Jospin de retour au bal des faux-culs

Il ne manquait plus que le renégat Jospin pour venir au secours de l’aile ultra libérale du parti soi-disant socialiste, dans sa démarche de collaboration avec la droite et l’extrême droite sous l’aile de Bayrou. Il a voulu nous faire le coup du vieux sage qui veut nous faire profiter de son expérience d’ancien premier ministre. Cette démarche est bien mal venue de la part d’un personnage, prétendument de gauche, qui une fois au pouvoir, premier ministre de cohabitation de 1997à 2002, s’est efforcé d’appliquer sa méthode, « oui à l’économie de marché, non à la société de marché » en lui ouvrant la porte. C’est lui qui a entamé la déréglementation des services et l’ouverture à la concurrence. C’est lui qui a permis et favorisé la politique de Sarkozy. 
C’est déjà lui qui nous a prodigué ses conseils pour le vote au référendum sur le traité européen:
« voter contre le traité européen s’est sanctionner la France, c’est sanctionner l’Europe, ce n’est pas sanctionner le pouvoir en place; » Bêtise et mauvaise foi car ceux qui ont voté non, n’ont pas confondu les problèmes intérieurs et européens. Ils ont repoussé l’offensive libérale menée par le capitalisme mondialisé, par un nouveau cheval de Troie. Son élève Sarco a retenu la leçon. 
Il se propose aujourd’hui de renforcer son complice Hollande et leurs semblables. Cette clique libérale, n’ayant pas réussi le rapprochement avec Macron par les bons offices de Bayrou, prétendent prévenir les malheurs qui s’abattraient sur les plus démunis en cas d’absence de gouvernement. Faire craindre le pire est une de leur manœuvre favorite. Les Belges ont connu cette situation sans grands dégâts. De toute façon il sera possible de faire nommer rapidement un premier ministre vraiment à gauche et non un pantin, pour commencer à faire voter démocratiquement les mesures urgentes contenues dans le programme du NFP. 
Si Hollande ou un autre imaginent trouver le chemin de l’Elysée par cette honteuse conduite ils se trompent. Nous ne voterons plus jamais pour eux.