La "pleurniche victimaire" par et pour les médias est un créneau commercial à fort potentiel. Mais le modèle économique de la pleurniche souffre également de limites qu’on aurait tort de sous-estimer. A force de prendre les Gaulois réfractaires au "politiquement correct" pour des coqs que l'on pourrait plumer à l'envi, on s'expose dangereusement au risque de se prendre les pieds dans le tapis.
Deuxième partie du dossier intitulé "Pleurnicher pour mieux régner... dans les médias: une opération marketing condamnée à réussir?".
Cette deuxième partie s'intéresse aux stratégies d'auto-victimisation des intellectuels qui forment le trio magique des champions intergalactiques, toutes catégories confondues, de la "pleurniche victimaire" par et pour les médias.
Première partie du dossier "Pleurnicher pour mieux régner...dans les médias: une opération marketing condamnée à réussir?"
Cette première partie analyse la manière dont les discours sur la « pleurniche victimaire » tendent à opposer deux catégories de « personnes issues de la diversité » selon l’attitude que ces dernières adoptent vis-à-vis des « postures victimaires »
Les discours sur la « pleurniche victimaire » reposent sur un grand paradoxe : les principaux pourfendeurs du « despostisme victimaire » en sont les pratiquants les plus zélés. La « pleurniche victimaire » est ainsi devenue un des principaux fonds de commerce d’une mouvance identitaire qui défend bec et ongles ses (très médiatiques) porte-voix face à des concurrents « issus de la diversité ».
En prenant comme point de départ le retour triomphal d'un éditorialiste condamné à plusieurs reprises pour "provocation à la haine raciale" sur une chaine d'information en continu, ce billet expose les 7 bonnes raisons de considérer la promotion des discours racistes par des médias et certaines formations politiques comme une formidable opportunité à saisir pour le combat antiraciste