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Qu'il soit clair que mon pseudo n'a rien à voir avec les complotistes de QAnon : il ne fait référence qu'au "petit de l'âne" sur lequel Jésus était entré à Jérusalem... Sinon, mon nom d'état-civil c'est Xavier Martin-Prével.
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Billet de blog 30 janv. 2023

Anon
Qu'il soit clair que mon pseudo n'a rien à voir avec les complotistes de QAnon : il ne fait référence qu'au "petit de l'âne" sur lequel Jésus était entré à Jérusalem... Sinon, mon nom d'état-civil c'est Xavier Martin-Prével.
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Le vent tombe, et survient un grand calme

L'humanité va disparaître avant la fin de ce siècle — j'aimerais bien pouvoir compter sur un miracle...

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Qu'il soit clair que mon pseudo n'a rien à voir avec les complotistes de QAnon : il ne fait référence qu'au "petit de l'âne" sur lequel Jésus était entré à Jérusalem... Sinon, mon nom d'état-civil c'est Xavier Martin-Prével.
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Face aux défis écologiques, dans la situation où nous nous trouvons — nous allons tout droit vers la fin de notre espèce, l'humanité va disparaître avant la fin de ce siècle — j'aimerais bien pouvoir compter sur un miracle.

On pourrait dire ça comme ça : notre bateau est en train de couler, alors nous nous mettrions tous à crier "Seigneur, réveille-toi ! Nous allons tous crever, et toi tu t'en moques ?" Et peut-être que Dieu descendrait du ciel avec force tonnerre et éclairs (pas trop non plus, déjà que nous sommes au bord du naufrage...:), et annulerait d'un coup de baguette magique tous les dégâts que nous avons causés à notre mère la Terre ?

Supposons que cela puisse se produire. Mais après, que se passerait-il ? Combien de temps nous faudrait-il pour que nous en arrivions de nouveau au même point, puisque le problème, c'est nous, et non pas notre environnement...

Parce que, j'ai beau chercher, mais je ne connais pas d'exemple où Dieu agisse comme ça, sans que nous n'ayons d'abord fait de notre côté tout ce qui était en notre pouvoir.

Il faudrait au moins que nous commencions par nous rendre vraiment compte de nos responsabilités, non ?

Illustration 1


Il leur dit
    en ce jour-là, le soir venu :
« Passons de l'autre côté. »
Ils laissent la foule
et le prennent avec eux, tel qu'il était,
    dans la barque ;
d'autres barques étaient avec lui.
Survient un grand tourbillon de vent.
Les vagues se jettent sur la barque,
    au point que déjà se remplit la barque.
Et lui est à la poupe, sur le coussin : il dort.
    Ils le réveillent et lui disent :
« Maître, tu ne te soucies pas
    que nous sommes perdus ! »
Une fois éveillé,
    il rabroue le vent et dit à la mer :
« Tais-toi, sois muselée ! »
Le vent tombe,
    et survient un grand calme.
    Il leur dit :
« Pourquoi êtes-vous terrifiés ?
    Vous n'avez pas encore de foi ! »
Ils craignent d'une grande crainte,
    ils se disaient l'un à l'autre :
« Qui donc est celui-là ?
que même le vent,
    et la mer,
lui obéissent ! »

(Marc 4, 35-41)

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