Encore un dessin publié tardivement mais le sujet est toujours d'actualité.
Que voici un professeur qui veut faire réfléchir ses élèves pour préparer un cours sur les institutions de la république, le rôle de chacune d'entre elles et même le délicat équilibre entre pouvoir législatif, exécutif, judiciaire. Quelle naïveté! Il aurait mieux fait, pour être tranquille, de leur donner à apprendre les schémas tous préts tirés de nos beaux manuels scolaires au lieu de prendre le risque de semer le trouble dans ces fragiles esprits en les laissant écouter les avis de leurs proches. Proches qui entre informations chocs sur les chaînes de la télé, écoute des réseaux sociaux, et simplement observation de certains événements ont des réponses qui n'ont que peu de rapport avec les principes affichés. Ce grand décalage entre réalité et fonctionnement théorique de notre démocratie n'est pas neutre dans la désaffection des isoloirs. BA 29/05/21
Et si la gauche devenait la première force d’opposition au Palais-Bourbon en juin prochain ? Un scénario plausible qui pourrait, dans une certaine mesure, transformer le paysage politique, explique Olivier Rozenberg, spécialiste de la vie parlementaire.
Alors que le spectre d’un conflit long se précise, faut-il continuer, et jusqu’à quand, à livrer des armes à Kyiv ? Est-il encore possible de ménager une « porte de sortie » à Vladimir Poutine pour faciliter de futures négociations de paix ? Aux États-Unis comme en Europe, des dissensions commencent à affleurer sur ces sujets clés.
Les enfants représentent, avec les femmes, la majeure partie des déplacés internes et des réfugiés ukrainiens. Dans l’ouest de l’Ukraine, des orphelins de la guerre et des enfants placés tentent de se reconstruire une vie, loin de leur maison et de leurs habitudes.
Contrairement à 2017, où la plupart des candidats macronistes avaient accolé la photo du président de la République à côté de la leur, nombre d’entre eux ont décidé cette année de mener campagne sur leur propre nom. Face à la gauche et à l’extrême droite, certains veulent éviter d’agiter « le chiffon rouge ».
À la suite du retentissant appel des jeunes diplômés d’AgroParisTech à déserter les postes dans l’agro-industrie, nous avons recueilli de nombreux témoignages d’anciens étudiants « en agro » devenus paysans, chercheurs, formateurs, etc. Ils racontent leur parcours, les embûches et leur espoir de changer le système. Bifurquer, c’est possible. Mais il faut s’organiser !
Lors de leur cérémonie de remise de diplôme, huit jeunes ingénieur·es AgroParisTech ont appelé leurs camarades de promotion à déserter de leurs postes. « N'attendons pas le 12ème rapport du GIEC qui démontrera que les États et les multinationales n'ont jamais fait qu'aggraver les problèmes et qui placera ses derniers espoirs dans les révoltes populaires. Vous pouvez bifurquer maintenant. »
Nous sommes un collectif d'une petite dizaine de personnes, qui avons décidé, à la fin de nos études en politiques locales, de prendre à bras le corps les questions climatiques, énergétiques, sociales de demain, pour y trouver des réponses radicales. Voilà l'histoire de notre parcours, depuis notre rencontre en 2018, sur les bancs de l'université.
La prise de parole des étudiant·es de Agro Paris Tech a été l’occasion pour la presse de remettre en avant l’hypothèse d’une sécession de l’élite scolaire face à la crise écologique. Qu’en disent les sciences sociales ?