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Billet de blog 24 octobre 2024

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Un bord de mer de Rio (Brésil) saccagé par des supporters uruguayens de football

Deux cents supporters de l'équipe de foot uruguayenne Peñarol ont été arrêtés le 23/10 sur la plage de Recreio dos Bandeirantes, à Rio, lors d'une bagarre générale avec des Brésiliens et des policiers. Pillages, destructions de barraques, incendies de véhicules... Les supporters étaient là pour la demi-finale contre Botafogo, de la Copa Libertadores. Le gouverneur les a fait expulser de Rio.

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Illustration 1
© TV GLOBO

Des dizaines de supporters uruguayens de l'équipe de football "Club Atlético Peñarol", venus spécialement de leur pays, ont semé le trouble mercredi 23 octobre 2024 sur la plage* et le front de mer du quartier Recreio dos Bandeirantes, très éloignée du centre-ville, dans la zone ouest de Rio de Janeiro, et fréquentée par des personnes relativement aisées.
Les supporters uruguayens étaient venus là, avant d'aller au stade pour le match aller de la demi-finale de la Copa Libertadores contre l'équipe brésilienne (et carioca) de Botafogo, au stade "Nilton Santos".
  
Selon la police militaire, la confusion a commencé vers midi, après qu'un des supporters uruguayens a volé un téléphone portable dans une boulangerie. Ensuite, pendant près d'une heure et demie, des actes de sauvagerie et de vandalisme ont été commis, sans intervention policière, jusqu'à l'arrivée de renforts de la police militaire et des pompiers.
  
Entre 12h et 13h20, des supporters, en effet, dont beaucoup se cachaient le visage, ont attaqué à coups de bâtons et de pierres les quelques policiers militaires présents sur le site et même des baigneurs brésiliens. Les policiers ont tenté de les contenir à l'aide de bombes paralysantes, mais en vain. La confusion s'est alors  accrue. Presque tout le mobilier d'un kiosque du bord de mer a été volé : des tables ont été utilisées comme boucliers et des des piquets de tentes comme matraques. Tout ce qui est à la portée de main, comme des bouteilles et des boîtes en tous genres, est jeté sur tous ceux qui tentent d'arrêter les supporters. Un chariot utilisé pour stocker des tentes et des chaises de plage a été pillé et les objets ont été utilisés comme armes. Une moto a été incendiée. La circulation sur l'avenue du front de mer a été fermée pour des raisons de sécurité. Vers 13h15, des policiers militaires sont arrivés et ont encerclé les vandales.
En représailles, des habitants de la région ont saccagé l'un des bus de tourisme des supporters et y ont mis le feu.

Illustration 2
© TV GLOBO

À 13 h 20, un premier groupe de supporters a été maîtrisé. Ils devaient tous être conduits, ensuite, au commissariat (Cidade da Polícia).

Alerté, le gouverneur bolsonariste Cláudio Castro a déclaré que les supporters uruguayens seraient escortés hors de l'État de Rio de Janeiro et n'assisteraient pas au match, prévu le soir même.
 
D'INNOMBRABLES PHOTOGRAPHIES de l'attaque sont visibles ICI.
 

LIRE AUSSI :
Rio de Janeiro: emprise milicienne sur les espaces de loisir du littoral 
 


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(*) Les barraques de plage et les vendeurs ambulants de ce lieu sont, tous, sous la coupe d'une milice, qui les rackettent. 

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