Il est clairement établi que nous assistons à une pandémie (du grec pan et démos signifiant peuple population) d’un nouveau virus grippal.
La pandémie est une forme d’épidémie s’étendant à tout un continent voire à la terre entière.
Nous attendions la forme aviaire, nous récoltons la forme porcine.
Des premiers renseignements médicaux que nous avons pu collecter, c’est que le virus est peu virulent et que les traitements classiques marchent.
Il ne faut donc ne pas céder à la panique.
Nous avons tous au fond de nous même, un souvenir des grandes épidémies. Notre cerveau en garde probablement une trace, même si nous ne l’avons pas vécu.
La transmission des virus fait peur. Nous ne pouvons les voir, nous ne pouvons pas les éliminer, souvent les porteurs ne sont pas encore malades. Nous sommes démunis.
Nous n’attrapons pas la grippe chaque année. Pourquoi cette fois ?
Ce n’est pas le première alerte, cela ne sera pas la dernière.
Nous ne pouvons pas nous défendre contre tout, nous ne pouvons pas tout prévoir. Notre système hyper sécuritaire n’est d’aucune aide.
Notre gouvernement doit toujours être prêt à intervenir. Dans un sens, heureusement que la grippe aviaire a représenté un risque, ce qui a permis de mettre en place des structures, des stocks, des plans facilement activables.
Nous les médecins, nous sommes prêts et nous serons à votre disposition le moment venu.
Le site de l’Association des Médecins de Genève (www.amge.ch) est à votre disposition pour tous les renseignements nécessaires dès ce matin. Celui-ci sera continuellement actualisé.