salut mes cocos d'amour  đłÂ adorĂ©s
ohlala les aminches si je parle de bĂȘtise und de mĂ©chancetĂ© dites humaines on a pas fini  đ
finalement l'homme (et la femme  đ) ont du mal Ă bosser c'est tout, aprĂšs t'as tout le soubassement de pulsions qui se met en oeuvre  đ si je puis dire - et c'est pas forcĂ©ment jouli-jouli la pulsion non sublimĂ©e  đ
dommage que Arendt  đ ait eu des prĂ©jugĂ©s, mĂȘme elle, contre la psychanalyse*, parce que quand elle dit que un des grands dĂ©fauts notamment des politiques  đ€ c'est de pas s'occuper des affaires de la citĂ©, des lois qui rĂ©gissent les rapports humains  đ und de la Loi tout court, mais d'en rester finalement Ă un niveau privĂ© de pĂšre de famille qui gĂšre le budget de la maisonnĂ©e (c'est connu que papa travaille  đ pour que maman puisse faire Ă bouffer et s'occuper elle des mĂŽmes et des tĂąches mĂ©nagĂšres  đ), et donc pour ces hommes politiques Ă rester soumis đ à des cons-sidĂ©rations Ă©conomiques (c'est ce qui se passe actuellement, la politique est subordonnĂ©e aux financiers**), en gros elle parle de l'incapacitĂ© de ces mecs Ă assumer un rĂŽle adulte  đ, Ă grandir et finalement Ă sublimer  đą
* remarquez, moi aussi, j'avais des idĂ©es toutes faites  đą, qui pensais zum Beispeil que les personnes ĂągĂ©es Ă©taient polies  đ  je sais pas pourquoi  et avec une certaine " expĂ©rience de la vie "  đ - regardez ce qui m'est arrivĂ© avec ma voisine  đ et sa conerie, je me les suis prises en pleines dents (pourtant j'avais vu dĂšs le dĂ©part qu'elle en tenait une sacrĂ©e couche  đ) (c'est moi qui dois ĂȘtre trop polie au fond, alors  đ) (ah mais non mais c'est bien sĂ»r  đź, j'Ă©tais malade und vulnĂ©rable et tout simplement elle en a profitĂ© pour se dĂ©fouler  đ, MAIS OUI C'EST BIEN SĂR !  đ c'est comme tous ces soignants  đ Ă l'hosto, tu leur tombes littĂ©ralement dans les bras  đ, ils n'ont plus qu'Ă se montrer super puissants en t'enfonçant quand tu peux pas te dĂ©fendre et se servir de tout ce que tu leur apportes pour le retourner contre toi  đ) (quand aux toubibs, mĂȘme quand ils ont rien pigĂ© de ta situation, il leur reste toujours les Ă©lĂ©ments de langage mĂ©dical  đ, dont ils peuvent se servir et ils s'en servent croyez-moi  đ, pour te bombarder avec, te rabaisser et te noyer complĂštement und paraĂźtre supĂ©rieurs Ă toi  đą, ça a pas changĂ© depuis MoliĂšre, quel théùtre  đ)
** perso, je sais pas ce que vous en pensez, mais dĂ©jĂ , ça m'a toujours paru zarbi que des prĂ©sidents de notre beau pays emmĂšnent des chefs d'entreprises  đ€ avec eux et des mallettes en voyages officiels  đ€ dĂ©crocher des contrats juteux et la timbale - c'est comme si je sais pas moi j'emmenais des cadres infirmiĂšr(e)s  đ avec moi sur un accident de la route donc sans aucune notion de mĂ©decine d'urgence  đą et qui fouineraient partout-se mĂȘleraient de mon boulot-calculeraient des coĂ»ts, c'est deux mondes diffĂ©rents  đ, mais on a bien vu que les toubibs Ă l'hosto leur sucent les pompes Ă ces gestionnaires  đ€ daibilles pour avoir 1) la paix  đ 2) de " l'avancement "  đ€ 3) l'impression d'ĂȘtre bien vus par tout le corps infirmier  đ qui a besoin des cadres pour ĂȘtre couvert quoi qu'il fasse et se couche devant aussi 4) l'impression d'avoir de l'ouverture d'esprit  đ 5) des fĂ©licitations Ă propos de leur boulot de gens qui y pigent que bĂ©atrice  đ, et qu'ils peuvent aussi baratiner (ça, ça marche dans les deux sens  đ)
aprĂšs, que ce soit Arendt ou la psychanalyse  đ, ils ont pas trouvĂ© de solution facilement accessible/utilisable pour que la vie en sociĂ©tĂ© soye plus facile  đ, pour Ă©radiquer le mal  đąou plus simplement pour que ces gens qui ne pensent pas, pensent - Ă propos de ça, Arendt dit des choses intĂ©ressantes, zum Beispiel que les philosophes qui donc pensent professionnellement ont des idĂ©aux Ă©levĂ©s  đ et ne sont pas tentĂ©s par le mal, et donc que ceux qui aiment l'examen critique et " philosophent "  đ seraient incapables de faire le mal, alors que les hommes qui ne sont pas amoureux de la beautĂ©, de la justice et de la sagesse sont incapables de pensĂ©e  đ et donc susceptibles de mal faire  đą (approx. p 235 de La vie de l'esprit) (Mister Socrate disait aussi ça, Jacques Socrate  đ) ; plus loin elle ajoute que le mal est la plupart du temps fait par des gens qui n'ont jamais pu se dĂ©cider Ă ĂȘtre bons ou mĂ©chants, oui des suivistes
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si t'as un mec ou une nana qui a pas de couilles, difficile de lui en donner en effet  đą
incroyable aussi le flot de justifications ou de baratin qu'ils/elles (je parle ici encore des soignants đ et des toubibs) utilisent pour se cacher derriĂšre  đ, aussi, et faire croire qu'ils maĂźtrisent tout : ça va jusqu'au ridicule (comme dans MoliĂšre  đ) tellement ils veulent avoir Ă toute force le dessus sur toi  đ - on comprend que c'est hyper plus facile avec des pauvres vraiment malades  đ dĂ©jĂ bourrelĂ©s de soucis tous azimuts, physiquement diminuĂ©s, et qui saisiraient n'importe quelle planche  đ
ceci dit, moi par exemple, je pourrais pas mentir  đą, non je pourrai jamais mentir  đ, utiliser tout ce que j'ai quand mĂȘme appris pendant mes Ă©tudes, et Ă cĂŽtĂ©, et aprĂšs, pour en faire une espĂšce de pataquĂšs Ă servir aux malades  đ en leur racontant quasi n'importe quoi pour m'en tirer et me tirer aprĂšs, comme mes cons-frĂšres et soeurs font tellement souvent  đ - en plus, ils en sont fiers  đź, comme d'ailleurs de vulgaires margoulins vont venir vous expliquer qu'ils sont des commerçants et des entrepreneurs  đ€
c'est pas ĂȘtre toubib, ça, de plastronner devant des gens, et malades  đą, comme des petits garçons en espĂ©rant une reconnaissance
c'est le niveau 0 et pourtant on y est souvent con-frontĂ©s  đ
depuis tout Ă l'heure je me rappelle un tout petit incident, assez anodin, pour une fois sans trop de cons-sĂ©quences je crois  đ, dans le dernier hosto oĂč j'ai bossĂ©, en fait une entreprise de dĂ©molition en gros Pluto  đ - quels chiens ces administratifs venant te narguer en te disant je cite que comme tu dois t'occuper des malades t'as pas besoin de rĂ©cups đąÂ et quelles chiennes les infirmiĂšres Ă passer leur temps au cafĂ© et Ă se moquer des petits vieux en MDR  đą  maison de retraite, c'Ă©tait pas drĂŽle du tout en fait  đ
aux urgences oĂč je passais donc comme assistante* une bonne moitiĂ© de mon temps (celle donc oĂč thĂ©oriquement, j'aurais dĂ» dormir  đź), un soir je suis arrivĂ©e quand l'Ă©quipe de jour Ă©tait encore lĂ , donc pour prendre la relĂšve
* assistante du se(r)vice hospitalier ça donne ASH un peu comme une vulgaire femme de ménage
à ces propos il me faut un café cocos, je reviens vite
y avait lĂ deux internes, ou un interne et l'assistant des urges Pluto, assistant c'est encore un de ces titres de merdre de chien dont ils sont si friands  đ, c'est quand t'as ta thĂšse mais pour te payer comme un(e) interne toujours cĂ d des clopinettes  đ pour faire tout le boulot et prendre aussi la responsabilitĂ© de tout le monde mais c'est pas grave â vous avez vu comme ils lĂšchent la main qui les mord  đ ?  (ça permet aussi aux infirmiĂšres  đ de dire aux gens que tu serais une espĂšce d'aide pour le vrai chef qui est pas lĂ Â đ, et comme ça elles font d'une pierre deux coups en plus  đ : elles te traitent de nulle devant eux  đ, et en mĂȘme temps peuvent leur faire sentir qu'ils sont pas assez intĂ©ressants pour ĂȘtre soignĂ©s par le chef  đą), bon lĂ deux mecs anatomiquement parlant  đ qui se sont mis Ă ricaner mais tout en faisant semblant de pas me voir quand je suis arrivĂ©e  đ
et ils ont entamĂ© une con-versation Ă voix Ă©videmment assez haute pour que je l'entende  đ, pensant sans nul doute que c'Ă©tait intĂ©ressant : l'assistant donc se vantant devant l'interne d'avoir " mis " un mĂ©doc dangereux Ă un(e) malade  đą et " pris des risques "  đ ce faisant - je me demande comment il savait que perso je redoute toujours les effets secondaires des mĂ©docs  đą, vous auriez dĂ» voir ses coups de noeils de cĂŽtĂ© genre moi j'ai osĂ©, toi tu oseras jamais faire quelque chose comme ça, NANANANĂREU  đ - bref ce faisan rigolait avec l'autre mec qui pigeait rien
du fait que le/la malade avait failli y passer  đŹ, et les deux ensemble voulaient me montrer qu'ils avaient des couilles que j'aurai jamais, ça je reconnais  đź
donc toi tu arrives pour prendre toute la nuit aprĂšs ta journĂ©e avec tes 120 petits vieux et les infirmiĂšres đ à gĂ©rer en MDR, sans compter qu'aprĂšs la nuit tu y retourneras pour faire pareil avec des infirmiĂšres fraĂźches  đ à tout point de vue qui te mettront aussi les bĂątons bien dans les roues quoi que tu prescrives  đą, enfin bref tu bosses, et tu tombes sur deux mecs qui ricanent ensemble  đ parce que celui qui est le chef des deux et qui va se tirer a fait n'importe quoi avec un mĂ©doc connu pour non seulement avoir des effets secondaires mais pour ĂȘtre trĂšs dangereux  đą, c'est quoi le message ?
donc rĂ©flĂ©chissons  đ
ne me poussez pas cocos  đ
donc le message c'est donc bien que le mec est supĂ©rieur Ă toi parce qu'il met des mĂ©docs dangereux aux malades  đąÂ n'importe comment et se tire aprĂšs en te laissant te dĂ©patouiller pour rattraper ses merdres  đ, ce qui prouverait que tu es une pauvre cone Ă essayer de bien bosser cqfd  HOULA JE SUIS PLUS, LĂ Â đź  donc puisque les mecs ricanent de toi ensemble ça voudrait dire que toi t'es nulle  đą et que eux sont les rois  đ - mais en mĂȘme temps il comptait sur moi, le soi-disant chef, pour rĂ©parer les dĂ©gĂąts  đ, et l'autre dans la con-fidence riait d'apprendre que son supĂ©rieur avait sciemment fait n'importe quoi et que je devrai tout rattraper aussi  đ
le chef se marre aussi parce qu'il sait que toi tu ferais et feras jamais quelque chose comme ça  đ, et son petit con de subordonnĂ© est con-plisse et l'admire mĂȘme sans savoir de quoi il s'agit exactement  đ, il est juste con-tant qu'on l'inclue dans la con-fidence qui est que c'est possible de faire n'importe quelle conerie quand on est soi-disant un chef  đŹÂ et un mec  đ et que les nanas elles sont lĂ pour rattraper les saloperies und que en plusse on peut se moquer d'elle parce qu'elles bossent  đą
donc en parlant d'inversion des valeurs, lĂ on est en plein dedans đ : bosser c'est nul, on est plus malin si on se livre Ă ses bas instincts  đ ; on a un mĂ©doc dangereux sous la main, autant s'amuser avec aux dĂ©pens des malades  đą, on passera pour un chef en plus
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avoir des couilles ce serait donc faire n'importe quoi  đ, et les nanas sont censĂ©es s'Ă©craser  đ ; cet assistant Ă©tait vraiment fier de lui  đ, et de savoir que j'allais flipper et tout donner pour (essayer de) rattraper la situation avec un max de boulot pour moi et tous les lauriers pour lui  đ, puisque les infirmiĂšres  đ en plus empĂȘchent les nanas de bosser, Ă titre ici Ă©gal, et cons-sidĂšrent que les mecs sont de meilleurs toubibs quoi qu'ils fassent  đ (mais faut pas charrier, elles savent que c'est pas vrai  đ) (Ă quoi on s'amuse, dans les hostos  đ) ... je sais pas si vous voyez cocos comme les situations peuvent ĂȘtre embrouillĂ©es parfois  đą, et comme d'hab, lĂ -dedans, le malade compte pour du beurre  đ€, qu'on peut barrattiner - et l'enduire avec plein de tartes Ă la crĂšme aussi  đą
oui c'est un peu comme les citoyens  đ, que les politiques peuvent enduire en leur racontant moultes salades  đ - comme quoi ils s'occupent de leur vie au sein de la citĂ©, alors qu'ils s'occupent prĂ©fĂ©rentiellement de les vendre  đ€ eux et leur force de travail aussi Ă des financiers sans scrupules, excusez du plĂ©onasme  đ€
lĂ plutĂŽt que de soigner le/la malade, l'assistant qui lui aussi est un petit garçon  đ avec rien dans la culotte, prend prĂ©texte de sa maladie pour lui coller un mĂ©doc qui va le mettre encore plus en danger  đź, vous voyez bien que c'est une sorte de retournement de situation invraisemblable  đ et qui fait qu'en plus ce crĂ©tin de toubib avariĂ© veut ĂȘtre pris pour un hĂ©ros  đ - un peu comme quand notre gouda national va vendre des rafales  đ€Â aux saoudiens tout en disant lutter contre le terrorisme, c'est du grand n'importe quoi  đ
bon mes cocos, voyez ce qui se passe, on est au milieu de gens qui rĂ©flĂ©chissent pas  đ , qui veulent pas prendre de vraies dĂ©cisions, si je continue on va ĂȘtre de plus en plus paumĂ©s
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et puis j'ai mes trucs Ă faire, alors je dois aussi vous laisser  đą, mais avec mille bisous d'amour  đłÂ - je reviendrai vite  đ, dĂšs demain en fait si je vis encore  đ ; portez-vous bien et ne baissez pas les bras, si je puis me permettre  đź