Il y a une semaine, à l'occasion de la commémoration du coup d'Etat au Chili le 11 septembre 1973, nous avons invité lectrices et lecteurs à accompagner le travail de Mediapart sur la reconstitution de cet événement traumatique majeur, ses conséquences et ses rémanences secrètes. La fumée à Santiago, l'accueil des exilé·es, le choc politique, ses incidences visibles et moins visibles... Par bribes, les contributions aident à saisir l'insaisissable : les stigmates qui marquent les espoirs et les désespoirs politiques, et les empreintes laissées par l'histoire sur les vies.
« Cet événement a changé ma vie ». Il y a 50 ans, au Chili, Salvador Allende était renversé, et la dictature de Pinochet s'installait. Dans le cadre d'un ensemble éditorial de Mediapart sur les mémoires et conséquences de cet événement, le Club de Mediapart a invité lectrices et lecteurs à contribuer à ce morceau de mémoire internationale et collective. La fumée à Santiago, l'accueil des exilé·es, le traumatisme politique... bribes de souvenirs et rémanences, un florilège.
« Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde ! » citation de Pablo Neruda dans « Résidence sur la terre » écrit en 1933.
Quelques impressions sur la relation entre jeunes générations chilienne et française vis-à-vis d'un passé douloureux. Les 50 ans du coup d'État me permettent d'exprimer plusieurs ressentis, parfois difficiles à formuler mais qui, je l'espère, dénoueront des nœuds dont souffre la mélancolie de gauche dans son rapport à la voie chilienne vers le socialisme.
Comment transmettre la mémoire d’une période marquée par l’occultation de la vérité et raconter les vies de personnes réduites au silence malgré les souffrances et les injustices dont elles furent victimes ? Cinquante ans après le coup d’État, cet extrait d'un article paru dans Golias Hebdo (n° 782) entend rendre hommage aux religieuses et laïques qui participèrent à la lutte contre la dictature.
Le « Chili sous Allende »est un documentaire sonore réalisé pour le cinquantième anniversaire du coup d'État au Chili en 1973. Ce quatrième volet aborde la réaction de la bourgeoisie chilienne à l'expérimentation démocratique vers le socialisme
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Billet de Dorna Javan, le 22 octobre 2022.
« "Notre Mahsa", comme tout le monde l'appelle désormais, était une jeune fille Kurde de 22 ans, venue visiter la capitale. Les images des manifestants se filmant les pieds, évitant de montrer leur visage, par peur de représailles, inondent la toile. On lit sur un mur à Téhéran : Qui faut-il appeler lorsque le meurtrier est un policier ? ». Il y a un an, Sepideh Farsi relatait, par bribes, l'aurore d'un mouvement insurrectionnel inédit. Chercheuses, témoignages d'exilé·es, échos d'Iran, illustrations... Chroniquant cette résistance féministe réprimée par un pouvoir meurtrier, retour sur une année de paroles précieuses dans le Club.
En prévision des élections européennes de 2024, dans un appel à « faire fructifier utilement les divergences pour en faire collectivement des richesses et non des menaces », un collectif de membres d'EELV appelle à co-constuire un programme commun de la gauche, et à sortir des logiques intra et inter-partisanes, afin de « ne pas laisser s’installer la petite musique de la fatalité ». « Nous n’avons pas le droit de désespérer à nouveau toutes celles et ceux qui aspirent au vrai changement ».
Le jeudi 14 septembre 2023 a eu lieu un coup de tonnerre dans le monde de la culture. Par le biais d’un courrier, expédié par les DRAC, le ministère de la Culture sur décision du ministère de l’Europe et des affaires étrangères a demandé de ne plus programmer les artistes du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Un large ensemble d'élu·es, d'artistes et de représentant·es de structures culturelles dénoncent cette décision et se déclarent pleinement solidaires des artistes nigériens, burkinabés et maliens.
Un ensemble d'universitaires, écrivains, artistes, activistes palestinien·nes et gens de tous milieux condamnent les commentaires du Président de l’Autorité Palestinienne à propos de l’holocauste, selon qui le génocide avait été causé par « le rôle dans la société [des juifs] ». Le génocide est « né de l’antisémitisme, du fascisme ». « Le peuple palestinien souffre suffisamment du fardeau du colonialisme israélien, sans avoir à supporter les narratifs ignorants et antisémites propagés par ceux qui prétendent parler en notre nom. »
Mediapart fête ses 15 ans le samedi 30 septembre de 14h à 18h30 à l'Espace Mendès France à Poitiers. En présence d'Edwy Plenel, Lenaïg Bredoux, Sébastien Calvet et Antton Rouget. Venez échanger sur le journalisme en mutation, le traitement médiatique des violences sexistes et sexuelles et l'enquête.
Du 22 au 29 septembre, la ville de Pézenas organise la 3ème édition de son festival de théâtre et cinéma, agrémenté de tables rondes, débats et rencontres. Des journalistes de Mediapart participent à certaines d'entre elles.
Du 19 septembre au 5 octobre 2023, les mardis et jeudis soirs au cinéma Les 5 Caumartin (Paris, 9e), la 21e édition du festival « Images mouvementées » vous propose une sélection de films et courts-métrages suivis de débats autour des valeurs du capitalisme sur les réseaux sociaux, patriarcat, droit d'asile, écologie...
Le Festival du Film Arabe de Fameck - Val de Fensch présente la programmation de sa 34e édition. Au total 43 films seront projetés : 33 longs métrages et 10 courts métrages. La manifestation met également à l’honneur le Maroc comme pays invité. Le jury longs métrages est présidé par le comédien Zinedine Soualem. L’invitée d’honneur est cette année la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani.