Des collectifs pédagogiques réagissent au dossier publié dans Le Figaro Magazine qui salit la profession et l'école publique. Ils rappellent que l'école publique mérite d'être soutenue et protégée contre ces attaques récurrentes des milieux droitiers et que le silence ministériel est lourd de sens.
Beaucoup de professionnels étaient devant leur écran le 15 novembre sur France 2. Si le sort des enfants décrit par le téléfilm ne peut que provoquer colère et révolte, le débat qui a suivi a démontré l'immobilisme des politiques. Derrière l'incommensurable souffrance des petits, il y a aussi celle des grands. Un éducateur a réagi aussitôt sur le site de Lien Social pour en appeler à la rébellion.
C’est la seule question à vous poser, désormais : « Monsieur Macron, voulez-vous tuer l’hôpital ? » Bien sûr, vous allez vous récrier : « Comment pouvez-vous imaginer ! Quelle démagogie ! Au contraire ! Nous faisons tout pour le sauver ! » Bien sûr, car quel crime se commet dans la lumière ?
Suite aux scandales de la maltraitance managériale en entreprise, on a pu découvrir que le management pouvait tuer, littéralement. Cependant, de façon plus insidieuse, l’emprise managériale poursuit son œuvre destructrice et meurtrière, à travers notamment le délitement du tissu social et le démantèlement du soin. Dès lors, l’hospitalité crève.
La psychanalyse attise manifestement une vindicte toujours aussi passionnée. Mais quels peuvent être les enjeux d'une telle haine ? Au-delà des implications de la théorie analytique sur la représentation de notre humanité, ces diatribes sont manifestement instrumentalisées au niveau politique pour légitimer la mise à mal du soin relationnel et institutionnel.
Plutôt que de défendre le fondement des pratiques soignantes, il s’agit désormais de forcer l’innovation lucrative, sur un mode managérial et autoritaire. Petit tour d’horizon d’une tendance qui pourrait presque devenir comique si elle n’était pas absolument tragique…
Alors que les pratiques soignantes sont de plus en plus mises à mal par des impératifs gestionnaires, il parait indispensable de se pencher sur ce qui fonde véritablement le Soin, au-delà de ses aspects opératoires. Car là se déploient des enjeux politiques qui touchent à la reconnaissance de notre vulnérabilité originaire.
Sciemment organisé, le dénuement de l’hôpital public revient sur le devant de la scène. Cette lettre ouverte montre la profonde interdépendance entre l'hôpital public et les soignants de premiers recours « libéraux ». Il s'agit d'un appel au décloisonnement et à la prise de conscience citoyenne, dont la première étape devrait être la sanction électorale des responsables.
[Rediffusion] Récemment, je suis tombée sur une citation de la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher... Il y a beaucoup de façons de caractériser le capitalisme actuel. À toutes définitions politiques et économiques, je propose d'ajouter la notion de grotesque.
Notre pays vit sous la coupe d’une minorité hargneuse, disposant de relais influents, qui décide ce qu’on doit dire, qui dicte tous les débats, impose ses figures et « cancel » celles qui lui déplaisent, squatte les antennes et voit tous ses caprices portés à la une des journaux et sur les plateaux -et même jusque dans les universités. Et non, je ne parle pas des « woke »…