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À l’issue des grandes catastrophes qui touchent le monde, des assises internationales sont réunies pour qu'une analyse partagée des événements concernés permette d’assurer que le monde ne connaisse plus de crise comparable. La pandémie du coronavirus devrait ainsi susciter des assises internationales associant politiques, médecins, chercheurs en sciences sociales.
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Pour empêcher la propagation éventuelle du coronavirus, le pouvoir a décidé d’instaurer un confinement, c’est-à-dire d’interdire les déplacements considérés comme non essentiels, c’est-à-dire de chercher, une fois de plus, dans la répression une façon d’agir contre une maladie
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Depuis que le coronavirus a commencé à se répandre dans le monde entier, les gouvernements, dans tous les pays, à commencer par le nôtre, ont engagé ce que l’on peut appeler une politique de la peur. Mais il importe de s’interroger sur ce que signifie une telle politique et ce qu’elle implique.
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Le coronavirus s’inscrit dans le monde sous la forme d’une épidémie, mais, dans le même temps, il ne s’agit pas seulement d’une maladie, mais aussi d’une sorte de confrontation du politique et de ses limites
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J’avais prévu de consacrer mon billet de ce jeudi aux élections municipales dont le premier tour aura lieu ce dimanche, mais les événements et la situation de crise que semble connaître le monde me poussent à évoquer aujourd’hui le coronavirus et les significations des discours que lui consacrent les acteurs politiques et les médias.
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L’exécutif a donc décidé de refuser le débat à l’Assemblée nationale autour du projet de loi sur la réforme des retraites en appliquant le fameux article 49, al. 3 de la Constitution. Mais sans doute importe-t-il de réfléchir aux significations de la procédure ainsi mise en œuvre et, au-delà, à ce que l’on peut appeler l’avenir des institutions de notre pays durant le mandat d’E. Macron.
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Les élections municipales ont donc lieu dans moins d’un mois, et l’espace politique français est dominé par cette échéance, qui occupe la plus grande partie du débat public. Sans doute est-ce une raison pour prendre un peu de recul et s’interroger sur ce que signifient réellement ces élections.
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Le président de la République a annoncé, à Mulhouse, le 18 février, que, dans le cadre de la lutte engagée contre ce qu’il appelle le séparatisme, il serait mis fin à l’enseignement des langues et des cultures d’origine. C’est une mesure grave dont il importe de comprendre toutes les significations.
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La médiation consiste dans une relation constante d’échange entre le psychisme et le politique. La perspective de la médiation permet de penser le politique en se fondant sur des concepts issus de la rationalité du psychisme, de la même manière qu’elle nous rappelle que le psychisme se pense, lui aussi, dans une perspective politique.
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Donc, ça y est : depuis le 1er février, la Grande-Bretagne ne fait plus partie de l’Union européenne. Ce qui était une sorte de hantise des médias et des discours politiques sur l’Europe est devenu une réalité. Sans doute est-ce l’occasion de réfléchir de façon un peu approfondie sur les significations de ce que l’on appelle le « Brexit », mais, au-delà, sur ce qu’est devenue l’Union européenne.