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Billet de blog 25 octobre 2024

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Mortelle paperasse - Portraits, 3/5

Jusqu'à la Toussaint, nous publions cinq portraits de personnalités ou de simples endeuillé·es, dont les histoires témoignent des enjeux d'un monde funéraire non marchand. Aujourd'hui, un jeune homme, Samir, qui perd sa mère et qui découvre des années après qu'il aurait pu bénéficier d'aides pour payer les obsèques.

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Illustration 1
Chaque année, 1 milliard d'euros d'aides aux obsèques ne sont pas réclamés.

Il existe aujourd’hui des moyens de payer ses obsèques sans avoir à souscrire à un contrat prévoyance. La Sécurité Sociale peut débloquer un capital décès pour quiconque meurt en activité. On peut aussi faire une saisie sur retraite, utiliser les sous des pensions qu’on ne touchera jamais pour ses obsèques. Ces dispositifs financiers ne couvrent pas tous les décès, bien sûr, mais sont autant de tremplins sur lesquels nous pouvons bâtir une Sécurité Sociale de la Mort.

Samir a perdu sa mère, institutrice, il y a quelques années. Pour lui, ces aides n’auront servi à rien. Il y a quelques semaines seulement, Samir a appris qu’il aurait pu bénéficier d’une aide de 14 000 euros de la part du rectorat de l’Académie. Il ne l’a jamais touchée au moment du décès, personne ne la lui a indiquée en temps voulu, et il est évidemment trop tard pour la demander. Ces dispositifs de la Sécurité Sociale, de la CAF, de l’Etat, de la CARSAT (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) sont aujourd’hui terriblement méconnus. Les endeuillés n’en ont pas connaissance et donc, ne les réclament pas.

Nous pourrions faire en sorte que tout le monde bénéficie d’un forfait décès versé automatiquement aux familles, utilisable chez les entreprises funéraires conventionnées. Une partie des cotisations serait affectée à subventionner cette couverture universelle en unifiant les dispositifs existants dans une seule caisse.

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