Alternance Hollande- Sarkozy, çà suffit !
A gauche vraiment !
Les médias mainstream n'évoquent que ces deux grands représentants du capital, ces deux grands serviteurs zélés de la finance. Voilà que N Sarkozy fait son come back ! Une majorité de Françaises et de Français avait renvoyé Sarkozy dans ses foyers le 6 mai 2012. Hollande est arrivé par défaut pour partie et par effet de promesses pour une autre. Aujourd'hui il y a overdose de l'un comme de l'autre !
Ras-le-bol ! Dehors les serviteurs zélés de la finance, du 1% et de la "bancocratie" privée. Dehors les promoteurs récurrents de politiques anti-sociales d'austérité, les adeptes de concurrence effrénèe inter-entreprises, inter-nations. Quid de ceux qui présentent une alternative pacifique contre cette "guerre sociale", une alternative sociale et écologique dont le peuple-classe a besoin.
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Quelles élites pour quelles alternatives ?
On veut voir à la télévision des hommes et des femmes avertis qui parlent d'alternatives. Alternatives en France certes - évidemment - mais aussi en Europe. S'agissant de la France, défense et promotion de l'Etat social, des services publics, du système de protection social, du système public de péréquation tarifaire qui égalise les territoires face au développement inégal et qui favorise l'égalité sociale quelque soit le lieu d'habitat. Nous voulons écouter des économistes attérés ou critiques mais aussi des philosophes comme Badiou ou d'autres qui défendent la justice sociale, qui n'oublient pas l'Egalité quand les libéraux ne parlent que de liberté des puissants, des riches. Des politiques qui évoquent l'appropriation publique et sociale des banques. Notamment. Des écologistes sur la transition énergétique. Quid d'un référendum sur le nucléaire !
Il ne suffit pas de nous présenter des beaux parleurs. Il faut évoquer les buts de façon positive mais aussi les transitions, les chemins d'accès, les "ruptures franches à effet cliquet". Les promesses non tenues d'un Hollande c'est comme le cynisme droitier d'un Sarkozy au sens ou ce sont des pratiques politiques totalement délétères, très nuisibles pour l'espoir des différentes catégories sociales du peuple-classe. Le peuple social n'en veut plus, il nous faut une alternative à gauche pour éviter un vote "avec les pieds". C'est un vrai besoin social et écologique. Un besoin démocratique aussi.
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Changer de République !
Appropriation publique et sociale des banques !
Cette alternative ne peut se couler dans le moule de la V ème République qui favorise de trop les tendances oligarchiques. Un changement de République est nécessaire. Et mon propos n'a rien à voir avec le fait que JL Mélanchon réclame aussi une VI ème République. Les citoyens du peuple-classe doivent s'intéresser au montage institutionnel qui favorise le césarisme façon Sarkozy afin de promouvoir autre chose.
S'adresser au peuple-classe est nécessaire mais ne suffit pas, il faut aussi prendre des mesures radicale à "effet cliquet" contre la finance, contre le 1%, contre les paradis fiscaux. Cette République doit prévoir une issue socialiste ou écosocialiste favorable à celles et ceux d'en-bas. Elle doit prévoir l'expropriation de la bourgeoisie bancaire privées des banques et la nationalisation des principales banques . Cela devrait se faire dans tous les pays d'Europe au nom de l'appropriation publique allant vers l'appropriation sociale. C'est la transcroissance des luttes qui permet ces passages dynamiques d'un pays à un autre.
L'encadrement supérieur - échelon de commandement - de ces banques placées sous appropriation publique doit être soumis à un statut public et une déontologie qui les obligent à penser à leur peuple-classe et non à enrichir la finance et les milliardaires. Les dirigeant libéraux pratiquant le dol comme de vulgaires commerçants prêt à tout pour vendre seront renvoyés à d'autres activités ! Le pantoufflage doit être interdit ! Il faut le dire haut et clair... et le faire!
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Le rôle des syndicats pour socialiser !
Les syndicats doivent eux favoriser le passage de l'appropriation publique à l'appropriation sociale, soit la socialisation de ces banques publiques, c'est à dire la participation aux décisions des représentants des personnels dans les nouvelles instances . C'est leur job et personne ne le fera à leur place. Un cadre public, même bon, même de "gauche", ne remplacera jamais ceux qui sont quotidiennement au contact des travailleurs du rang.
Les représentants des usagers devraient aussi avoir des possibilités d'expression. Tout cela renverserait la dérive ploutocratique.
Il ne s'agit donc pas de penser simplement une redistribution fiscale sans rien toucher du montage institutionnel. Par contre il faudra penser aux revenus maxi. La cupidité des très riches stop ! Et relever le SMIC et les minimas sociaux. Ainsi qu'un système de carrière pour la mobilité sociale et passer de couche modeste à couche moyenne... et non pas devenir riche miliardaire !
Christian DELARUE
Lèches bottes de la finance, ▶ Hollande, ça suffit ! - Vidéo Dailymotion
http://www.dailymotion.com/video/x1nyfer_hollande-ca-suffit_school?start=66
L’Etat social est tiré sur plusieurs côtés. C Delarue -