plus vite. Quelques jours avant qu'elle n'absorbe une dose massive de somnifères, elle écrivit : «Je me parle à moi-même parce que sinon je ne peux plus rien dire à personne. Parfois j'ai l'impression d'être une machine. Je partirais bien n'importe où mais dès qu'il commence à faire sombre, j'ai peur de ne plus retrouver mon chemin» écrit-il. La française Colette (1873-1954) a fait le portrait de sa mère Sidonie, un chef-d’œuvre littéraire. Dans «La maison de Claudine» l’écrivaine, Colette, raconte sa jeunesse heureuse et libre à la campagne, une enfance douce entre la découverte des livres et de la nature, portée par l’amour et les gestes nourriciers de la mère. «Elle surgissait, essoufflée par sa quête constante de mère-chienne trop tendre, tête levée et flairant le vent. Ses bras emmanchés de toile blanche disaient qu’elle venait de pétrir la pâte à galette, ou le pudding saucé d’un brulant velours de rhum et de confitures» écrit Colette.
Tout écrivain, tout grand homme a entretenu des relations épistolaires avec sa famille. Antoine de SAINT-EXUPERY (1900-1944) était lié à la sienne par une affection et une tendresse de chaque instant. Face au chagrin, aux difficultés ou à la solitude, Antoine de SAINT-EXUPERY se confiait à sa mère : «Dites-vous bien que de toutes les tendresses la vôtre est la plus précieuse et que l'on revient dans vos bras aux minutes lourdes. Et que l'on a besoin de vous, comme un petit enfant, souvent. Et que vous êtes un grand réservoir de paix et que votre image rassure» dit-il, en 1930, à sa mère.
Toute la contribution littéraire d’Alain MABANCKOU est dominée par l’image tutélaire de la mère, «maman, Pauline», morte en son absence : «J’ai longtemps laissé croire que ma mère était encore en vie. Je m’évertue désormais à rétablir la vérité dans l’espoir de me départir de ce mensonge qui ne m’aura permis jusqu’alors que d’atermoyer le deuil. J’ai encore sur le visage la cicatrice de cette disparition, et même s’il m’arrive de l’enduire d’une couche de joie factice, elle remonte à la surface lorsque s’interrompt soudain mon grand éclat de rire et que surgit dans mes pensées la silhouette de cette femme que je n’ai pas vue vieillir, que je n’ai pas vue mourir et qui, dans mes rêves les plus tourmentés, me tourne le dos et me dissimule ses larmes» écrit dans «Lumières de Pointe-Noire». On reste enfant, quelque soit notre âge et tant que vivent nos parents «Si jeune que l’on soit, le jour où l’on perd sa mère, on devient vieux tout à coup» écrit Alexandre DUMAS fils (1824-1895). En effet, «pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance» écrit Albert COHEN.
CAMARA Laye (1928-1980), écrivain guinéen, en dédicace à sa mère, dans son roman «L’enfant noir», lui a consacré un poème : «Femme noire, femme africaine, ô toi ma mère, je pense à toi. Toi qui me portas sur le dos, toi qui m’allaitas, qui gouvernas mes premiers pas. Toi qui, la première, m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre, je pense à toi» écrit-il.
Brèves indications bibliographiques
BATAILLE (Georges), Ma mère, Paris, éditions Jean-Jacques Pauvert, 1966, 205 pages ;
BENZINE (Rachid), Ainsi parlait ma mère, Paris, Seuil, 2020, 96 pages ;
BERTOLT (Brecht), Mère-courage et ses enfants, Paris, l’Arche, 1983, 128 pages ;
CHRAIBI (Driss), La civilisation, ma Mère !, Paris, Denoël, 1972, 183 pages ;
COHEN (Albert), Le livre de ma mère, Paris, Gallimard, 1954, 221 pages ;
Colette, La maison de Claudine, Paris, Hachette, grands classiques, 1972, 86 pages ;
Colette, Sido. Suivi de les Vrilles de la vigne, Paris, Hachette, Le Livre de poche, 1901, 243 pages ;
GARY (Romain), La promesse de l’aube, Paris, Gallimard, 1973, 456 pages ;
GORKI (Maxime), Ma mère, traduction de Serge Perski, éditions d’hier et d’aujourd’hui, 1945, 390 pages ;
HALTER (Marek), Khadija, les femmes de l’Islam, Paris, Robert Laffont, 2014, 374 pages ;
HANDKE (Peter), Le malheur indifférent, Paris, Gallimard, Folio, 1977, 124 pages ;
MABANCKOU (Alain), Lumières de Pointe-Noire, Paris, Seuil, 2013, 304 pages ;
RAI (Ganpat), Gandhi and Kasturba : The Story of their Life, préface de Shrimati Rameshwari Nehru, Lahore, Kasturba Memorial Publications, 1945, 156 pages ;
SAINT-EXUPERY de (Antoine), Lettres à sa mère, Paris, Gallimard, Folio, 1997, 240 pages ;
SEN (Ela), Wives of Famous Men, introduction d’Arthur Moore, Bombay, éditions Thacker, 1942, 122 pages.
Paris, le 4 juin 2023, par Amadou Bal BA -