hello mes chers cocos d'amour đłÂ
le commentaire rĂ©cent de Martine Ă propos des " commanditaires " đ€Â i.e. les ceusses qui se font un max de pognon avec notre santĂ© - ils se goinfrent, oui đ - et qui chapeautent les so called " soignants " ça ne peut que me faire penser aux MDR  non c'est pas drĂŽle c'est les Maisons De Retraite  et autres EHPAD - c'est l'enfer lĂ -dedans đ
je sais pas si vous avez idĂ©e de ce qui s'y passe quand vous avez le dos tournĂ© cocos đźÂ ; c'est mĂȘme tellement horrible que beaucoup de toubibs sont chocking avec ce qu'on y fait de nos vieux, comme on dit, alors que c'est choqued qui est correct đ, mais c'est dire, parce que Ă mes cons frĂšres & soeurs, il en faut beaucoup pour les effrayer, Ă part peut-ĂȘtre quand malade, tu leur demandes de se magner le cucul pour te soigner đ - sinon le voyeurisme, dont j'ai remarquĂ© qu'il est absolument trĂšs rĂ©pandu voire omniprĂ©sent, voire mĂȘme encouragĂ© par notre sociĂ©tĂ© tĂ©lĂ©-scopique đ, encore plus voyeuse depuis qu'il y a internĂ©s, ça les dĂ©range pas de le camoufler, pareil, sous un intĂ©rĂȘt dit scientifique đ, alors, il leur en faut beaucoup je vous rassureÂ
bon ils sont choquĂ©s OK đ, mais c'est pas pour autant  đ€Â qu'ils iront protester officiellement Ă propos du traitement spĂ©cial qui est rĂ©servĂ© aux personnes ĂągĂ©es đ, et mĂȘme, souvent, ils s'en paient une tranche supplĂ©mentaire đ€, d'ailleurs encouragĂ©s dĂ©jĂ par le conseil qui est dit, lui, " de l'ordre " : dans un prĂ©cĂ©dent billet  attention autopub  j'ai dĂ©jĂ parlĂ© de mes [honte&colĂšre] quand j'ai dĂ©couvert qu'en 2011 le CDO avait autorisĂ© la levĂ©e du secret mĂ©dical đźÂ dans les EHPAD et les maisons pour handicapĂ©s (je sais donc plus qui a dit que la valeur d'une sociĂ©tĂ© se mesure au traitement đ€Â qu'elle rĂ©serve aux plus faibles, eh ben ce quelqu'un a pas tort, autant dire que la notre dite Ă©voluĂ©e c'est vraiment de la merdre alors đ - puisque tiens ! justement, y a que le fric qui y compte đą)Â
il faudra que je retrouve le bulletin du CDO et la pĂ©riphrase employĂ©e par les caciques qui y trĂŽnent pour se justifier đ de se coucher comme des carpettes avariĂ©es voire se rouler aux pieds des financiers qui nous gouvernent đ€Â et de leur permettre de se faire encore plus de flouze avec la misĂšre elle humaine et donc, pour commencer, celle du grand Ăąge et des malheureux handicapĂ©s, bref, de la dĂ©pendance comme c'est si joliment dit đ (toujours au bord du reproche, en plus, presque pareil que la soi-disante dĂ©pression đ€ aussi, dont Ă©videmment ils ont fait un marchĂ© aussi đą) - dĂ©jĂ que, quand tu regardes et Ă©coutes les toubibs dire et faire, on dirait que la plupart du temps les mecs pensent qu'ils ne vont jamais tomber malades, lĂ on dirait que t'as les viocques du CDO qui sont certains de ne pas finir en MDR, jamais le malheur, c'est toujours pour les autres đ (bien sĂ»r, c'est faux đ)
mais dĂ©jĂ aussi, ça, ça me fait doucement rigoler : par exemple, dans le premier patelin oĂč je me suis installĂ©e comme gĂ©nĂ©raliste, je suis allĂ©e poliment vous me connaissez cocos me prĂ©senter zaux autres, ce fut une Ă©preuve au total assez marrante đą, notamment avec le plus vieux aussi d'entre eux, dont la tendre & chĂšre aussi Ă©pouse a tout juste Ă©vitĂ© de me balancer mais de justesse un seau de caca en pleine figure dans son antichambre quand je m'y suis installĂ©e pour attendre le MaĂźtre des lieux et de son sĂ©ant pour ne pas la salir, son aire d'accueil style Louis 14 đ€, donc ce vieux schnock lui me reçoit en m'informant je cite qu'avoir une femme mĂ©decin c'est bien surtout pour les accouchements Ă domicile đ, MDR mais je crois que lui ne plaisantait pas ; mais j'ai aussi eu affaire si je puis dire Ă un con-frĂšre rĂ©puté đ€Â dans le bourg m'accueillant dans sa grosse maison dont l'accĂšs Ă©tait rendu difficile par sa grosse MercĂ©dĂšs garĂ©e juste devant la porte pour que je puisse pas la louper en me mettant sous le nez son carnet de rendez-vous aussi Ă©pais & visiblement lourd que le Vidal et dans lequel il venait de noter au moins 60 RDV pour l'aprĂšme đ pour finir de m'impressionner, quoique prenant le temps de bien me faire aussi l'article au sujet de son Ă©tonnante rĂ©ussite đ€Â dans le bourg, mais Ă©galement Ă propos de son gendre rebouteux-magnĂ©tiseur-homĂ©o-ostĂ©opathe đ€, sans nul doute un adjuvant utile Ă sa fortune allĂ©guĂ©e - bref le mec menant grand train, d'ailleurs le dit bourg bruissait de murmures admiratifs au sujet de sa splendide rĂ©ussite familiale, mais j'ai Ă©galement eu de ses nouvelles en quittant l'endroit đ€Â pour me rĂ©installer ailleurs : le mec avait fini par faire un gros AVC aussi (vous savez que coup de bol, le mien a Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©gressif, je ne m'en vante pas, je constate qu'on est peu de chose), et le jour mĂȘme đ, femme et enfants s'Ă©taient barrĂ©s avec la grosse voiture en vacances, celle-ci ayant enclenchĂ© immĂ©diatement une procĂ©dure de divorce et laissant la conduite des opĂ©rations dans l'intervalle Ă des so-called aussi hommes de loi đ€Â ou assimilĂ©s đ - bref l'anciennement toubib que tout le monde dans le patelin admirait et enviait s'est finalement retrouvĂ© lui au retour de l'hosto dans un cabanon au fond de son anciennement chĂąteau juste gardĂ© par une " aide Ă domicile ", soit une nana du genre dĂ©cĂ©rĂ©bré đ dont la passion premiĂšre Ă©tait de se fumer all days long ses plants de shit soigneusement eux entretenus chez elle, peut-ĂȘtre qu'elle faisait tourner avec le reste de la famille auparavant unie autour du gĂąteau đ€, mais ça je ne sais pas, et puis arrĂȘtons avec le sordide Â
une fois de plus, nĂ©anmoins, je remarque que les gens se soumettent aux apparences : unbeliveubeule, tant que le mec roulait en MercĂ©dĂšs donc dans tout le patelin et faisait le coup de son carnet de rendez-vous rempli Ă dĂ©border Ă chacun de ses clients aussi, Ă qui il recommandait Ă©galement Ă chaque fois les bons soins de son cher gendre đ€, il Ă©tait la cĂ©lĂ©britĂ© du coin, et un mĂ©decin avec sa rĂ©putation, qu'on t'annonçait brillante đ - une fois diminuĂ© et relĂ©guĂ© dans les douves, les mauvaises langues se sont dĂ©chaĂźnĂ©es Ă l'envi : en fait, tout le monde savait qu'il ne travaillait pas bien, et qu'il y avait du charlatanisme lĂ -dedans - oui, on est peu de chose cocos, toutefois, perso j'avais vu ça dĂ©jĂ avant, par exemple quand une fois en garde de WE j'ai Ă©tĂ© appelĂ©e encore par une aide đ à domicile qui s'Ă©tait barrĂ©e de chez une patiente Ă lui, le terme qui con-vient trĂšs bien cette fois, puisque la nana avec une Ă©norme phlĂ©bite voire deux Ă©tait attachĂ©e immobile dans son lit mĂ©dicalisé đ€Â avec barriĂšres quasi dans la pĂ©nombre et Ă moitiĂ© dans le coaltar puisque sans aucun traitement par contre mĂ©dical lui Â
enfin bref, tu vois de ces trucs đą
non mais moi ce qui me fait me marrer, c'est ce qu'ils font aux autres, en pensant que ça leur arrivera pas đ
je me fais un petit cafĂ© cocos, et je reviens vite  đ
mais vous savez que j'ai bossĂ© en MDR aussi, donc avec mes 120 lits quotidiens le jour le plus souvent entre deux nuits aux urgences et Ă ĂȘtre baladĂ©e dans tout le bĂątiment de cet hosto de malheur pour rattraper les dĂ©gĂąts notamment en chirurgie comme ils savent pas prescrire donc de mĂ©docs đ, donc contre une petite dizaine pour ma chef đ, fille de l'ancien chef et native du coin, et de grabataires risquant pas de lui couper la parole ou ses effets - ça c'Ă©tait avant que les gestionnaires đ€Â ou commanditaires aient rĂ©ussi Ă obtenir la levĂ©e du secret mĂ©dical đąÂ dans ces Ă©tablissements pour pouvoir calculer comment les rentabiliser au mieux
en attendant, j'avais des cons-signes clairs dĂ©jĂ pour " m'occuper de mes vieux ", donc nombreux : par exemple, je devais faire passer une visite dite mĂ©dicale selon un ordre alphabĂ©tique Ă©dictĂ© non seulement par les cadres IDE đ, mais aussi surveillĂ©e par une bonne demi-douzaine d'infirmiĂšres đ faisant bien attention Ă ce que je prenne surtout bien la tension Ă ces pauvres gens đą, et pas cons-tantes que vous savez je les dĂ©loque pas entiĂšrement pour dĂ©couvrir leurs tumeurs ou mieux apprĂ©cier leurs tremblements, par exemple
je vous dis pas la colĂšre des IDE quand en effet tu prends la tension par dessus la manche justement des loques dont on affuble les personnes ĂągĂ©es en MDR - et je vous dis pas la mienne quand tu vois que les nanas elles veulent tous que les gens aient 12 sur 8, et que pour elles la mĂ©decine c'est ça đąÂ (NB c'est pas du tout normal, c'est pathologique, d'avoir 12/8 Ă 90 ans)
c'est pas que je soye pas courageuse cocos đ, mais quand t'as 6 furies đ qui te cernent et s'Ă©nervent parce que tu dĂ©piautes pas non plus la vie privĂ©e de ces anciens qui en ont vu plus que nous et leur fais pas cracher Ă voix la plus haute et intelligible les souffrances qu'ils/elles endurent, l'exercice devient un peu difficile đ
ah oui, je vais en avoir beaucoup Ă vous dire aussi sur les MDR cocos đą, d'ailleurs avant de partir de lĂ aussi j'avais fait des photocopies que hĂ©las je crois bien avoir perdues dans un de mes nombreux dĂ©mĂ©nagements (une instable, dirait un psychiatre) tellement dĂ©jĂ Ă l'Ă©poque les fameux protocoles đ€Â mis en place par les gestionnaires đ€Â de l'Ă©poque Ă©taient Ă s'arracher les tifs - oui, non seulement t'as les soignants Ă la base qui dĂ©jĂ souvent en tiennent une couche, voir ci-dessus, mais donc au-dessus et surtout par derriĂšre et invisibles la plupart du temps tu as moultes cadres et autres administratifs đ€Â qui te bousillent tout ton boulot pour en faire au moins donc du pognon, avec lesquels la plupart du temps ces soignants plus que cons-poser le plus souvent collaborent, voire ils et elles leur obĂ©issent aveuglĂ©ment đÂ
vraiment y a pas de quoi Mourir De Rire, mais y a large de quoi mourir tout court đą
d'ailleurs c'est ce qui a failli m'arriver lĂ -bas et au sens propre, si je puis dire đ, puisque des infirmiĂšres  đ aidĂ©es par probable des mains mĂąles et charitables de leurs collĂšgues, ont une fois dĂ©boulonnĂ© deux de mes roues Ă ma bagnole pourrie, puisque je persistais Ă vouloir soigner les malades đ - roule, TeĂŒphelle, roule đ - mais comme elles avaient pas calculĂ© que je prenais un raccourci et pas direct la 4 voies, j'ai pu m'arrĂȘter avant de voir les deux roues se barrer sous moi ; le diable mon vieux poteau m'a peut-ĂȘtre bien inspirĂ©e cette fois-lĂ Â đ
sur cet incident amusant, j'ai beaucoup de trucs Ă faire encore aujourd'hui, pas autant que mon con-frĂšre citĂ© au dĂ©but avait notĂ© dans son agenda mais quand mĂȘme đ, alors je dois vous laisser mes cocos, mais je vous fais comme d'hab des bisous d'amour đł, et je vous promets, je reviendrai đ