Je lis ceci de Boris Cyrulnik, qui me plait beaucoup:
Pessimiste, alors ?
n « Non, je suis optimiste, parce que je crois que nous courons à la catastrophe. Et la catastrophe, c’est un mode d’évolution normal, que ce soit pour les plantes, les animaux, ou les populations. La région qui va aujourd’hui de Boston à Montréal a connu par cinq fois une montée des eaux, qui a fait disparaître à chaque fois toute la faune et la flore. Et puis les eaux se retirent et on voit apparaître une autre faune et une autre flore. Nous faisons partie du monde vivant et nous courons donc à la catastrophe. Et peut-être qu’après nous, une nouvelle forme de vie apparaîtra... »
Je pense que c'est une espérance amère assez partagée.
Et nous ramène à certaines choses que j'essaie de développer et partager sans grand succès : de l'individu au groupe, il y a un gap, où s'installe la liberté des uns et l'incertitude quand au devenir de l'autre.