J’ai soudain tué le temps
Et maintenant, je t’aime
Et je vis dans le poème
Pulsant des lettres de sang
J’te kiffe, mais d’autres m’abominent
Tellement que j’en oublie la métrique
Ni Dieu ni maître, promettait Auguste Blanqui
Ni Dieu ni maître, ai-je envie de dire à mon tour
Et si un jour j’ai pu douter de l’Anarchie,
Le vers libre saura me rallier au peuple du dehors.
Du Dieu Dollar et des excuses bidon comme bidon la roue
La roue qui nous a brisé les os et les âmes
La roue qui n’est pas la vie mais la mort
Mais la mort, on s’en fout, comme on se fout des nuages.
De jolis cumulus sur les cravates électriques
De terribles tempêtes sur les tailleurs très chic
Et François Ruffin et Olivier enfin pour la VIème République
Et que mon chant soit compris, l’Anarchie n’est pas une loi Physique.