C’est un hymne à l’amour comme le titre le laisse entendre, et pour la première fois depuis de longs mois, sa lecture m’a prise à la gorge. Tourneboulée, je savourais cette étrange sensation : une dystopie romantique aux accents punks et écoféministes... qui aurait pu imaginer ça ?
Tankas [1] en mémoire d’un ami qui a lâché l’ombre pour la lumière. Le deuil est un chemin ponctué de multiples étapes. Certaines mènent au sous-sol, d’autres remontent la pente. A consulter en trois dimensions : écriture, son et vidéo avec une chorégraphie de Christine Z (Zwingmann).
Il pleut. Hier, j’ai rédigé une liste de choses à faire. Aujourd’hui, seule la moitié des missions promises furent accomplies. Ce n’est pas la faute de la procrastination. C’est le temps distordu qui s’assoit sur ses promesses. Nous y serions presque habitués. Il est bien là, le mal du siècle : aujourd’hui ne s’accorde plus à hier, et demain se moque bien de nous.
Il est question de plusieurs miracles dans ce film, même si évidemment, ni la réalisatrice, ni moi-même, ne voyons dans « Le fils de l'épicière, le maire, le village er le monde » une quelconque intervention divine. Le prodige serait aussi que vous alliez voir ce film en salle parce qu’il est indispensable à voir là.