La Ville de Nice a réduit la fête carnavalesque à de l'événementiel. Puis elle l'a coupée des pauvres qu'elle ne veut pas voir à sa fête et l'a bunkérisée, pour mieux la contrôler. Dans ce laboratoire sécuritaire Christian Estrosi teste une société miniature sous contrôle total, permanent, par la reconnaissance faciale. Le carnaval de Nice tourne au cauchemar. Il devait faire rire. Il fait peur.
Alors que le mouvement des Gilets Jaunes est en partie le prix de son mépris, alors qu'il tente officiellement d'apaiser les choses avec un débat national qu'il fausse lui-même dès son lancement, Emmanuel Macron en rajoute et joue les pyromanes irresponsables à grand coups de petites phrases méprisantes et insultantes. Comment expliquer ce comportement proprement indigne d'un chef de l'Etat ?
La ville de Nice s’apprête à tester un logiciel permettant d'analyser les émotions des passagers du tramway pour décider d'éventuelles interventions de la police municipale. Nous basculons dans une biopolitique contrôlant les corps, les comportements et les émotions des individus et qui constitue une atteinte manifeste à la vie privée et aux libertés individuelles.
Par David Nakache
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Les violences urbaines sont totalement inacceptables et desservent la cause. Emmanuel Macron paye le prix de son mépris. Au lieu de sortir de l'impasse en rétablissant la justice fiscale et sociale, le gouvernement pousse à la faute un mouvement déjà très instable et s'avère aussi irresponsable que les casseurs.
Après Charles Pasqua, la Ville de Nice honore le multirécidiviste Jacques Médecin, quatre fois condamnés à de la prison ferme.
Quand arrêtera-t-on de glorifier le clientélisme et la corruption à Nice ? Pourquoi honorer Jacques Médecin, raciste notoire qui a fait l'apologie de l'apartheid ? Le temps est venu, à Nice, d'un "droit d'inventaire" du médecinisme et de ses conséquences.