
Vous pouvez fort bien recevoir ce texte comme il vous vient, sans vous casser la tête. Laisser les rêveries voguer sur votre ruisseau intérieur, celui qui a captivé votre enfance et que vous redécouvrez à la faveur de cette période de l'entre-deux. Ou alors, décryptez-le grâce à la symbolique des nombres.
Voici quelques pistes : 20 vers de 7 pieds pour le poème en entier qui est composé d'une strophe de 9 vers, de deux strophes de 4 vers et de la dernière de 3 vers. Chacun de ses nombres, ainsi que leurs additions ou soustractions, recèlent plusieurs significations. Vous pouvez vous amuser à découvrir les vôtres. A décortiquer comme une noix ou un crustacé puisque c'est de saison.
Mais surtout, il n’est pas nécessaire d’entreprendre ce voyage au fil des nombres pour appréhender les mots. Un verbe : s’amuser. Et basta !
A LIRE
De la cendre des bûchers
Et de la terre gelée
La vieille danse des femmes
Surgit au cœur des mémoires
Nul ne l’avait oubliée
Elle attendait le moment
Pour commencer le travail
Du deuil et de la naissance
Sur les ruines des hommes
Séduire le soleil
Comme à son premier jour
Lui transmettre le souffle
Afin d’attiser son cœur
Tout redeviendra possible
Tous les germes mûriront
Tous les murs s’écrouleront
Tous les flux s’écouleront
S’il danse au rythme des Femmes
Notre premier soleil
Changera l’axe du monde.
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR
A VOIR