Une sortie de bus empéchée par des #giletsjaunes, des flics arrogants viennent craner devant un barrage. Une commissaire vient narguer et faire des phrases pour agiter un peu plus la tension. Une forme de mépris de classe, de harcellement social dans une petite ville de campagne... car oui, ce n'est pas Paris et pourtant la violence est plus dure plus pure et sans appel...
Les gens se connaissent dans ses bourgades et demain il faudra assumer avoir frapper tel ou tel dans une petite ville... mais aujourd'hui les flics qui sont censés s'acharner sur les traffics, les racailles locales preferent gazer du pauvre, le pauvre dérange partout, il vient de commetre l'infini affront de se lever et d'exister... ils sont juste là pour demander à gagner leur vie, un peu mieux, à gagner de l'espoir pour eux et leurs gamins...
On en est là... 2018, une république moribonde qui gave ses riches et leurs fuites fiscales... Un monde de castes inégalitaires, endogamiques et cyniques...
Oui, on en est là aujourd'hui avec le constat d'une braise ou d'un monde qui brule... Mais l'Etat est là pour briser un esprit de liberté et surtout l'envi de vivre dignement... Ils n'ont plus grand chose à perdre hormis un oeil, une main ou la vie... aussi les #giletsjaunes vont continuer car les coups ne leur font plus peur...
Des grenades à Périgueux, en 2018, à la veille de Noel
Des coups de matraques
Cela sent la revolution #giletsjaunes