troisième tournée

Quand on a bu deux coups de boisson aigre dans un lieu peu accueillant , qu'on n'a pu en placer une dans la conversation en l'absence d'écoute, d'échange ni de débat avec cette vague impression de servir juste d'alibi pour les mêmes beaux parleurs, le premier réflexe est de se tirer et de laisser tout ces beaux mondes entre-eux. D'aller respirer un bon coup au dehors, dans la rue. Mais ne voilà-t-il pas qu'un bras se lève pour inviter les désabusés à une troisième tournée? La bière serait-elle meilleure cette fois-ci?

Pour éviter l'abstention l'abstinence, quoi de mieux que de proposer une troisième tournée? BA 30/04/22