Dans l'espace national, les musiques dites actuelles sont un champs artistique outrageusement manipulé, à la fois par les intérets privés et par l'instrumentalisation politique, locale ou nationale.
Souvent considéré mineurs, ces musiques et leurs praticiens, artistes ou opérateurs, sont pourtant sur une ligne de front très intéressante, dont l'examen peut enrichir une réflexion plus large, plus stratégique.
Certains penseurs contemporains du fait culturel ne s'y trompent pas, consacrant une part non négligeable de leurs écrits à cette "prise de parole des pauvres et des jeunes".
Depuis des décennies, quelques équipes de terrain atypiques (dont l'A.M.I., 29 ans d'existence, porteuse du festival MIMI) attachées au développement culturel local, aux émergences/exigences esthétiques et sociales, agissent, constatent, s'expriment, proposent des alternatives.
Cet espace de parole devrait pouvoir leur permettre de témoigner de leurs efforts, de leur vigueur, de leur légitimité.

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Billet de blog 30 juin 2014
