L’atrocité de civils ukrainiens écrasés sous les bombes ne suffisant pas, d’autres cohortes humaines, de par le monde, vont souffrir de la faim et en mourir. En cause, le grenier à blé de la mondialisation est en guerre mais surtout, partout, les paysans de l’agriculture vivrière ont été méthodiquement éradiqués par cette même mondialisation des marchés de matières premières agricoles.
Plutôt que servir de prétexte pour s’affranchir des objectifs climatiques, la guerre en Ukraine devrait inciter les gouvernements à redoubler d’efforts pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles et accélérer la transition écologique et sociale. Par Arnaud Zacharie.
La guerre en Ukraine, le défi climatique et l’avènement du concept d’autonomie stratégique élargi (aux questions économiques et technologiques) ouvrent désormais la voie vers un marché intérieur 2.0 où la qualité et la provenance des produits seront liés à la qualité et la localisation des emplois, et vice versa.
La guerre en Ukraine occupe beaucoup les esprits en ce moment. On parle de tout, sauf de l'impact que le conflit a et aura sur le climat et la planète. Pourtant, ce conflit accentue la menace climatique.