Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine.
Louvain-la-Neuve - Belgique
Comme d’autres dirigeants à travers le monde, Narendra Modi ne semble que peu prendre en considération celles et ceux qui conjuguent, au quotidien, « crise » sociale et sanitaire ; celles et ceux que le confinement a laissés sans ressource. Sans complexe et pragmatique, sa stratégie consiste à placer la responsabilité de la lutte contre la pandémie sur les épaules des citoyen-ne-s plutôt que sur celles de l’État. « Marche ou crève… »
La frénésie de violence contre les musulmans qui a enflammé Delhi est l’un des pires épisodes que la capitale ait connus. Elle est le résultat d’une accumulation de politiques provocatrices et délibérées de la part du gouvernement nationaliste hindou Modi-Shah à l’encontre de la principale minorité du pays. La mise en péril du droit des musulmans à la citoyenneté aura mis le feu aux poudres.
Des assassinats et des opérations policières visent les leaders des populations autochtones et les militants écologistes, alors qu’un vaste plan de déforestation et d’exploitation de l’Amazonie se prépare.
Une analyse de Laurent Delcourt, sociologue et chercheur au CETRI.
Entendue à Santiago le 25 novembre, à Bruxelles la semaine dernière, à Liège hier, et entre-temps aux quatre coins du monde, cette chorégraphie chantée sur le thème « le violeur c’est toi ! » bouscule, importune délibérément pour déchirer le silence, dénoncer les violences sexistes, l’impunité des agresseurs et l’immobilisme des autorités.
L’humanitaire est une nouvelle fois « la réponse » de l’international à la crise haïtienne. Une stratégie de pourrissement qui témoigne avant tout de la complicité avec le régime en place et contourne l’exaspération sociale des habitants.
Du Liban au Chili, d’Haïti à Hong Kong, en passant par l’Équateur, le Soudan et l’Algérie, les soulèvements au Sud se multiplient et s’intensifient. Si le déclencheur est spécifique à chaque contexte national, les ressorts sont partout les mêmes, et les modes d’organisation similaires.
« Tourismophobie », « touristophobie », les deux néologismes sont apparus ces dernières années dans la foulée d’un autre, le « surtourisme », lui-même avatar 2.0 du « tourisme de masse », boosté par l’explosion des minitrips low-costs et l’« airbnbisation » des centres-villes historiques. Qui est touristophobe, qui est tourismophobe aujourd’hui ?
En mars 2019 s’est tenue à Bangkok, en Thaïlande, une rencontre internationale de mouvements sociaux consacrée à la « justice numérique » [1]. Une soixantaine d’activistes et universitaires, issus du monde entier, y ont participé.
Entretien avec Kartini Samon, chercheuse et représentante régionale pour l’Asie de l’ONG « GRAIN » [2].
« Le sens dessus dessous de l’avenir du travail vu du Sud », un éditorial signé par Cédric Leterme, extrait de l’ouvrage L’avenir du travail vu du Sud - Critique de la « quatrième révolution industrielle paru en juin 2019 aux éditions Syllepse.
Amaya Coppens Zamora est libre ! Un soulagement énorme pour ses proches. Étudiante belgo-nicaraguayenne emprisonnée depuis le 10 septembre 2018 pour avoir manifesté contre les politiques du gouvernement du Nicaragua, elle a enfin été libérée par un régime aux abois ce 11 juin, elle et plusieurs dizaines de prisonniers politiques.