TF1
D’ordinaire,
L’indifférence
Se joint au mépris
Pourtant
J’ouvre ta lucarne
Pour
Savoir
Les vioques
Pourquoi sont devenus teigneux
En plus d’être vioques
TF1
T’es jamais
Décevante
En créativités
De phrases courtes
De petites remarques
De ton jeu de guignols
De ta purée morale
Pauvre peuple guéguerre
Qui hère
Sous les coups des laxo-socialo-élito-bobo-nudo-marxiste
Voir quelques que bipolaires
Quant ils manquent des musulmans
Et vice versa
TF1
C’est l’étude des bornes
Entre l’information
Le message
Et l’éthique qu’on se donne
Mais c’est le grand
Katerina des bornes
L’ouragan
Des vengeances à venir
Des postes à lever
Bientôt sonne l’ouverture de la chasse
Le chômeur
L’étranger
L’homme qui lit
L’homme qui rit
La plus insigne différence
En tête du carnage
Carnage
C’est belle tète de cerf qui décore un salon
Berce d’un regard d’une tristesse intelligence
Assassinée
L’imbécile regarder sa télé
Mais bombarder ALEP !
Trois noms raisonnent
Dans mon cœur
à l’abris dans le vieux rose de ses murs
Varsovie
Sarajevo
Alep
A croire que même l’été puisse un jour fuir aussi
A voir les yeux noirs des enfants cernés
Le son de leurs rires étouffés sous les ruines et les larmes des deuils qui se succèdent
TF1
Ce jour :
L’armée syrienne aura la peau des rebelles !
C’est une question de quartiers
Petits détails
Simples toits
Simple logis
A dégommer
Fruits et légumes croulent des étales des marchés
Marchés du bon coté
Et la fâcherie
Poutine ne veut plus aller en France !
Rapport à l’incorrection d’un gouvernement
Qui se rappelle
Comme on se rappelle d’une bouée de sauvetage
Quand le bateau est sous l’eau
Qui se rappelle
Des lois humanitaires
TF1 t’es pas brillant d’ordinaire
D’ordinaire
Je t’observe comme un miroir mauvais
Renvoie
Des images torves de nos vies
Là
Serais tu devenues chienne atteinte de rage
Seras tu prête a distiller cette rage
Cette bave
A ceux qui ne savent pas
Qu’un petit bouton
Peuvent couper le débit
Puant comme une mauvaise bière
Verser dans le sordide des bars-tabacs
D’certains nombres de cons
Les mots sont des balles
Offrant des blessures invisibles
La démocratie est un cadeau transparent
Le racisme ne sonne pas sur un compteur Geiger
Les mots sont des balles
Lentement elles se défragmentent
Au creux des cerveaux
De l’homme
De la femme
Possédant
La main sacrée d’un sacerdoce simplement civique
Mettre une enveloppe dans une boite
Main sacrée
Poignée blessé
J’écris d’un doigt
D’une main unique
Une colère aussi blanche
Que le plâtre de ma petite poignée
Et le chat qui cherche à tout prix
Sur la clavier a ajouter
Des lettres à mon petit texte