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«Le président Emmanuel MACRON : un bilan très contrasté de ses deux mandats depuis 2017. Une perspective d’un 3e mandat, en 2032 bien compromise. Le Macronisme aura du mal à survivre après Emmanuel MACRON» par Amadou Bal BA
La fin de mandat du président MACRON risque d’être difficile, par un lynchage même de ses alliés ou de son camp. «Le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron» dit Bruno RETAILLEAU son Ministre de l’Intérieur. «Le macronisme n’est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme. Je ne crois au «en même temps» ; car il alimente l’impuissance», rajoute Bruno RETAILLEAU, un des prétendants au trône. Ces attaques frontales sur le bilan du président MACRON ont fait des vagues au sein du gouvernement, le feu couve. «Bruno Retailleau, le macronisme est une idéologie ET un parti politique. Tenter de diviser le socle commun, c’est affaiblir les remparts contre les extrêmes ! Agir ensemble exige du respect mutuel», dit Mme Elisabeth BORNE, ancienne Première ministre, actuelle ministre de l’Education nationale. «Le manque de respect n’est pas la meilleure manière de bâtir un projet rassembleur pour le pays», a ajouté Marc FERRACCI, ministre de l’Industrie et de l’Énergie.
Au départ, le candidat Emmanuel MACRON, en 2017, un non professionnel de la politique, venu de la banque Rothschild, avait contraint François HOLLANDE, premier secrétaire du Parti socialiste avec une expérience de plus de 12 ans, à ne pas se représenter, après un mandat présidentiel de 2012 à 2017. Quasiment auparavant inconnu du grand public, cela a été, pour moi, la plus grande surprise du phénomène qu’est Emmanuel MACRON. «Tout s'est joué au cours de la campagne présidentielle. Pour gravir la plus haute marche du pouvoir sans carrière politique, ni même un parti derrière lui, Emmanuel Macron a utilisé les réseaux plus ou moins avouables de la République. Lobbys divers et variés, agents d'influence, communicants, rois, «intermédiaires», barbouzes, barons locaux et loges franc-maçonnes. Tous se sont empressés. Le candidat puis le président les a accueillis avec un large sourire, utilisés, parfois manipulés et ensuite souvent oubliés», écrit Marc EDENVELD dans «le président manipulateur».
Depuis Charles de GAULLE (1890-1970) et François MITTERRAND (1916-1996), le président Emmanuel MACRON qui n’est pas de ma famille politique, s’est révélé, jusqu’ici, un des plus grands génies de la politique, venu de nulle part, ayant dynamité les grandes formations politiques classiques. Candidat à la présidentielle, dans une classe politique usée, voire pourrie par des renoncements aux valeurs républicaines, Emmanuel MACRON a lancé une formule choc qui avait fait mouche ou suscité d’importantes controverses : «Ni de droite, ni de gauche», et il avait fustigé «l’Ancien monde». Son ambition au départ, était de se rattacher au progressisme au Saint-simonisme, «à un courant progressiste remontant au XIXe siècle, qui, à l'époque, promouvait la résorption du politique dans l'économie, l'attribution du pouvoir aux experts et aux scientifiques, le dépassement des cadres traditionnels et la fusion des identités par l'abolition des frontières, l'intégration européenne et la globalisation financière» écrit Frédéric ROUVILLOIS.
Emmanuel MACRON est né le 21 décembre 1977, à Amiens, en Picardie, d’une ancienne famille juive française. «Je suis dans une famille de médecins hospitaliers. Cette famille avait accédé récemment à la bourgeoisie, s’élevant, comme on disait autrefois, par le travail et par le talent. Mes grands-parents étaient enseignants, cheminots, assistante sociale et ingénieurs des ponts et chaussées. Tous venaient de milieux modestes. L’histoire de ma famille est celle d’une ascension républicaine dans la province française, entre les Hautes-Pyrénées et la Picardie. Cette ascension passait par le savoir et, plus précisément, pour la dernière génération, par la médecine», dit-il dans «Révolution». En effet, ses parents, fuyant la lumière, sont très discrets. Son père, fils de cheminots, est Jean-Michel MACRON, un médecin spécialisé en neurologie et professeur à l’université de Picardie. Sa mère, Françoise NOGUES, médecin-conseil à la Sécurité sociale, mère de Laurent, radiologue et d’Estelle Néphrologue, maintenant divorcée avec son père, est passionnée de lecture. Hommes de lettres, son enfance à Amiens est dorée, décalée par rapport à une société confrontée à la désindustrialisation. «Mon enfance à Amiens n’a par exemple rien à voir avec la réalité d’Amiens. C’est une espèce de bulle plutôt heureuse, et même une bulle dans la bulle : j’ai vécu entre chez mes parents et chez mes grands-parents, et passé d’incalculables heures dans une bibliothèque pendant de nombreuses années de ma vie, dans le petit appartement de ma grand-mère. Et puis j’ai tôt fait l’expérience de cette région, la Picardie, qui subissait la désindustrialisation de plein fouet», écrit-il dans «La France vue par Emmanuel MACRON». En effet, il a subi une influence considérable de la part de sa grand-mère «Ma grand-mère m’a appris à travailler. Dès l’âge de cinq ans, une fois l’école terminée, c’est auprès d’elle que je passais de longues heures à apprendre la grammaire, l’histoire, la géographie. Et à lire. J’ai passé des jours entiers à lire à voix haute auprès d’elle. Elle partageait avec mes parents le goût des études, et mon enfance fut rythmée par son attente inquiète de mon retour du moindre examen», dit-il. Arrivé à Paris, à l’âge de 16 ans, les portes de l’école normale étant fermée, il s’inscrit, par conviction, en philosophie, à Nanterre et à Sciences Po, et s’oriente vers le droit et l’économie, puis à l’école nationale d’administration. Stagiaire, pour six mois à l’ambassade de France au Nigéria, puis prise de fonction à la préfecture de l’Oise, il rencontre pendant ces années, avec Michel ROCARD et Jean-Pierre CHEVENEMENT. Son bon classement à l’ENA lui permet de choisir l’inspection des finances et de sillonner la France : Troyes, Toulouse, Nancy, Saint-Laurent-du-Maroni et Rennes.
Le président Emmanuel MACRON est marié, le 20 octobre 2007, à une enseignante de français, Mme Brigitte née TROGNEUX, le 13 avril 1953, à Amiens, fille de chocolatiers. Brigitte est une ex-épouse d’André-Louis AUZIERE. Les époux MACRON se rencontrés en 1994, lorsque Brigitte TROGNEUX enseignait au Lycée La Providence d’Amiens. «C’est au lycée, par le théâtre, que j’ai rencontré Brigitte. C’est subrepticement que les choses se sont faites et que je suis tombé amoureux. Par une complicité intellectuelle qui devint jour après jour une proximité sensible. Puis, sans qu’aucun ne lutte, une passion qui dure encore», dit Emmanuel MACRON, dans «Révolution». Brigitte, surnommée, «Mme la Présidente», derrière sa silhouette longiligne, son sourire solaire, cette Première dame lisse, mais influente, soucieuse de rester à sa place, est restée légèrement en retrait. «Derrière chaque grand homme se cache une grande dame», dit-on. Brigitte «serait la pierre angulaire de son couple. Son socle, son roc. Certains jugent qu’elle en serait plutôt la faille. Sa faille à lui», écrivent Caroline DERRIEN et Candice NEDELEC, dans les «Macron». Désigné et reconnu comme le meilleur, séduisant ses aînés sans peine, Emmanuel MACRON a été fortement influencé par sa grand-mère.
Haut fonctionnaire, puis banquier chez Rothschild de 2008 à 2012, Emmanuel MACRON participe à la campagne électorale de François HOLLANDE, et devient, sur recommandation de Jacques ATTALI, Secrétaire général adjoint, du gouvernement. «Marqué au fer rouge par son passage à la banque Rothschild, «Monsieur Macron», comme l'appelle froidement Martine Aubry, symbolise le grand quiproquo entre François Hollande et les Français. Pourquoi le président socialiste, élu par le peuple de gauche en 2012, a-t-il choisi comme ministre de l' Économie ce jeune homme adulé des grands patrons pour ses penchants libéraux ?», s’interroge Marc ENDELWELD dans «l’ambigu M. Macron». Social-libéral, M. MACRON a été d’août 2014 à août 2016, ministre des Finances dans le gouvernement de Manuel VALLS, sous François HOLLANDE. Il annonce sa candidature à la présidentielle de 2017, le 16 novembre 2016.
Par conséquent, quel bilan lucide, distancié et apaisé faudrait-il porter les deux mandats du président Emmanuel MACRON ?
«C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses de vaches», dit bien un dicton de nos ancêtres les Gaulois. «Il ne faut pas vanter les mérites de la nuit, avant qu’il ne fasse jour», disait mon arrière-grand-mère paternelle, Dourma LY. La dissolution à la Chirac du 9 juin 2024, comme la censure du gouvernement de Michel BARNY, avait failli faire basculer la République dans l’inconnu.
Toutefois, nous avons assez d’éléments et de recul pour nous livrer à une évaluation objective et distanciée. Théoriquement, le président MACRON est un adepte de la théorie de la complexité, théorisée par Edgar MORIN (Voir mon article Médiapart, 10 juillet 2021) et une action délibérative du doyen Paul RICOUEUR (Voir mon article Médiapart, 10 janvier 2025). «Avec lui (Paul Ricoeur), j’ai lu ou relu de la philosophie antique. Chez Ricœur, c’est l’un de ceux qui ont pensé de la manière la plus forte le sujet de la violence et du mal en politique. Il a marqué le courant de l’antitotalitarisme. C’est l’un des philosophes d’Europe continentale qui a le plus pensé la philosophie délibérative. Il a réfléchi sur la possibilité de construire une action qui ne soit pas verticale, c’est-à-dire qui ne soit pas prise dans une relation de pouvoir), mais une action qui échappe dans le même temps aux allers-retours permanents de la délibération», dit Emmanuel MACRON, dans un entretien avec Eric FOTTORINO. On attendait de lui, un Nouveau monde, plus juste et plus solidaire. «Une vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes», disait son maître à penser, Paul RICŒUR. Cependant, dans les faits, très habile politique, surnommé «Jupiter», le président MACRON s’est illustré, dans sa gouvernance, par sa verticalité et sa centralisation ; il est, en fait, le Président des riches. «Son brillant talent pour la séduction devait laisser place à ce rapport toxique, parfois sadique, à ses propres troupes», écrit Etienne CAMPION.
Par conséquent, dans ces deux mandats du président MACRON depuis 2017, il y a des choses positives dans ce bilan, d’autres contrastées ou franchement négatives.
I – Ce que je considère comme bilan globalement positif
Quelle que soit la couleur politique d’un gouvernement, sortant de tout manichéisme, s’il fait quelque chose de positif, il faudrait savoir le dire et même le valoriser. Au Sénégal, le premier mandat 2012-2019 du président Macky SALL, s’est révélé être celui d’un Pharaon des temps modernes. En revanche, son second mandat, à partir de 2019, a été calamiteux, dramatique pour le Sénégal, ses amis politiques et pour lui-même, puisqu’il est en ce moment exilé au Maroc. Charles de GAULLE, pour les Français, a été visionnaire en assurant, globalement, en dehors de quelques pays (Algérie, Indochine), une décolonisation pacifique des pays africains, dans un contexte des trente glorieuses et une Constitution de 1958 qui a résisté au temps. Le président GISCARD D’ESTAING a abaissé l’âge du droit de vote à 18 ans. Le président Jacques CHIRAC a aboli la conscription datant de la bataille de Valmy. François MITTERRAND, de 1981 à 1983, a posé une politique de rupture, des mesures impactant favorablement la vie des gens (35 heures, remboursement du titre de transport, libération des médias, suppression de la peine de mort, promotion de la culture, régularisation des sans-papiers, carte de résident de 10 ans). On a tendance à l’oublier, en successeur du baron HAUSSMANN, il a légué de grands travaux (Le Louvre, la Villette, Bercy, Opéra Bastille, le musée d’Orsay, le Palais royal et les colonnes de Buren, la BNF, le conservatoire des arts et métiers, la Grande arche de la Défense, et une multitude de projets en province, etc.). Il a bien géré la cohabitation.
Qu’a donc fait de positif, le président Emmanuel MACRON pendant ses deux mandats ?
D’une part, globalement et en dehors de ratés des débuts (Masques, respirateurs), avec l’histoire des masques, pendant le confinement, à la suite du COVID-19, j’ai été agréablement surpris, de la part d’un Président libéral, jusqu’au 31 juillet 2022, cette mesure de chômage partiel, de maintien du salaire, de l’organisation d’un système rémunéré pour garde d’enfants, pendant le confinement et ce soutien aux entreprises.
Le président Emmanuel MACRON a dû faire violence sur sa personne, pour prendre cette mesure. La politique reste une question de volonté, celle en dépit des difficultés, de faire bouger les lignes. «Si veut le Roi veut, si veut la Loi», disait l’Abbé de Saint-Denis, SUGER (1081-1151), conseiller des Rois. En effet, jusqu’à ce confinement de 2020, tous répétaient, comme des perroquets, que l’Union européenne interdisait le déficit budgétaire à plus de 5%. Les nantis, arrosés de subventions et de dégrèvements d’impôts, ayant bien pris soin de planquer leur fortune, répétaient à souhait, en raison de la dette, on ne peut pas faire autrement ; il fallait faire des réformes dites «courageuses», en demandant toujours aux mêmes des sacrifices. Dans ce grand moment de peur et de communion de la Nation, le président MACRON annonçait une société nouvelle, mais a vite oublié cette belle promesse «Il y a dans cette crise une chance : nous ressouder, éprouver notre humanité, bâtir un autre projet dans la concorde. Un projet français, une raison de vivre ensemble profonde. Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre Nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible», disait-il le 13 avril 2020. Cette crise a fini par aboutir à des recrutements et une revalorisation salariale du personnel hospitalier. Cependant, les urgences dans les hôpitaux restent le point sombre du système de santé français.
D’autre part, en relation avec la Ville de Paris, le président MACRON a incontestablement réussi le centenaire des J.O de Paris 2024. Parisien de Danthiady, mon cœur a vibré d’émotion, à certains grands moments de ma ville fétiche. Ce fut le cas, le 10 mai 1981, à la victoire de François MITTERRAND, tous ces immigrés clandestins ont été régularisés. Ces J.O. d’été à Paris ont été précédés par une violente et sans précédente campagne raciste à l’encontre de la chanteuse franco-malienne, Aya NAMURA. Les Parisiens, redoutant l’insécurité ou la horde de touristes, ont déserté massivement la capitale.
Finalement, Aya NAKAMURA a chanté aux JO de Paris, et l’audimat a explosé. Le défilé sur la Seine, en plein Paris, une première dans l’histoire des JO, avec une époustouflante mise en scène, a mis tout le monde d’accord. En raison des moyens exceptionnels de sécurité déployés, jamais la ville de Paris n’a été aussi sûre.
Par ailleurs, le président Emmanuel MACRON, issu d’une ancienne famille juive d’Amiens, à travers ses deux mandats présidentiels, a réconcilié, durablement, la communauté juive, avec le pouvoir politique. Pendant longtemps, considérée comme des parias, la communauté juive présente en France depuis l’époque romaine, confinée dans le monde des affaires, n’avait pas massivement la nationalité française, jusqu’à ce décret d’Adolphe CREMIEUX du 24 octobre 1870. En effet, l'édit de Louis XVI en 1787, n’était qu’une «tolérance», la Révolution leur ayant reconnu, en 1791, que le principe de la nationalité, sans l’étendre aux Juifs des colonies. Les conquêtes du pouvoir politique, par Léon BLUM (1872-1950), chef du Front populaire, président du Conseil de juin 1936 à juin 1937, de mars à avril 1938, et de Pierre MENDES FRANCE (1907-1982), président du Conseil des ministres du 18 juin 1954 au 23 février 1955, ont été éphémères. Michel DEBRE (1912-1996), Premier ministre de Charles de GAULLE, 8 janvier 1959 au 14 avril 1962, n’a donc pas été un homme politique de premier plan. François MITTERRAND a recruté de nombreux Juifs laïcs. Son préféré, Laurent FABIUS, un concurrent de Lionel JOSPIN, a été son Premier ministre du 17 juillet 1984 au 20 mars 1986, mais ne l’a pas succédé. Nicolas SARAKOZY n’a été que le président d’un seul mandat, de 2007 à 2012. L’idée d’un bloc central et la diabolisation de la France Insoumise de Jean-Luc MELENCHON, participe de la stratégie du président Emmanuel MACRON, à la fois d’endiguer la progression du RN, mais aussi de récupérer tous les socialistes dits réformistes. En dépit de sa dissolution hasardeuse du 9 juin 2024, le président Emmanuel MACRON a, jusqu’ici, évité de la noyade subite. Un politique de très haute voltige, mais jusqu’à quand ?
II – Ce que je considère comme bilan contrasté : "Et en même temps !"
Dans de nombreux secteurs, le bilan du président Emmanuel MACRON est très contrasté, en demi-teinte, mi-figue, mi-raisin, notamment dans les domaines de la promotion de la diversité, de la mémoire anticoloniale, le cordon sanitaire contre le RN. Ce bilan découle de sa personnalité nuancée et balancée, de son «Et en même temps», de la complexité de la vie, une grande ambiguïté. «Je pense que l’action politique ne peut pas se construire dans une vérité unique, ni dans une espèce de relativisme absolu, qui est une tendance de l’époque. Or ce n’est pas vrai. Il y a des vérités, des contrevérités, il y a des choses que l’on peut remettre en cause», dit le président MACRON.
A – La promotion de la diversité
En matière de promotion de Français issus de la diversité, le président MACRON a réalisé un exceptionnel effort, sans précédent, sauf sous la IV République, sous laquelle d’éminentes personnalités ont accédé à d’importantes responsabilités, comme le sénégalais, Léopold Sédar SENGHOR, l’ivoirien, Félix HOUPHOUET-BOIGNY ou le soudanais (Mali), Fily Dabo SISSOKO. Sous Charles de GAULLE, Georges POMPIDOU, Valéry GISCARD-D’ESTAING ou Jacques CHIRAC, les racisés ont presque complètement invisibilisés. François MITTERRAND, qui a renoncé au droit de vote des étrangers aux élections locales, a complètement, en dehors de Kofi YAMNIANE, zappé le sujet. L’homosexualité qui était un délit, MITTERRAND l’a légalisée et fait sortir cette communauté du Purgatoire. La bourgeoisie française étant traditionnellement antisémite, c’est également François MITTERRAND qui a recruté, massivement, des Juifs laïcs, comme Robert BADINTER, Jacques LANG ou Laurent FABIUS. Oublions le bilan en la matière de François HOLLANDE, égale à lui-même. Curieusement, face de ce triomphe de la Blanchité, ou grand déni du passé colonial, c’est le président Nicolas SARKOZY, pourtant promoteur de l’identité nationale, qui est passé au saupoudrage folklorique, de la diversité alibi, à des nominations hautement symboliques, comme Rama YADE et Rachida DATI, maire du 7e arrondissement, et toujours ministre.
Emmanuel MACRON, qui venait de créer en 2017, son nouveau parti en Marche a incontestablement fait une exceptionnelle et massive promotion, parmi ses ministres ou députés, de Français issus de la diversité. Pour les poids lourds, on peut citer Mme Sibeth NDIAYE, devenue porte-parole du gouvernement, M. Pap NDIAYE, ministre de l’Éducation nationale ou Hervé BERVILLE, secrétaire d’Etat. Toutes ces personnes ont été laminées, et certaines ont subi de graves attaques frontales à caractère raciste ou des menaces de mort, dont notamment le député Joseph M’BAYE. Seule, pour l’instant, Mme Aïssata SECK, est restée à la Fondation de l’esclavage. Le professeur Achille MBEMBE peine à faire émerger sa Maison d’Afrique, à Paris 10e. Les différents gouvernements de Michel BARNIER et François BAYROU, sont devenus monocolores et inodores.
B – La mémoire anticoloniale : une main de fer, dans un gant de velours
La France, encore un Empire colonial, à travers ses territoires d’outre-mer, est dans le plus grand déni de son passé colonial et esclavagiste. «La colonisation est un crime contre l’Humanité», avait dit le candidat Emmanuel MACRON, en 2017, à Alger. Certains l’avaient accusé de faire la «concurrence des mémoires» ou de calomnier cette partie raciste ou conservatrice de la population. «Honte à Emmanuel MACRON qui insulte la France de l’étranger !», dit Moussa DARMANIN.
Curieusement, en dépit de ces critiques, le président MACRON est revenu, à sa manière, sur le sujet, occulté et mis sous le tapis, mais sans répondre à la question essentielle posée. En effet, s’agissant de la question du gel des pensions des Tirailleurs sénégalais, il a permis à ces soldats, déjà très âgés, de rentrer mourir chez eux. Des rues ou des places ont été données aux Tirailleurs sénégalais. Dans le cas du massacre du 1er décembre 1944, au Camp de Thiaroye, il n’a pas été, à ce jour, mis en place ni une commission d’enquête, l’ouverture des archives ou encore moins de révision du procès. À chaque fois, pour mieux enterrer la réclamation, le président MACRON met en place une Commission. En effet, le 17 avril 2025, lors du 150e anniversaire du racket de 150 millions-or, au préjudice d’Haïti, il n’a pas été question de compensation ou de restitution de la somme confisquée, mais d’une Commission d’historiens franco-haïtiens pour évaluer l’impact de l'indemnité haïtien, en vue de formuler des recommandations. S’agissant du massacre de 100 000 insurgés en 1947, à Madagascar, là aussi, le président MACRON, le 24 avril 2025, a annoncé la restitution de restes humains, et une commission mixte d’historiens, «pour créer les conditions du pardon, sur ces guerres de décolonisation et les atrocités qui ont été commises à cette époque, des pages douloureuses», dit-il. La France refuse toujours de restituer les îles Éparses, qu’elle colonise toujours. Au Cameroun, les choses ont également bougé, doucement. Le 21 janvier 2025, un rapport, de plus de 1000 pages, sous la direction de Karine RAMONDY, a été remis au président Paul BIYA, sur la guerre d’indépendance menée par l’UPC, entre 1945 et 1971, un crime de masse. Le but de la Commission est de «déconstruire le récit officiel, qui présentait cette violence collective comme une contre-attaque légitime, alors qu’elle relève d’un assaut à l’encontre de civils désarmés».
C – L'echec de la lutte contre le fascisme : les digues sont tombées :
Dans son «Ni de droite, ni de gauche», le président MACRON avait une ambition de constituer une protection, un cordon sanitaire contre l’extrême droite. Aussi, bien des gens de bonne foi, ont voté pour lui, au deuxième tour en 2017 et 2022, pour empêcher l’extrême droite de prendre le pouvoir. Le président MACRON, au vu de ses deux mandats, a-t-il été un cordon sanitaire efficace contre l’extrême droite ?
D’une part, on voit bien des hommes politiques, que rien ne distingue de l’extrême droite ont été recrutés par la Macronie, comme Moussa DARMANIN et Bruno RETAILLEAU, sans doute avec l’appui de Nicolas SARKOZY.
D’autre part, les digues sont tombées, l’appui d’Eric CIOTTI au RN, est l’un des faits politiques majeurs de notre temps. Des personnalités, comme l’ancien ministre, Jean-Michel BLANQUER ne cachait plus leur racisme.
La dissolution du 9 juin 2025, comme la censure de Michel BARNIER, atteste que nous sommes à une période de bascule. Le RN étant devenu la principale force politique de France, une alliance des droites, peut faire basculer la République dans la peste brune.
III – Ce que je considère comme bilan négatif
Dans les sondages, il existe une profonde remise en cause du président MACRON, qualifié de «caméléon arrogant» par Arthur BERDAH. En fait, son déclin avait commencé avec l’affaire Alexandre BENALLA, son garde du corps ayant molesté un manifestant, à la place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement le 1er mai 2018. En 2019, et à la suite du mouvement des Gilets jaunes, Juan BRANCO, un avocat et écrivain, avait déjà annoncé, très hâtivement, «le crépuscule» de la Macronie, sa chute. «Emmanuel Macron a gagné le pouvoir et s’y est maintenu avant de sombrer dans un crépuscule qui débouche sur une insurrection libératrice», écrit-il. Le président Emmanuel MACRON, espère probablement accéder à un troisième mandat, en 2032. Mais faudrait-il qu’il termine bien son deuxième mandat.
A – Emmanuel MACRON, président des riches
Adoubé, financé par des puissants dans ses campagnes électorales, sans publier la liste de ses généreux donateurs, Emmanuel MACRON, dans ses réformes, est bien le président des riches. «Macron, c'est moi en mieux», disait, en juin 2017, l’ancien président Nicolas SARKOZY, un visiteur du soir à l’Élysée, qui a placé ses amis, dans le gouvernement. «La crise des Gilets jaunes, l'épidémie de Covid-19, la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la réforme des retraites et les prises de parole malencontreuses du ferme, mais obstiné président ont considérablement éraflé cette image de renouveau dynamique», écrit Alain DUHAMEL. En dépit des violentes grèves ou polémiques sur les inégalités sociales, le président MACRON est resté «droit dans ses bottes», suivant une formule empruntée à Alain JUPPE. Tel un phénix, le président MACRON renaît à chaque fois de ses cendres. «C'est une histoire singulière, ambigüe, complexe : celle des relations entre le président Macron et les Français. Une histoire de passions et parfois de haine, qui va bien au-delà de ce qu'on a connu. Une affaire psychanalytique, presque personnelle, entre eux. Au-delà des protestations, la violence a surgi avec une intensité croissante, semant parfois le chaos dans le quinquennat. À chaque fois, Emmanuel Macron a été déclaré «perdu». À chaque fois, il s'en est relevé», écrivent Maurice SZAFRAN et Nicolas DOMENACH dans «Macron, tant de haine ?».
Ce bilan désastreux et négatif est symbolisé par Mme Elisabeth BORNE, Première ministre du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024, maintenant de retour aux affaires. D’une grande brutalité, sans aucune conscience sociale, surnommée Miss 49-3, Mme BORNE, d’abord ministre des transports, puis ministre du travail et Première ministre, a conduit des réformes injustes : l’ouverture à la concurrence du transport des voyageurs, l’assurance chômage, par un durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation, et en particulier la réforme des retraites. Les manifestations ont été durement réprimées par Didier LALLEMENT, préfet de police de mars 2019 à juillet 2022, ayant éborgné des syndicalistes.
En dépit de ce passif lourd et violent, le président MACRON est en état de récidive légale, une circonstance aggravante, à travers les mesures annoncées par son Premier ministre et allié politique, François BAYROU. En effet, à défaut d’abroger les 35 heures, dans son «travailler plus et gagner moins», le Premier ministre se propose de sucrer deux jours fériés, punir les malades en faisant payer plus les personnes atteintes d’une pathologie de longue durée (Cancer, diabète), faire les poches aux plus démunis, en diminuant leurs allocations de logement ou familiales ou en supprimant l’aide médicale aux sans-papiers. Dans ce racket, François BAYROU veut diminuer l’abattement fiscal des retraités, dont les pensions sont déjà diminuées par Elisabeth BORNE.
B – Emmanuel MACRON, sa désastreuse politique africaine
La droite, qui avait mis en place sous Charles de GAULLE, la Françafrique, cette indépendance dans la dépendance, s’était appuyée sur Jacques FOCCART (1913-1997), un personnage et cruel, ayant fait assassiner 52 chefs d’État de gouvernement africain, lui comme Jacques CHIRAC, savait parler aux chefs d’État du continent noir. En effet, Jacques FOCCART, homme d’affaires et homme politique, a été un négociant en Afrique et connaissait bien comment communiquer ses gouvernants.
Le bilan de la politique africaine du président MACRON, qui s’est trompé d’époque, est désastreux pour la France chassée de partout, même au Tchad. Pourtant, dans son projet politique en 2017, sur la relation avec l’Afrique, le diagnostic reste pertinent. «L'Afrique est un continent d'opportunités et d’avenir à respecter» dit-il. Si la France devait regarder l’Afrique avec uniquement un mélange de condescendance et de misérabilisme, «elle commettrait une erreur historique. L’Afrique ancrée à part entière dans l’Histoire et le monde est une chance pour tous», avait-il dit en 2017. Sans angélisme ni naïveté, la France doit donc regarder cette «vérité africaine» en face, sans idées préconçues ni clichés, et «définitivement débarrassée du surmoi de la colonisation et de la Françafrique». L’époque du pré-carré, de l’aide compassionnelle entremêlée de cynisme et des situations de rente entretenues, par des réseaux occultes, est révolue. «Il est grand temps que la France regarde au contraire l’Afrique comme un partenaire économique au même titre que la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Turquie» dit-il. Au sommet de Montpellier du 8 octobre 2021, on a senti le grand décalage et le bilan du président MACRON en matière de politique africaine. «Si la relation entre les pays d’Afrique et la France était une marmite. Elle est sale de reconnaissance légère des exactions commises ; elle est sale de corruption, de vocabulaire dévalorisant ; elle est sale, Monsieur le Président ! Je vous invite à la récurer», lui dit une jeune Burkinabé. C’est maintenant fini les sommets franco-africains !
La gestion de la relation entre la France et l’Algérie concentre tous les agacements et l’échec grave de la politique africaine du président MACRON, puisque son ministre de l’Intérieur, Bruno RETAILLEAU, et non les affaires étrangères, a colonisé le sujet.
Les États n’ont pas d’amis, mais uniquement des intérêts. La France a donc sa place en Afrique, non pas en termes d’aide à la recolonisation ou de bases militaires d’occupation, mais d’intérêts mutuellement avantageux, sur la base du respect, de la considération.
C– Emmanuel MACRON, une obsession identitaire,Vers une abolition de l’Etat de droit, un Code de l’Indigénat pour les racisés
Progressivement, mais méthodiquement, sous le président MACRON la mise en place d’un Code de l’indigénat s’accélère, par une abolition de l’Etat de droit pour les racisés. En effet, ce que les forces du Chaos appellent «l’immigration», souvent des Français de la diversité, concentre l’autre échec grave du président Emmanuel MACRON. Il avait bien commencé par d’importantes promotions de Français issus de l’immigration, mais tous, ou presque, ont été humiliés et remerciés. Le président MACRON prétendait défendre la France républicaine contre la montée du RN, devenu le premier de France, ses attaques sont exclusivement concentrées sur la France Insoumise, qui a sauvé ses députés de la noyade, à la suite de la dissolution à la Chirac du 9 juin 2024.
L’ambition, comme au temps colonial, est de mettre en place un système de non-droit, de Code de l’indigénat qu’avait aboli en 1946, l’avocat sénégalais Lamine GUEYE, pour les racisés, essentiellement à travers des mesures réglementaires ou des circulaires. Le président MACRON, après Gabriel ATTAL et son projet de loi sur l’immigration retoqué par le Conseil constitutionnel, en janvier 2024, un décret du 24 mars 2021 de dématérialisation des titres, a échappé à l’attention des observateurs. Ce texte au lieu de faciliter les démarches administratives, fait basculer des étrangers détenteurs d’un titre de séjour régulier, dans la clandestinité, l’Administration refusant de donner des rdv et reste injoignable. Les différentes circulaires concernant les métiers en tension ou la régularisation exceptionnelle ont amplifié ces graves dérives, puisque certaines préfectures, comme la Seine-Saint-Denis, ont annulé les demandes déjà déposées et réclament aux étrangers, alors que c’est de leur fait, de tout recommencer. On sait, qu’en raison de ces circulaires, les demandes de regroupement familial, les transcriptions d’actes civils ou de mariage de Français nés en Afrique, tout comme les demandes parfois de certificats de nationalité, peuvent prendre entre 4 et 5 ans. Citoyens de seconde zone, l’humiliation, comme au temps colonial, est plus que jamais présente. Le droit du sol, remontant à la Révolution, est déjà remis en cause dans les territoires d’outre-mer. Le ministre de la Justice qui cajole Marine LE PEN, condamnée à 4 ans de prison, veut appliquer rapidement les courtes peines, mais uniquement s’il s’agit d’enfants de racisés.
Franco, un Antillais, militant anti-négrophobie, qui avait badigeonné, en 2020, la statue de Jean-Baptiste COLBERT devant l’Assemblée nationale, a été condamné sur le plan pénal, le 5 mai 2025, à une amende de 500 € avec sursis. En première instance, en juin 2021, Franco avait été condamné à une amende du même montant, mais ferme, et à payer 1 040 euros à l’Assemblée nationale pour le préjudice matériel. Le chef de l’État considérait que Franco ne serait qu’un séparatiste. «Nous serons intraitables face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations, et de nouvelles décisions fortes pour l’égalité des chances seront prises. Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu’il est récupéré par les séparatistes. Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n’oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statue», avait dit, le 14 juin 2020, le président MACRON, dans un message télévisé lors du confinement. Et pourtant le Code noir, datant de 1865, réifiant le corps du noir, pour être esclavagisé, 177 ans après l’abolition de l’esclavage, est toujours en vigueur en France. «Je prends l’engagement, au nom du gouvernement, qu’un texte actant l’abolition du Code noir sera présenté au Parlement et, je l’espère, voté à l’unanimité», avait dit le 13 mai 2025, François BAYROU. Par conséquent, nous réclamons, sans délai, la réhabilitation de Franco, un militant de l’égalité contre le Code de l’indigénat !
Finalement, on s’attaque aux racisés, pour faire oublier les réformes fondamentalement injustes. Jonction des luttes ! Les Français avaient voté pour le Front républicain, mais c’est le gouvernement de Michel BARNIER, et maintenant François BAYROU qu’on a eu, avec son projet de budget scandaleux. Le non-respect du suffrage universel, même pour ceux qui ont célébré le bicentenaire de Napoléon, c’est une forfaiture : destitution, de censure et de nouvelles élections anticipées !
Références bibliographiques
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Paris, le 13 juillet 2025 par Amadou Bal BA