Le blog de Colette Lallement-Duchoze

Bonnard affirmait "il ne s'agit pas de peindre la vie, mais de rendre vivante la peinture" Pablo Aguero n'applique-t-il pas ce précepte à sa création filmique ?

Un film complexe qui se prête à une lecture plurielle Un film à la beauté formelle indéniable, exigeante

En 1982 Manoel de Oliveira réalise dans le plus grand secret ce documentaire autobiographique qui ne devait être visible qu'après sa mort Doit-on pour autant le lire comme un "testament"? ???

Comme dans La zona Rodrigo Pilà choisit la forme du thriller pour dénoncer des injustices criantes d'abjection (Un genre qu'il est désormais convenu d'appeler "thriller social"). Dans "Un monstre à mille têtes" c'est une compagnie d'assurances -métonymie d'ailleurs du capitalisme néo libéral- qui incarne inhumanité, corruption...

La violence comme stigmate de la guerre et quintessence de l'amour? Un film qui dénonce la xénophobie, la haine de l'autre, à travers l'histoire de trois "couples" (en 1991, 2001 et 2011 dans l'ex Yougoslavie)

"Un film qui donne la pêche" (Jacques Littauer Charlie Hebdo)

Le passé recomposé -et ses strates sont effeuillées ou éviscérées comme les vêtements dont on se sépare jusqu'à la nudité- suscite à la fois joie (jusqu'à l'outrance) et douleur:

Maggie Smith en Miss Shepherd clochardisée acariâtre et sale vaut son pesant de guenilles!!!

Non pas un "essai", comme pourrait le suggérer le titre -avec cette absence singulière de l'article- , mais un roman: polyphonique, à deux voix? Oui mais bien plus que cela....

De Mikhaël Hers Avec Anders Danielsen Lie (Lawrence), Judith Chemla (Zoé), Marie Rivière (Adélaïde), Féodor Atkine (Vladimir), Dounia Sichov (Ida), Stéphanie Déhel (Sasha), Lana Cooper (June), Thibault Vinçon (David), Laure Calamy (Anouk), Jean-Pierre Kalfon (Faris), Josh Musique David Sztanke « Tahiti Boy »