L’annonce, par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de la construction de milliers de nouveaux logements dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est n'est qu'une provocation de plus. Il est temps de changer de paradigme en regardant avec les yeux du cœur du bon sens et de la raison. Non seulement le peuple israélien ne défend pas sa religion, mais se détruit avec elle. On dirait qu'ils ont oublié qui était leur Dieu et je prédis que les gagnants ne seront pas ceux qui pensent gagner. Je leur souhaite d'en prendre conscience et de prier pour qu'ils vivent en paix.
Je pense très profondément que s'il y a un Dieu, il n'a pas le pouvoir de générer des malheurs et qu'il ne cherche que l'amour. Les hommes ici bas ont ce devoir, surtout s'ils sont croyants. Défendre les valeurs de la vie et donner de l'amour, avoir de la compassion et autres valeurs du cœur, doit être le but d'une vie, alors d'un croyant, c'est un minimum. Les valeurs élémentaires, ancestrales sont indispensables à l'humain. Ne pensons pas à l'avenir d'un instant, mais un instant à l'avenir, et rêvons le aussi radieux qu'il puisse être. Construire avec ceux qui nous entourent n'est pas un défi, c'est le seul chemin qui mène au bonheur et à la réussite. Ceux qui ont la chance d'avoir se doivent de donner à ceux qui n'en n'ont pas pour générer un certain équilibre. Et je ne parle pas des excès de la mondialisation. Il faut s'élever en tant qu'humain pour s'approcher de Dieu et donc se libérer des chaines de l'égaux et s'ouvrir sur la vie en commun. Ce n'est pas facile, mais c'est une vraie liberté qui est payante et que l'on souhaite partager. On ne connais le prix de la liberté que lorsque l'on en est privé. On ne connais le poids de nos chaines que lorsque l'on s'en libère. Tant que vous fumez, vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes emprisonné.
Depuis tout petit, j'ai entendu : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse." ou encore "Apprends à respecter, puis fais toi respecter." Ce sont des choses simples, et si la majorité des gens dans ce monde voulaient bien le garder dans sa tête et l'appliquer, tout serait plus simple à mon humble avis.
Les vestiges du passé sont utiles pour raconter l'Histoire et en sont les témoins. Mais si l'on s'attache à les défendre au détriment de la vie ou de ses valeurs, alors ils deviendront les témoins des malheurs et déserviront ceux qui œuvrent pour la destruction de l'autre. Dans ce cas il est certainement plus sage de s'en détacher, de pardonner au passé pour enfin avancer vers les valeurs de la vie et de la construction du bonheur partagé. Surtout que tout a une fin. Nous vivons tous sur la même planète, nous devons la partager et danser dessus au lieu de se battre, et mieux vivre et dormir en paix avec ses anges.
Toute personne doit finir par pardonner pour avancer et se libérer d'un passé douloureux qui pèse comme un boulet. Toute personne doit se libérer du statut de victime ou s'enfermer dans le malheur. J'en parle en connaissance de cause, puisqu'il a fallu que je travaille sur moi et me faire aider pour en sortir. Cela pesait sur mon entourage et aujourd'hui je me sens plus léger, alors que j'était toujours sur la défensive, devenait agressif et ne m'en rendait pas compte. Lorsqu'on n'a que la haine dans le cœur, on ne pense qu'à détruire, et l'on finit par se détruire également.
Chaque situation a ses deux facettes comme une pièce. Il est indispensable de s'attacher à la plus belle des facettes pour en dégager des ondes positives et constructives pour la développer, attirer et avancer. Racontez une histoire drôle lors d'une soirée, cela déclenchera chez une personne une autre histoire qu'elle devra raconter. Vous multiplierez les acteurs qui seront décidés à passer une bonne soirée. C'est cette mèche que vous venez d'allumer qui procure des ondes positives et permettent de rassembler ceux qui recherchent les mêmes émotions. Il en va de même pour un chanteur ou un acteur de théâtre qui partage avec le public. Cherchez à devenir, pas à avoir, vous n'en serez que plus heureux et fier. Prenez soin de vous et de votre liberté.
LA COMPASSION : LA solution ?
La mémoire du passé, des anciens, de l'Histoire ne doit pas être négligée et même mise en avant dans bien des situations. Nous avons tant à en apprendre et n'oublions pas que nous apprenons toute notre vie, alors restons humbles et ne cessons d'écouter. L'Histoire des 2 guerres mondiales et surtout les leçons du traité de Versailles après la première de 1914 à 1918 nous a servie pour la recherche de la paix de la seconde en 1945.
Il est évident qu'il ne fallait ni insulter l'ennemi, ni l’humilier au point de l'affamer et susciter sa haine. Hitler n'en n'attendait pas tant. Ce traité de Versailles nous a enfanté un monstre. Cet exemple nous montre que celui qui est le plus fort ou qui gagne la guerre, se doit de construire et donc de pardonner, sans excuser ni oublier, mais pardonner et susciter la COMPASSION envers ce désastre et ses monstrueuses victimes pour tout simplement créer un avenir avec comme pensée commune "plus jamais ça". Certes il est difficile de pardonner, mais c'est indispensable et libérateur. Il est encore plus difficile, lourd et pesant de vivre avec la haine ou la rancœur qui nous ronge de l'intérieur.
Nous ne pouvons refaire l'Histoire indéfiniment. Je crois qu'il faut se poser les bonnes questions pour construire un avenir serein et que chacun se mette en tête de tendre la main pour que les morts ne le soient plus pour rien. Ce documentaire sur France 4 "Apocalypse : la paix impossible" nous donne cette leçon, à voir donc sur https://www.france.tv/france-2/apocalypse-la-paix-impossible-1918-1926/ Ci dessous, l'interview d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle qui sont à l'origine du documentaire.
Comme l'écrivait Romain Gary "il faut profaner les malheurs."
