El primer trago
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Como el segundo que ya transcurrió
Como en el que oíste mi frase anterior
Y ahora mi frase anterior es frase anterior
Y ahora, ambas son recuerdos
Podrás actuar igual un minuto después
Podrás vociferar que lo volviste a hacer
Pero eso es imposible porque el tiempo que se fue, se fue (sí)
Como una página que se pasó
Como una flor que ya se marchitó
Como una foto que ya se tomó
Como alguien que quieres pero que su tiempo ya acabó
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El primer trago para el suelo
Y la mirada para el cielo
Un año más sin ti físicamente
Pero en mi mente siempre
No sabes cuánto te quiero
Y no se muere quien se va
Solo se muere el que se olvida
Al fin y al cabo la muerte va tan segura de ganar…
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A veces pienso que en las fechas en donde las fiestas
Aparecen en cada esquinita por doquier
Fueron todas hechas para dar tristezas
A personas que no pueden olvidar un ser
Y en los cumpleaños, y en las navidades
Y en los carnavales, yo pensándote
Mientras todos ríen, mientras todos bailan
Yo tomando, veo tu foto recordándote
Pero, estoy consciente que tú no habrías querido verme así
Hoy, tengo un nudo en la garganta cada vez que te recuerdo aquí (Oe)
Si alguien conoce el número del más allá
Hágamelo saber para poder llamar a quien no está
Aunque sea un momentico, por un minutico
Para calmar este vacío infinito, triste y maldito
Que me carcome hasta la sien inclusive
Como una gota de querosén en un pedazo de anime, dime
Si sabes la forma de enviar una postal a un plano espiritual
Comunicar que me siento muy mal
Me afecta pensar que no hay reencarnación
Que no hay nada después de la muerte, la religión mintió
Pensar que no verás más a quien se marchó
Decir que nunca volverás a abrazar a quien ya murió
Y espero estar completamente equivocado
Y hablarte, cuando mi tiempo aquí haya terminado
Comentarte lo bueno, no recordar más lo malo
Y vivir en paz como el sueño de cualquier ser humano
Sin enfermedades, ni dolores, ni traiciones
Ni obsesiones, ni ansiedades, ni temores
Quisiera tanto poder verte de nuevo
Y corroborar que te fuiste pa' vivir en algún cielo
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El primer trago para el suelo
Y la mirada para el cielo
Un año más sin ti físicamente
Pero en mi mente siempre
No sabes cuánto te quiero
Y no se muere quien se va
Solo se muere el que se olvida
Al fin y al cabo la muerte va tan segura de ganar…
Que de ventaja te da una vida
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El primer trago para el suelo
Y la mirada para el cielo
Un año más sin ti físicamente
Pero en mi mente siempre
No sabes cuánto te quiero
Y no se muere quien se va
Sólo se muere el que se olvida
Al fin y al cabo la muerte va tan segura de ganar…
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No se sabe cuánto se quiere a quien cerca está
Hasta que se va, irrefutable verdad
Y es que de nada servirá gritar « porqués », mirando al cielo
Porque el corazón del señor tiempo es de piedra con hielo
El primer trago al suelo, algunos disparos al cielo
Y yo aquí, en estado de shock, sollozando de nuevo
Ya ni puedo odiar ni amar, estoy como cansado
Siento que no es importante nada por lo que he luchado
El humano es envidioso y codicioso
Por placeres, objetos y una sed de ser poderoso
Como si algo de eso cierra la herida
Que se abre cuando tarde o temprano se nos va una vida querida
Que alguien me diga cómo coño hago
Y me encargo de aceptar esta realidad tan bastarda
Que alguien me diga quién conoce un trago
Más amargo que tragar un nudo atado a tu garganta
Si tú que me estás escuchando crees que es coba
Cierra los ojos un poco y piensa que a quien más adoras
Ya no está, y tú tirado en el sofá
Después que el último que te dio el pésame a dormir se va
¡Valora! Ama y adora, mientras puedas hazlo
¡Ahora! Es la mejor hora para ese cambio
Sal a dar importancia a esa insignificancia universal
De tiempo y espacio en el sistema solar que llaman vida
Al fin y al cabo la muerte no es más que la vida invertida (¡Ay!)
Al fin y al cabo la muerte no es más que la vida invertida (¡Woa!)
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El primer trago para el suelo
Y la mirada para el cielo
Un año más sin ti físicamente
Pero en mi mente siempre
No sabes cuánto te quiero
Y no se muere quien se va
Solo se muere el que se olvida
Al fin y al cabo la muerte va tan segura de ganar…
Que de ventaja te da una vida
.
El primer trago para el suelo
Y la mirada para el cielo
Un año más sin ti físicamente
Pero en mi mente siempre
No sabes cuánto te quiero
Y no se muere quien se va
Solo se muere el que se olvida
Al fin y al cabo la muerte va tan segura de ganar…
Que de ventaja te da una vida
.
El primer trago para el suelo
Y la mirada para el cielo
Un año más sin ti físicamente
Pero en mi mente siempre
No sabes cuánto te quiero
Y no se muere quien se va
Solo se muere el que se olvida
Al fin y al cabo la muerte va tan segura de ganar…
Que de ventaja te da una vida
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Le premier verre
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Comme la seconde qui déjà est passée
Comme quand t’as entendu ma phrase antérieure
Et maint’nant ma phrase antérieure est phrase antérieure
Et maint’nant, toutes les deux sont dans ma mémoire
Tu pourras agir d’la même façon une minute plus tard
Tu pourras hurler qu’encore une fois t’as recommencé
Pourtant tout ça est impossible car le temps qui s’en allé, s’en est allé (oui)
Comme une page qui s’est tournée
Comme une fleur qui trop tôt s’est fanée
Comme une photo qui déjà est révélée
Comme quelqu’un que tu aimes mais dont le temps est déjà terminé
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Le premier verre coule pour la terre
Et les yeux coulent pour les cieux
Un an de plus sans toi physiquement
Mais dans mon esprit tout l’temps
Tu n’sais pas à quel point je t’aime
Et ne meurt pas qui s’en va
Seul’ment meurt qui n’se souvient pas
En fin d’compte la mort est tellement assurée de gagner…
.
Des fois j’pense que les dates par lesquelles les fêtes
Nous apparaissent à chaque coin partout dans les rues
Ont été faites que pour répandre la tristesse
Parmi ces personnes qui n’peuvent oublier l’être perdu
Et dans les anniversaires, et dans les fêtes de la nativité
Et dans les carnavales, moi je pense à toi
Pendant qu’tous ils rient, pendant qu’tous ils dansent
Moi j’bois, j’vois ta photo pour me rappeler
Mais ouais, j’sais qu’tu voudrais pas m’voir dans c’t état-là
Aujourd’hui, j’ai un noeud à la gorge chaque fois qu’j’me souviens d’toi comme-ça (Oe)
Si quelqu’un connait l’numéro de l’au-delà
Faîtes-le moi savoir pour pouvoir appeler qui n’est plus là
Même si c’est pour un p’tit moment, pour une p’tite minute
Pour calmer ce vide infini, triste et maudit
Qui m’ronge le crâne depuis
Comme une goutte de kérosène sur du polystyrène, dis
Si tu sais la manière d’envoyer une lettre sur un plan spirituel
Communiquer que j’me sens dans une impasse mortelle
Je suis effondré d’penser qu’il n’y a pas d’réincarnation
Qu’il n’y a rien après la mort, qu’elle a menti la religion
Penser que tu n’verras plus qui s’en est allé
Dire que plus jamais tu n’embrasseras à nouveau qui aujourd’hui est mort
Et j’espère profondément avoir tort
Et t’parler, quand mon temps ici sera terminé
T’évoquer les bonnes choses, n’plus m’souvenir des mauvaises
Et vivre en paix comme le souhaite toute l’espèce humaine
Sans maladies, sans douleurs, sans trahisons
Sans obsessions, sans anxiétés, sans terreurs
J’voudrais tant pouvoir te voir encore une fois
Et m’convaincre que t’es parti pour aller vivre dans un monde meilleur
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Le premier verre coule pour la terre
Et les yeux coulent pour les cieux
Un an de plus sans toi physiquement
Mais dans mon esprit tout l’temps
Tu n’sais pas à quel point je t’aime
Et ne meurt pas qui s’en va
Seul’ment meurt qui n’se souvient pas
En fin d’compte la mort est tellement assurée de gagner…
Qu’une chance elle te laisse une vie d’avance
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Le premier verre coule pour la terre
Et les yeux coulent pour les cieux
Un an de plus sans toi physiquement
Mais dans mon esprit tout l’temps
Tu n’sais pas à quel point je t’aime
Et ne meurt pas qui s’en va
Seul’ment meurt qui n’se souvient pas
En fin d’compte la mort est tellement assurée de gagner…
.
On n’sait jamais combien on aime qui est à nos côtés
Jusqu’à c’que la personne s’en aille, l’irréfutable vérité
Et c’est qu’ça sert à rien d’hurler des « pouquois », le regard vers le ciel
Parc’ que le coeur du seigneur du temps est de pierre et de glace
Le premier verre coule pour la terre, quelques coups d’feu vont au ciel
Et moi ici, en état d’choc, sanglotant à nouveau
J’peux même plus aimer ni détester, j’suis comme au bout du rouleau
J’sens que c’est pas important tout cela pour quoi j’me suis battu
L’humain est envieux et vicieux
Par le plaisir, le luxe et la soif d’avoir du pouvoir
Comme si cela pouvait fermer la blessure
Qui s’ouvre quand tôt ou tard s’en va pour nous laisser seul l’être aimé
Que quelqu’un me dise comment putain j’fais
Et j’m’arrange pour accepter cette réalité aussi immonde
Que quelqu’un me dise qui connait un poison une boisson
Plus amère que d’avaler le noeud de la corde
Si toi qui m’écoutes tu crois que c’est trop d’éloges
Ferme les yeux un peu et imagine que celle ou celui que tu aimes
S’en est allé, et toi t’es là sur le canapé
Puis l’dernier à t’présenter des condoléances s’en va s’coucher
C’est l’moment! Aime et adore, pendant qu’tu l’peux encore
Maintenant! C’est la meilleure heure pour tout changer
Sort pour donner de l’importance à cette insignifiance universelle
Du temps et l’espace dans le système solaire qu’on appelle la vie
En fin d’compte la mort n’est rien d’autre que la vie à l’envers (Ay!)
En fin d’compte la mort n’est rien d’autre que la vie à l’envers (Woa!)
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Le premier verre coule pour la terre
Et les yeux coulent pour les cieux
Un an de plus sans toi physiquement
Mais dans mon esprit tout l’temps
Tu n’sais pas à quel point je t’aime
Et ne meurt pas qui s’en va
Seul’ment meurt qui n’se souvient pas
En fin d’compte la mort est tellement assurée de gagner…
Qu’une chance elle te laisse une vie d’avance
.
Le premier verre coule pour la terre
Et les yeux coulent pour les cieux
Un an de plus sans toi physiquement
Mais dans mon esprit tout l’temps
Tu n’sais pas à quel point je t’aime
Et ne meurt pas qui s’en va
Seul’ment meurt qui n’se souvient pas
En fin d’compte la mort est tellement assurée de gagner…
Qu’une chance elle te laisse une vie d’avance
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Le premier verre coule pour la terre
Et les yeux coulent pour les cieux
Un an de plus sans toi physiquement
Mais dans mon esprit tout l’temps
Tu n’sais pas à quel point je t’aime
Et ne meurt pas qui s’en va
Seul’ment meurt qui n’se souvient pas
En fin d’compte la mort est tellement assurée de gagner…
Qu’une chance elle te laisse une vie d’avance
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