Les rebelles syriens enlèvent et kidnappent des observateurs onusiens - en réponse, le SG des Nations-unies ordonne au Gouvernement syrien d'assurer leur protection et de faciliter leurs déplacements dans le pays.
Certes la presse a rendu compte de l'arrestation de 21 observateurs philippins de l'ONU capturés mercredi par des rebelles sur le Golan, dans le sud de la Syrie. Ils ont été libérés à la grande satisfaction de la communauté internationale, mais semble-t-il après négociations, histoire de bien faire comprendre au monde l'importance des forces rebelles et leur reconnaissance par l'ONU.
L’observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), source divine et exclusive d'expression sur ce qui se passe en Syrie, source portée et amplifiée par les puissances occidentales, a quand même reconnu, une fois n'est pas coutume et le scandale est si gigantesque que ce sont bien les rebelles qui les ont arrêtés puis libérés, deux ou trois jours après, après obtention de quelques concessions obtenues avec l'appui de cette vénérable institution aux ordres qu'est l'ONU. Au demeurant, après le dénouement de ce triste kidnapping, le Secrétaire général de l'ONU pour remercier les rebelles pour leur acte répréhensible, a ordonné au Gouvernement syrien de faciliter les déplacements des observateurs et casques bleus de l'ONU
Aurait-on traité avec une telle délicatesse l’événement, s'il s'était agi d'une arrestation opérée et négociée par le régime d'El Assad ? Le Conseil de sécurité aurait condamné à grand bruit le scandale et aurait pris des mesures disproportionnellement adéquates.