« Groko », ce n’est pas une nouvelle application smartphone, ni le nom d’un chanteur hip hop. C’est le nom du régime parlementaire sous lequel est gouverné l’Allemagne depuis 2005, avec à sa tête la chancelière Angela Merkel, l’éternelle.
Minorisé dans un gouvernement de droite, le ministre socialiste suisse des affaires sociales, Alain Berset, présente au parlement une réforme des retraites, pas vraiment sociale, censée pérenniser une assurance, menacée par l'augmentation de l'espérance de vie. Le système de retraite suisse est basé sur une assurance publique par répartition et une assurance privée par capitalisation obligatoire.
L’entre deux tours de la présidentielle française se présente comme un remake du duel Clinton Trump. Après l’éviction du progressiste Sanders, sous la pression des médias, deux candidats avec une faible légitimité concourent à la fonction suprême, laissant derrière eux deux partis politiques en décomposition.
La France a voté pour deux millionaires. C’est un choix démocratique. Avec une palette de 11 candidats et un taux de participation de 80% il est difficile de le nier. Les électeurs auront donc l’option entre « la bombe » et la « bombe à retardement ». La presse fait état d’un « gros coup de balai pour l’establishment ». Vraiment ?
Sans consultation du congrès, l’armée américaine tire 59 missiles contre une base militaire syrienne et la presse américaine « in corpore » s’empresse d’applaudir le président pour son courage et sa détermination or le même président a pris le soin d’avertir le gouvernement russe au préalable, ce qui a permis au régime syrien de retirer à temps son personnel de la base militaire ciblée.
La campagne présidentielle française entre dans sa dernière ligne droite avant le premier tour du 23 avril prochain. Ce qui n’était une surprise pour personne, sauf pour les médias, devient une possibilité, Jean-Luc Mélenchon président. Dans ce contexte, sans aucun lien apparent et loin de nos contrés, au Venezuela, se déroule actuellement une catastrophe humanitaire.
Les indices ne manquent pas que dans le monde des affaires, une main lave l’autre. Entre le président des Etats-Unis qui ne s’intéresse qu’à l’argent et le président russe qui ne s’intéresse qu’au pouvoir politique les échanges de bons procédés semblent monnaie courante.
Sommes-nous en train de vivre la « destruction créatrice » des partis politiques ? Par opportunisme, toute une flopée d’actuels et anciens responsables politiques socialistes est en train de se ruer vers le mouvement néolibéral « En Marche ». Le grand gagnant de ce marasme à gauche est le candidat indépendant Jean-Luc Mélenchon qui avait prévu ce scénario avec une précision horlogère.