C'est avec 22% de popularité que François Hollande a achevé son mandat.
En toute logique, on aurait pu penser que ses ministres, seraient tenus pour co-responsables de son impopularité, et parmi eux, un certain Emmanuel Macron (ministre de l'économie pendant deux ans).
Le bon sens aurait du nous conduire à ne voir dans ce dernier, qu'un ambitieux émule d'un président social-libéral, que les français voulait dégager. Macron, ancien ministre de Hollande, cela aurait du produire un rejet des déçus du "socialisme" à la Tony Blair....
Par ailleurs, depuis 1958, jamais un candidat, futur président de la république française, n'avait eu l'handicap de l'absence de soutien d'un grand parti politique (De Gaulle, c'était l'UDR, Mitterrand c'était le PS, Giscard c'était les RI)....
Mais non, on allait assister à la plus grande "farce politique" de la Vème république. Ce Macron, jamais élu auparavant, inconnu du public avant 2014, allait comme par magie être dans tous les médias, dans toutes les discussions au "Café du commerce", pendant l'année 2016!
Et ce qui restera une secte, fera la une des magazines, il s'agira bien sûr du "mouvement" En Marche.
Dans ces conditions, 2022 risque bien de nous démontrer que, faute de conscience politique, faute de conviction politique, faute de culture politique, les français (les veaux du général De gaulle) pourront élire MLP à la magistrature suprême, et ainsi précipiter la France dans le chaos.
En 1960, il y avait moins de trois cent mille étudiants dan nos facultés, aujourd'hui ils sont plus de deux millions sept cent mille....Mais le niveau d'étude ne rime pas avec la "chose publique" et ses valeurs; loin de là si l'on regarde les chiffres de l'abstention chez les 18-24 ans. Ces derniers brillent, lors des scrutins politiques par leur désertion des bureaux de vote. (l’abstention atteint 72 % chez les 18-34 ans, selon une estimation IFOP-STERIA, réalisée à l'issue des municipales de 2020.