Le dernier livre de Jérémie Piolat, intitulé “Sudalisme, l’imaginaire qui nourrit le racisme”, fut une lecture bouleversante pour moi. Je propose ici d’en faire une note de lecture, agrémentée d’anecdotes et de récits liés à mes propres expériences associatives.
J’ai grandi dans un village de montagne, au-dessus de Grenoble. Les mecs autour de moi qui conduisaient bourrés, sans permis, qui faisaient n’importe quoi sur la route, étaient légion.
Je reviens ici sur un texte que j'ai écrit en 2020 ("madame, si on était racistes, on aurait pas choisi ce travail"), lorsque je travaillais en accueil de jour en Seine-Saint-Denis, à la lumière de mes réflexions actuelles et d'un livre qui résonne fortement avec cette expérience.
Le fonds Marianne a été créé par Marlène Schiappa alors ministre déléguée chargée de la citoyenneté, à la suite de l’assassinat de Samuel Paty. Il s’agissait de distribuer 2,5 millions d’euros entre plusieurs associations qui ont répondu à un appel à projet afin de lutter contre la radicalisation, ciblant des publics jeunes “exposés à des idéologies séparatistes”. Tout ceci a lieu en 2021.