Pour son programme international COVAX, l’OMS a validé et recommandé plusieurs vaccins conventionnels (à virus inactivé) disponibles depuis début 2021. Mais le législateur a refusé aux citoyens français le droit d’accès à ces préparations existantes, au seul profit des vaccins génétiques expérimentaux de type ARN et ADN. Pourtant il n’existe pas de recul concernant d’éventuels effets secondaires à long terme de ces biotechnologies « innovantes ». De plus, leur pertinence immunologiques devrait être actualisée au regard de l’évolution des lignées virales, avec de nombreuses mutations de leur protéine S (sur lesquels ces vaccins biotechnologiques se fondent exclusivement).
Contrairement à la politique suivie de coercition vaccinale (mise en place dans des conditions contestées, notamment au Sénat), une obligation vaccinale aurait été plus légitime, car le législateur aurait dû justifier de ce refus d’accès aux citoyens à des vaccins conventionnels pourtant recommandés par l'Organisation Mondiale de la Santé.
Derrière le prétexte de l’état d’urgence sanitaire et de l’impératif majeur de santé publique, transparaît un autre enjeu très différent, voir contradictoire, de choix biotechnologique et de contrat de marché des vaccins, au profit de quelques très grandes firmes anglo-saxonnes.
Sans alternative pour les citoyens.
N’y-a-t-il pas là un déni de droit : cette stratégie contredit l’objectif même d’une couverture vaccinale la plus large possible, puisqu’on se prive d’un outil conventionnel validé et recommandé par l’OMS, plus rassurant pour de nombreuses personnes. Et on prive de ce droit les personnes concernées (de surcroît stigmatisées jusqu’au somment de l’état - qui a clairement exprimé et confirmé sa volonté de leur nuire - comme étant des « antivax irresponsables », justifiant à leur égard des mesures de brimades et de ségrégation très dures, installées dans la durée).
Une autre question se pose : comment peut-on, sur des enjeux sanitaires aussi importants et aussi complexes, montrer si peu de doute ?
Il me semble y avoir ici un choix politique résultant d’un aveuglement idéologique « tout génétique », qui se trouve par ailleurs être extrêmement profitable à ces « major » des biotech, aboutissant à une expérimentation massive de "manipulation génétique" (injection d'un segment de gène viral pour faire synthétiser une protéine virale par nos cellules).
La pertinence de cette stratégie parait de moins en moins évidente, depuis le développement quasi exclusif des souches virales de type Omicron.
A fortiori, l’enjeu de l’exposition des mineurs à d’éventuels risques à long terme que l'on ne peut pas complètement exclure et qui ne sont pas évalués dans cette expérimentation coercitive, ne doit-il pas être considéré ?
J’avais écrit à mon député, à mon sénateur et au cabinet du premier ministre à ce sujet, avant la discussion du projet de loi à l’assemblée début janvier et j'’ai déjà fait un premier blog ici à ce sujet, mais – même si j’ai trouvé des éléments d’éclairage que je n’avais pas alors - je n’ai à ce jour reçu aucune réponse ni explication compréhensible sur ces points précis.
Que veut-on ? assurer une couverture maximale dans le cadre -tout à fait valable- de la solidarité vaccinale, ou écouler à marche forcée un stock de vaccins génétiques expérimentaux basés sur la souche de Wuhan, alors que la protéine S des lignées virales a très largement évolué depuis deux ans ? (les vaccins conventionnels contenant pour leur part l'ensemble des composants viraux, inactivés, permettent en principe une immunisation cellulaire plus complète).
J’aimerai comprendre et permettre à celles et ceux qui se posent également ces questions qui me semblent légitimes, de trouver des réponses.