Communiqué de presse - A diffuser largement
Nicolas Isnard joue sur les peurs pour incarner le sauveur : le pompier pyromane !
Le refus de voter le budget Tonon par Nicolas Isnard lors du conseil municipal du 30 avril n’est pas une surprise : cela aurait été un scoop que notre budget corresponde à son projet ! Pourtant le budget tel qu’il a été construit respecte les règles posées par l’Etat : il était donc équilibré. De surcroît, il dégageait un excédent de 717 000 €. Par contre ce qui nous a étonnés, c’est l’absence d’un budget propre à son programme avec des arbitrages en adéquation avec ses promesses électorales. Et ce qui nous a indignés, c’est la façon théâtrale sur-jouée, de crier à l’escroquerie, de qualifier de menteurs l’équipe sortante, qui depuis 12 ans a prouvé sa compétence en désendettant la ville et en baissant les impôts. M. Isnard, plutôt que d’assumer son incapacité à tenir ses engagements sans prendre des mesures fiscales impopulaires imposées par son programme, préfère chercher des boucs-émissaires tout désignés.
Un enfumage pseudo technique
Pourquoi Nicolas Isnard, plutôt que d'élaborer son propre budget, a-t-il choisi de fuir ses responsabilités de maire en retirant la délibération sur le budget et en transmettant son pouvoir au Préfet et à la Chambre régionale des comptes ? Par pure tactique afin de lui permettre de justifier son impossibilité à tenir ses engagements de campagne. Nicolas Isnard se présente comme victime de la gestion Tonon, crée la catastrophe et veut apparaître comme le sauveur de sa ville. Pourtant, à l'unanimité l’équipe de Nicolas Isnard a approuvé les comptes de 2013, lesquels dégagent un excédent de plus 700 000 €, qui était le fruit de notre travail.
Quant au budget prévisionnel 2014, mis en délibération, il reposait sur notre logique, celle de nos deux mandats précédents, alliant rigueur et dynamisme. En 12 ans, nous avons prouvé notre savoir-faire : baisse de la dette, baisse des impôts, modernisation de la ville. Ces résultats, eux, ne sont pas contestables.
Aujourd’hui, Nicolas Isnard induit un faux procès sur la dette
En 2001, quand Michel Roux, actuel premier adjoint, était alors élu, la dette était de 50 millions d’€ !!! Fin 2012 elle était, comme annoncé, de 11,9 millions d’€, fin 2013 de 23 millions d’€ et fin 2014, nous avions prévu qu’elle soit de 39 millions d’€, pour assumer les investissements qui étaient à notre programme, soit 900 € par habitant alors que la dette moyenne nationale est de 1 060 € par habitant. Comment oser parler alors de dette "catastrophique" comme il le fait dans les médias ?! D’autre part, nous avions l’assurance de 20 millions d’€ de subventions promises par le Conseil Général 13 et le reversement de 8 millions d’€ d’Agglopole Provence sur son excédent qui atteint 19 millions d’€. Et comme cela était indiqué dans le budget prévisionnel, l’objectif restait la stabilisation de cette dette à 20 millions d’€ dans les 6 ans. Tout cela est un projet financier prévisionnel sérieux, validé par des professionnels des finances, et ne peut se réduire à des commentaires simplistes et manipulateurs tels que l’a fait en conseil municipal, Nicolas Isnard. Notons aussi que les différents recours pour retarder les projets ont repoussé le paiement des travaux qui sont ainsi reportés sur le budget 2014. A qui la faute ?
Faux procès aussi sur la masse salariale
Nicolas Isnard annonce à grands cris, 70 embauches qui auraient été réalisées en 15 mois. Nous assumons notre politique de recrutement depuis 12 ans avec le renforcement du nombre de policiers municipaux, des agents dans les écoles et à la propreté urbaine, pour une ville qui a connu en 10 ans l’arrivée de 4 000 personnes.
Nous revendiquons aussi l’embauche de 36 emplois d’avenir financés par l’Etat car la ville en ces temps de crise, se devait de participer au traitement social du chômage. Pour autant, avec en moyenne 15 départs par an à la retraite, notre budget 2014 prévoyait une baisse de 300 000 € sur ce poste. Ces chiffres n’ont donc rien de scandaleux pour une collectivité comptant 1 200 employés.
Faux procès encore sur les dépenses non inscrites et prétendument oubliées :
Plus de 2 millions d’€. Ces 2 millions non-inscrits dans le budget correspondent à la participation de la ville au projet du multiplex dans le cadre de la loi Sueur : cette aide de la commune au cinéma ne peut être versée et donc inscrite qu’en début des travaux, c’est-à-dire en 2015 ou 2016 et non en 2014 comme le dénonce mensongèrement Nicolas Isnard. De la même manière, on ne peut pas encore inscrire des dépenses pour la médiathèque en 2014, puisque les travaux n’auraient commencé qu’en 2015 avec une livraison prévue en 2018.
Faux procès une fois de plus sur des recettes fictives et la prétendue insincérité du budget.
Sans revenir sur le fond du dossier de la vente du centre de Lus la Croix Haute, que Nicolas Isnard connaît parfaitement pour avoir siégé dans l’opposition pendant 13 ans, notons que si la nouvelle équipe estimait que le projet de budget contenait des recettes qui n’avaient pas à y figurer, il était de son ressort de les retirer afin d’équilibrer le budget en conséquence… Qui peut sérieusement croire qu’il était impossible d’équilibrer un budget de 140 millions d’€ parce qu’on en retirerait une recette de 900 000 € ?
Il n’y a que deux solutions : soit la nouvelle équipe est incompétente car elle ne sait pas élaborer un budget et a besoin des services de l’Etat pour y parvenir, et ce n’est pas rassurant pour les Salonais, soit il s’agit là encore d’une manipulation à des fins politiciennes et ce n’est pas très glorieux !
Par cette dramatisation excessive Nicolas Isnard exacerbe les peurs des Salonais en cette période de crise, avec notamment une baisse des dotations globales de l’Etat pour toutes les communes de France. La double conséquence est de desservir les intérêts de la ville (comment vont fonctionner et survivre les associations avant le vote déjà tardif du budget ? Quelle image est-on en train de donner aux investisseurs et aux partenaires institutionnels ?), et de créer un climat délétère en jetant l'opprobre sur l'équipe sortante.
Michel Tonon
& l’équipe d’opposition
Ensemble pour Salon-de-Provence
Après rédaction de ce communiqué, nous apprenons des services préfectoraux qu’ils n’ont jamais imposés ou même conseillés à Nicolas Isnard de ne pas voter le budget. Cette décision est donc de sa seule initiative et de son entière responsabilité