Maintien de l'ordre, journalistes blessés par les forces de l'ordre, racisme dans la police, omerta dans l'institution, rôle politique de certains syndicats de police, IGPN, violences policières, formation et recrutement. Et la loi dite de «Sécurité globale».
Le confinement de mars 2020 a été l'occasion de tester sur l'échelle de toute la population le contrôle individualisé de la circulation dans l'espace public. La loi Sécurité Globale est une disposition législative d'étape pour formaliser davantage ce contrôle. Elle annonce d'autres dispositions à venir, prenant prétexte d'une crise sanitaire majeure pour espérer l'obéissance générale.
La proposition de loi relative à la sécurité globale laisse penser que l’exécutif a peur qu’on « aille le chercher » à l'issue du confinement. Déposée et destinée à être adoptée en plein état d'urgence sanitaire, elle multiplie les procédés gravement dissuasifs à l’encontre de la liberté de manifester et attentatoires à la liberté d’informer comme au droit au respect de la vie privée.
Les étudiantes et étudiants de l'École nationale supérieure de la photographie à Arles ont décidé de se joindre à la contestation indispensable de la loi «securité globale».