Rodrigo Bacellar, aux indices d'accointances avec les milices et les mafias souvent observées, avait été arrêté le ... 3 décembre par la Police fédérale (PF), après un mandat d'arrêt émis par le ministre Alexandre de Moraes du Tribunal suprême fédéral (STF), qui a également ordonné sa destitution de la présidence de l'Alerj (Assemblée législative de Rio de Janeiro).
Tous les députés présents du parti União Brasil (extrême droite), le parti de Bacellar, ont voté « oui » pour la levée de l'arrestation.
Le PP (droite dure, 4 voix), Solidariedade (droite, 4 voix), Republicanos (extrême droite, 3 voix), PRD, Podemos, PMN, PMB, PDT (socialiste), Avante et Agir (1 voix chacun) ont voté uniquement pour la levée de l'arrestation.
Au sein du PL, le parti bolsonariste, on a dénombré 14 votes « oui » et 3 votes « non ».
A gauche, le PT et à droite avec le PSD, les votes ont exprimé davantage de « non » que de « oui » : le PT a donné 5 votes au « non » et 1 vote au « oui », et le PSD 3 votes au « non » et 2 votes au « oui ».
Tous les députés présents du PSOL (5 voix), du PSB (2 voix) et du PCdoB (2 voix) ont voté « non ».
L'impunité, dans l'Etat de Rio de Janeiro, continue de baliser tous les votes dans presque toutes les instances.