Puisque nous sommes « requis » - je dirai que, bien qu’absent, pour des raisons diverses, des « fils » de Médiapart, je n’en ai pas moins continué à produire des documents sur la démocratie, le vote, le rôle de l’Assemblée nationale, etc.
et bien que mes cogitations soient publiés dans la concurrence ( http://karlcivis.blog.lemonde.fr ).
j’ai pensé qu’il pouvait être intéressant de donner ici quelques références pour le lecteur qui - éventuellement - trouverait le temps d’aller lire ailleurs une prose d’une tonalité un peu différente..
En effet - comme je l’ai écrit dans un commentaire sur le « Nous sommes requis » de Plenel - « immergé depuis de longues années dans le discours des députés, je suis convaincu que le débat a une fonction symbolique. Si la finalité, c’est le "vivre-ensemble", il faut pouvoir répondre à cette question - qui est à la base de la démocratie : comment faire de l’Un avec du divers ? Comment faire du " lien "?. [ Voir Le paradoxe du « lien » ou comment faire de l’UN avec du multiple ? ]
Répondre à ces questions implique tout à la fois de faire des choix programmatiques concrets, réalistes, opérationnels ET de produire du « sens ». C’est là que la dimension symbolique est incontournable.
« Ce premier tour des élections régionales ré sonne pour moi comme un 21 avril démultiplié. Un peu à la manière des dernières images du film d’Orson Welles « La dame de Shangaï » quand l’image des deux héros se reflète dans un dédale de miroirs se multipliant quasi à l’infini et, dans le même temps, perdant toute réalité. »
Et, puisque « les mots savent de nous des choses que nous ne savons pas d’eux « ( citation de René Char qui figure en exergue sur mon blog, le lecteur trouvera aussi des citations à l’état brut « autour des mots » tels que " étrangers " " laïcité " " identité " " pays " " République " / "nation" / "patrie" / "peuple".
Bon ! Je m’arrête là.
Et je suis bien conscient que personne ne pourra lire tout çà.
Mais… savoir que çà existe …
… et, de toute façon, on pourra AUSSI lire çà dans quelque temps !
Pour ceux qui ont suivi sur mon blog les " rétro-débats ", je dirai ( avec mon meilleur souvenir ! ) que l’une des raisons de mon exil médiaprtien est justement ma difficulté à assumer ce que j’ai appelé « la dictature de l’immédiateté ».
C’est pour cette raison que - pour le moment - je n’ouvre pas les commentaires sur ce texte ( qui n’est pas un véritable « article » mais seulement une compilation … à toutes fins utiles !).
Par contre, on peut toujours utiliser la messagerie ….