En invoquant régulièrement la menace du baipu, les Indiens désignaient moins l’animal réel que l’accident - quel qu’il fût - qui pouvait introduire du désordre dans le flux de la vie quotidienne : le jaguar n’est que la métaphore de ce désordre.
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Pierre Clastres, Chronique des Indiens Guayaki
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"Ils dévoreront tous les astres, s'empiffreront de la chair des hommes promis à la cruelle destinée, et répandront le sang de tout l'univers. Alors dans les étés qui suivront, le soleil sera voilé de noirs corbeaux et les vents se déchaîneront en de furieuses tempêtes." Extrait d'une prophétie concernant les Managarm
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C’est les fous qui te chantent, leurs maux qui t’embrasent
Chimères qui t’arpentent, parfois mêm’ s’écrasent
C’est un flingue à la bonne heure, paix qu’on déforme
Ce gamin que tu pleures, mais pas l’uniforme…
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C’est les trains James-Younger, c’est p't-être Souvarine,
L’ange exterminateur ou Conan qui urine,
La terreur de Blanqui, des treillis détraqués,
L’héroïne Yankee dans les squats new-yorkais…
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C’est les loups de London, pas les Hyènes de Walt
Dans c'te City, dit-on, pour si t'cherches une halte
C’est pas la fée ni clochett' toujours pas Einstein
Qui t'donne cet air chouette, (ouais) un peu Eisenstein
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C’est l'cargo échoué, c’est l'diamant sous les banques
Leurs bourgeoises flippées, du coton qui leur manque
La Saturne et ses flasques, pour que Pluton te rêve
Ce charbon dans tes frasques à Mars quand il en crève…
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C’est les films de Sergio, c’est le bruit des étoiles
Bien avant les Fangios, quand on mangeait la poile
C’est la tristesse du ch'val, rivière qui cache
Ce pantin en cavale, sur l'quel nos lois crachent
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Cette épée là rouillait… comm' des B qui bombardent
C’est rien Shinkolobwe, la ballade à nos bardes
L’assassin l’emportant sur le tarot des princes
Rumeurs, qu’on apporte de lointaines provinces
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Antares, premier chant
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